Rive-Reine
Faustine.
8 L’hôtelier Heinrich Fischer fut élu président de l’Assemblée constituante.
9 Déclaration faite par un leader lors d’un meeting ouvrier à Birmingham citée par A. Chevrillon dans Sydney Smith et la renaissance des idées libérales en Angleterre au xix e siècle , Librairie Hachette, Paris, 1894.
10 Miloš ObrenoviC I er (1780-1860). Ancien marchand de bétail porcin, fondateur de la dynastie ObrenoviC qui devait régner en Serbie de 1815 à 1842 et de 1858 à 1903.
11 Le professeur Ernest Giddey, de l’université de Lausanne, éminent angliciste de réputation internationale, rappelle que M me de Montolieu a reconnu, dans sa préface à Raison et Sensibilité : « J’ai traduit avec assez de fidélité, jusqu’à la fin où je me suis permis, suivant ma coutume, quelques changements que j’ai cru nécessaires. » Ces manquements et inexactitudes sont souvent, explique M. Giddey, « la conséquence d’une maîtrise insuffisante de la langue anglaise » quand ils ne trahissent pas simplement « la fantaisie personnelle de la traductrice » […]. « Entraînée par son sujet, elle ajoute un détail ; imagine des prolongements ou recourt à une paraphrase qu’elle croit ingénieuse. » Article d’Ernest Giddey dans Colloquium helveticum, Cahiers suisses de littérature générale et comparée , éditions Peter Lang, Berne, Frankfurt am Main, New York, tome 1, 1985.
12 Ou, plus rarement, grinche. Grincheux, de mauvaise humeur.
13 C’est le mémoire présenté par le docteur Sartorius, de Zurich, qui fut primé en 1836.
14 C’est aujourd’hui la résidence du directeur général de l’Organisation des Nations unies à Genève.
15 L’obélisque fut transporté en 1907 au cimetière du Petit-Saconnex. Le comte de Sellon, mort en 1839, et son épouse reposaient au pied du monument jusqu’en mai 2006, date du transfert au cimetière des Rois (il s’agit des rois de l’Arquebuse).
16 Le temple fut renversé par un ouragan en 1947. Ses éléments démontés furent alors entreposés au service de la voirie de Genève. Plusieurs projets de reconstruction avaient été envisagés, mais, en 2010, aucun n’avait été suivi d’effet. Il est peu probable que ce temple de la Paix soit un jour reconstruit.
4.
Pour Axel Métaz et quelques autres, l’été 1831 fut amer et douloureux.
Alors que le Veveysan se préparait à un nouveau séjour à Genève, quelques sorties agréables en perspective, Blaise de Fontsalte fut informé par un courrier spécial que sa mère avait fait une chute grave dans l’escalier de son château. Dans une lettre, Laure de Fontsalte – en religion sœur Marie-Jérôme 1 –, sœur du général, qui s’était immédiatement rendue au chevet de leur mère, donnait à la douairière peu de chances de survie. Les Fontsalte se mirent aussitôt en route pour le Forez et Axel accepta de les accompagner car la vieille dame réclamait la présence de son petit-fils.
Deux jours après leur arrivée à Fontsalte, la marquise, née Marie-Adélaïde des Atheux, rendit à Dieu son âme virile. Âgée de soixante-treize ans, la châtelaine mourut en vraie chrétienne, après avoir redit à son fils le bonheur qu’il lui avait procuré en la dotant d’un petit-fils au regard vairon. La ressemblance d’Axel avec son grand-père, à l’âge où ce dernier combattait pour l’indépendance américaine, était devenue impressionnante. Il suffisait, pour s’en persuader, de comparer le plus jeune des Fontsalte au portrait en pied du défunt marquis Bertrand, suspendu dans la chambre de la marquise.
La douairière mise au tombeau près de son époux, dans la chapelle familiale, Blaise régla sans difficulté avec sa sœur la succession maternelle. Au jour de l’ouverture du testament, on ne découvrit que deux volontés particulières exprimées par la défunte marquise. M me de Fontsalte souhaitait que fût remis à sa petite-fille, « la gitane Fontsalte », écrivait-elle, le collier d’argent et de pierres d’Auvergne qui la fascinait lorsqu’elle était enfant. La marquise demandait aussi que son petit-fils, « né dans des errements que Dieu a eu la bonté de rendre caducs avec le temps », pût officiellement ajouter à son nom celui de Fontsalte, sans obligation de le substituer à celui de l’homme qui l’avait élevé.
– Si nous accédons à ce vœu, et nous allons
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