Romandie
d’octobre
1846.
[191] En patois genevois : brasseurs d’affaires.
[192] Henri Druey, qui connaissait ces couplets, écrivit à
son amie Mme Piguet, veuve du pasteur qui avait été le mentor du tribun
radical : « Cette marquise est une
modiste galante qui est venue à Lausanne, où elle est encore, je présume,
depuis la Diète de 1841 ; on a prétendu que c’était une maîtresse que j’avais
traînée à ma suite, ou appelée à Lausanne. Le fait est qu’elle y est venue fort
à mon insu. Mais une vipère dont l’effigie est pendue quelque part à Cotterd a
beaucoup causé, et sa femme a aussi beaucoup causé. » Rapporté par Louis Junod dans la Revue historique vaudoise de juin 1956. La vipère dénoncée par Druey était sans
doute un habitant, peut-être le pasteur, de Cotterd, paroisse richement dotée
depuis le XVII e siècle et supprimée par les radicaux en 1845.
[193] « Il ne manqua pas de braves gens, chez nous,
pour se précipiter sur la nouvelle œuvre du romancier, lorsqu’elle parut, dans
l’espoir d’y trouver des traces de son séjour en Suisse : à leur grande
déception, ils n’y trouvèrent ni Léman ni Alpes, ni quoi que ce fût qui
rappelât les six mois passés à Rosemont ! Et je ne doute pas que beaucoup,
dans le fond de leur cœur, en furent un peu vexés, comme si Dickens leur eût
témoigné de l’ingratitude. » J. Hugli, Rues de Lausanne, éditions
24-Heures, Lausanne, 1981.
[194] Ces noms ont été relevés par l’auteur, ainsi que d’autres,
de sujets britanniques moins connus, sur les registres de la police des hôtels
genevois de l’époque.
[195] Son rôle correspond à peu près à celui du ministre
des Affaires étrangères en France.
[196] Les précédentes s’étaient tenues en 1819 et 1833.
[197] Lettre de Metternich, chancelier d’Autriche, citée
par François Guizot dans Mémoires pour servir à l’histoire de mon temps, tome
huitième, Michel Lévy frères, Paris, 1867.
[198] Chef d’état-major général.
[199] Cité par Etienne Eggis dans Pierre Moehr ou la vie
d’un ouvrier fribourgeois à l’époque du Sonderbund. Publié en feuilleton
dans la Presse, à Paris, à partir du 3 décembre 1851, cet ouvrage a
été édité par les soins de Martin Nicoulin, directeur de la Bibliothèque
cantonale et universitaire de Fribourg, éditions La Sarine, Fribourg, 1994.
[200] Cité par le colonel Édouard Burnand dans son article Souvenirs
personnels de la campagne du Sonderbund, publié par la Revue historique
vaudoise, 32 e année, n° 6, juin 1924.
[201] Les assassins furent retrouvés et passèrent aux aveux.
Traduits – le 9 février 1848, soit dix ans après les faits –
devant le Conseil de guerre siégeant à Berne, ils furent déclarés non coupables
et acquittés.
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