Romandie

Jeune mâle.
    [172] Marqua l’arrêt, sur la défensive.
    [173] Aimablement communiqué à l’auteur par le descendant
du rapporteur. M. Thierry Lombard, associé, banque Lombard Odier et C ie .
    [174] Dans le bulletin de la Société d’histoire et
d’archéologie de Genève, Pierre-Alain Friedli a publié, en 1982, une excellente
étude sous le titre l’Union protestante genevoise (1842-1847) ; une
organisation de combat contre l’envahissement des catholiques.
    [175] Cette fête commémore la résistance victorieuse des
Genevois, au cours de la nuit du 11 au 12 décembre 1602, quand les troupes
du duc Charles-Emmanuel de Savoie, commandées par d’Albigny, tentèrent de
prendre la ville par surprise en escaladant les remparts. Chaque année, à la
date anniversaire de cet événement cher au cœur des Genevois, est organisée une
reconstitution historique haute en couleur. La cavalcade et le cortège qui
parcourent la ville sont composés de citoyens genevois, acteurs et figurants,
en costumes d’époque. Un assaut des remparts, à la porte Neuve, clôt les
festivités.
    [176] De l’Union protestante, Rilliet de Constant,
Genève. Chez les principaux libraires et chez Vaney, imprimeur, rue Verdaine,
1844.
    [177] Prix que paient les parents pour envoyer leurs
enfants à l’école.
    [178] Religieux ayant prononcé leurs vœux définitifs. Chez
les jésuites : ceux qui ont fait le quatrième vœu.
    [179] Reçu.
    [180] Situé à six cent quarante-sept mètres d’altitude,
au-dessus de Lausanne, sur la colline de Sauvabelin, le Signal est une sorte de
promontoire, « rocher en forme de hache », qui constitue le plus beau
belvédère du bassin du Léman. Dictionnaire géographique et statistique du
canton de Vaud, librairie F. Rouge et C ie , Lausanne, 1921.
    [181] Datée du 14 février 1845 et signée « Le
gouvernement provisoire ».
    [182] Lettre d’Henri Druey à Mme Piguet «  commencée le 29 avril 1845, et qui n’était pas achevée le 5 mai suivant : elle
compte deux cents pages in-4 » ,
écrit M. Auguste Reymond dans le texte de
présentation de ce récit-plaidoyer de Druey, déposé à la Bibliothèque cantonale
vaudoise. Ce texte a été publié dans la Bibliothèque universelle et Revue
suisse, cent vingt-sixième année, tome CIV, Lausanne, 1921.
    [183] Groupements régionaux de pasteurs, chargés de la
direction et de l’administration de l’Église nationale vaudoise, alors
étroitement dépendante du gouvernement.
    [184] Casimir Pfyffer, avocat à Lucerne, chef du parti
libéral lucernois, membre du Grand Conseil de 1826 à 1867, président de la Cour
d’appel de 1832 à 1841, fut arrêté à la suite de cette déclaration. Il reconnut
avoir rencontré Müller mais nia avoir été informé de son projet criminel. Il
fut remis en liberté le 21 novembre 1845 après quinze jours de détention.
Les radicaux lucernois avaient, dans un premier temps, présenté la mort de M. Leu,
père de cinq enfants, assassiné dans le lit conjugal pendant son sommeil, comme
un suicide. Les médecins et les enquêteurs établirent sans peine le meurtre
avoué un peu plus tard par son auteur. La suspicion dont Pfyffer fut l’objet ne
freina en rien sa carrière, il devint député à la Diète et fut membre du
Tribunal fédéral de 1848 à 1863.
    [185] La tour Haldimand existe toujours, sur la promenade
d’Ouchy ; la tour Perdonnet est visible au parc Mon Repos ; seule la ruine
construite par Cerjat a été détruite.
    [186] Cette villa, construite pour Mme veuve Angélique
de Charrière, fut aussi habitée par la nièce de la propriétaire, Roseline de
Constant. À la mort de Mme de Charrière, ses héritiers vendirent la maison
à M. Antoine Mieville, fondateur de la Gazette de Lausanne, qui la
revendit, en 1827, à M. Jean Voix, lequel la céda, en 1856, à un Français
résidant jusque-là au Brésil. Ce dernier l’occupa jusqu’en 1920.
    [187] L’écrivain exagérait le nombre des pétitionnaires de
1845.
    [188] Henriette et Jeanne-Françoise Rath ont offert à Genève
le musée inauguré en 1826 et qui porte le nom de leur frère, Simon.
    [189] Lettre inédite de Guizot, datée du 28 mai 1845,
à Henriette Rath. Bibliothèque publique et universitaire, Genève.
    [190] Cité par Jean Violette, la Révolution de 1846, Willy
Aeschlimann, éditeur, Genève, 1935. Cet excellent ouvrage rapporte avec
beaucoup de détails le déroulement des journées révolutionnaires