Romandie
existait encore en 1981, a été,
depuis, victime d’un accident de la circulation. Heurté par un camion, il se
délita et a été remplacé par un entrelacs de poutrelles métalliques, qui,
d’après ses promoteurs, serait une œuvre d’art contemporain !
[43] 1812-1867. Cité par l'historien d’art Pierre Miquel,
dans le tome III de son monumental ouvrage, le Paysage français au XIX e siècle, Éditions de la Martinelle, Maurs-la-Jolie, 1975. Pierre Miquel a consacré
plus de dix volumes à la peinture du XIX e siècle, à l’école de
la nature, à Félix Ziem, Eugène Isabey, Théodore Rousseau, notamment.
[44] 1813-?, auteur de paysages à la manière de Théodore
Rousseau et de scènes militaires.
[45] Ce tableau se trouve au ministère de l’intérieur, à
Paris.
[46] Cité par Alfred Sensier (1815-1877) dans Souvenirs
sur Théodore Rousseau, Paris, 1872.
[47] Ce qui fut fait l’année suivante. Pour peindre cette
toile de plusieurs mètres de haut, Rousseau fut hébergé par son ami Ary
Scheffer. Le tableau, titré Descente des vaches dans les montagnes du
Haut-Jura, se trouve aujourd’hui, ainsi que d’autres œuvres de Rousseau, au
musée Mesdag, à La Haye.
[48] Du latin claviger : porte-clefs. Le clavendier
est chargé de toutes les questions matérielles.
[49] Des ossements de sainte Faustine se trouvent aussi en
Louisiane. Ils furent rapportés de Rome en 1850, par le père Charles Ménard,
curé de l’église Saint-Joseph, à Thibodaux. Intégrées à une figurine de cire,
les reliques sont toujours vénérées dans l’église catholique de Plattenville,
paroisse Assumption.
[50] The Hand-Book for Travellers in Switzerland, de
John Murray, indique, dans son édition de 1839, que le sarcophage a été déplacé
dans la chapelle et installé au pied de l’escalier conduisant à la tribune.
Mais en 1982, lors d’une restauration sanctuaire, le tombeau fut une nouvelle
fois transféré et placé hors de la chapelle, dans un étroit corridor, au pied
de l’escalier qui conduit au premier étage du monastère.
[51] En 1840, les moines du Grand-Saint-Bernard obtinrent
de l’État du Valais la concession de la mine de Fenêtre. Cependant « il fallut
attendre jusqu’en 1854 pour que le chauffage, avec des poêles-anthracite, donne
des résultats satisfaisants ». D’après le chanoine Lucien Quaglia, auteur
de l’ouvrage de référence la Maison du Grand-Saint-Bernard des origines aux
temps actuels, imprimerie Pillet, Martigny, Suisse, 1972.
[52] Josiane Ferrari-Clément, Marguerite, sage-femme
vaudoise ou la naissance autrefois, éditions de l’Aire, 1987.
[53] Tomber.
[54] Mets-toi en route.
[55] Petits génies domestiques au pays de Vaud. Ils sont
censés faire le ménage quand ils sont de bonne humeur et détruire tout quand
ils sont en colère !
[56] Dans son article les Gens du voyage et les
sédentaires, tome 2 de l’ouvrage en trois volumes publié sous la
direction de Paul Hugger, les Suisses, modes de vie, traditions, mentalités, Payot, Lausanne, 1992, Peter Witschi donne les précisions suivantes : « Le jenisch, la langue des gitans vivant en Suisse,
servait d’élément d’identification au
groupe. [...] À une époque donnée, des mots empruntés au yiddish, à la langue
parlée par les bohémiens, ainsi qu’au francais et à l’italien vinrent compléter
le vocabulaire jenisch. [...] Le mot jenisch, par exemple, qui à l’origine
désignait le langage secret des gens du voyage, en vint à signifier simplement
“gens du voyage” ou “gitans”, du moins en Suisse. »
[57] Espace réservé au campement des nomades par les
autorités communales. En ces emplacements délimités, situés hors des villes ou
villages, mais près d’un point d’eau ou d’une rivière, les gitans étaient
autorisés à se réunir et allumer un feu pour cuire leurs aliments, ce qui leur
était interdit en tout autre lieu.
[58] Il en était ainsi depuis qu’en 1787, les États-Unis,
devenus nation indépendante, refusaient de continuer à accueillir les convicts
envoyés par les Anglais en Virginie. En 1834, on comptait plus de quarante
mille bagnards en Australie où la Société coloniale de l’Australie méridionale,
fondée par Wakefield, distribuait les condamnés aux colons et aux éleveurs.
[59] Lettre de James Pradier à Joseph Marin,
10 janvier 1834, publiée par Douglas Siler dans James Pradier et ses
amis genevois les Marin : lettres,
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