Romandie
(Zofingue, en
français), dans le canton d’Argovie, par un groupe d’étudiants bernois et
zurichois, soucieux de « promouvoir un renouveau esthétique de la
Confédération en rassemblant la jeunesse académique ». Dirigée par un
comité central ayant autorité sur des sections cantonales, la Société de
Zofingen sut maintenir, à travers les vicissitudes politiques qui agitèrent la
Suisse dans la première moitié du XIX e siècle, un idéal
d’amitié et de concorde. Henri-Frédéric Amiel en fut membre de 1839 à 1843 et
vice-président de la section genevoise en 1840 et 1841.
[96] Il donna en tout quatre-vingt-une leçons, du
6 novembre 1837 au vendredi 26 mai 1838.
[97] Alexandre Vinet, dans un article de Mélanges, intitulé
« la Volupté, Son influence sur les individus et sur la société (A
l’occasion d’un roman de M. de Sainte-Beuve) », Paris, librairie
Sandoz et Fischbacher – Neuchatel, librairie générale J. Sandoz –
Genève, librairie Desrogis.
[98] Cité par Danielle Mincio, responsable du département
des manuscrits à la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne.
Catalogue de l’exposition Sainte-Beuve, Port-Royal et Lausanne, organisée
en 1992.
[99] Auguste Préault, 1809-1879. Plus tard, ce vers fut
abusivement attribué à Charles Monselet.
[100] 1435 mètres par seconde. Daniel Colladon,
1802-1893, qui avait travaillé à Paris avec Ampère, confirma ce résultat en
1841, au cours d’une expérience conduite sur cinquante kilomètres, entre
Promenthoux et Veytaux (Vaud).
[101] Guy de Pourtalès, la Vie de Franz Liszt, Gallimard,
Paris, 1926.
[102] Probablement M me Juste Olivier, d’après
Perle Bugnion Secrétan, dans son article « Sainte-Beuve à Lausanne »,
catalogue de l’exposition Sainte-Beuve, Port-Royal et Lausanne, organisée
en 1992 à la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne, par Danièle
Mincio, responsable du Département des manuscrits.
[103] Louis-Gabriel-Eugène Isabey (1803-1886). Fils et
élève du célèbre miniaturiste Jean-Baptiste Isabey. Auteur de marines
romantiques, il est l’un des petits maîtres de l’École de 1830.
[104] Pierre Adrien Graillon (1807-1872), dit Ouin. Ancien
cordonnier, auteur de nombreux sujets en albâtre et en terre cuite.
[105] D’après le Dictionnaire historique, géographique
et statistique du canton de Vaud, le Conseil municipal de Dieppe tenta une
dernière démarche en 1895, pour se faire restituer le cœur de Duquesne.
« La municipalité d’Aubonne fit alors ouvrir le tombeau, d’où l’on sortit
un vase en argent, fermé hermétiquement et contenant le cœur de Duquesne. Les
descendants de celui-ci s’opposèrent au transfert ; la plaque de marbre
fut scellée à nouveau et la municipalité refusa d’accéder au vœu des
Dieppois. »
[106] 1652-1722. Il entra dans la Marine comme enseigne en
1666. Il était capitaine de vaisseau en 1675, quand, avant la révocation de
l’édit de Nantes, il décida de s’exiler en Suisse. Après avoir été seigneur
d’Aubonne pendant seize ans, il devint bourgeois de Genève en 1704, où il
publia, en 1710, son ouvrage Réflexions sur l’eucharistie.
[107] Le 10 avril 1814, quatre jours après
l’abdication de Napoléon, plus de quarante mille Français, sous les ordres du
maréchal Soult, chassés d’Espagne par une armée composée d’Anglais, d’Espagnols
et de Portugais, commandés par Wellington, firent retraite jusqu’à Toulouse où
ils s’établirent. Très habilement Soult, rejouant les plans des assaillants,
réussit à s’échapper avec ses troupes. Wellington, qui comptait capturer toute
l’armée, ne fit que cinq cents prisonniers. Les pertes des coalisés s’élevèrent
à 593 tués et 4 054 blessés, soit près du double des pertes
françaises : 321 tués et 2 369 blessés. D’après l’article
de C. Cau et J.-P. Escalettes, in Dictionnaire Napoléon, publié sous la
direction de Jean Tulard, Arthème Fayard, Paris, 1987.
[108] Charles C.-F. Greville, les Quinze Premières
Années du règne de la reine Victoria, Firmin-Didot et C ie ,
Paris, 1888.
[109] Rognons de bécasse.
[110] Lord Greville, secrétaire du conseil privé, estime
que la somme déboursée pour la location des balcons atteignit deux cent mille
livres et que plus d’un million de personnes se pressèrent sur le parcours de
la reine. Charles C.-F. Greville, Les Quinze Premières Années du règne de
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