Sur ordre royal

refermant doucement derrière elle.
    — Que vouliez-vous me dire ? demanda Roslynn àson époux qui se penchait sur le berceau et contemplait son fils avec un grand sourire.
    Il laissa le bébé et vint s’asseoir près d’elle, prenant ses mains dans les siennes, l’expression grave et sérieuse.
    — Roslynn, je vais vous faire la même promesse que celle que j’ai faite à mon frère aujourd’hui. Sur mon honneur, tel qu’il est après tout ce que j’ai fait, je ne vous mentirai plus jamais, à propos de rien.
    Elle lui sourit, les yeux étincelant d’amour, d’affection et de confiance.
    — Je n’ai pas besoin de promesses, Madoc ap Gruffydd, seigneur de Llanpowell. Je vous crois. J’ai confiance en vous et… je vous aime.
    — Il y a une chose, par-dessus tout, que vous devez toujours croire, Roslynn-fy-rhosyn, dit-il en l’enlaçant. Je vous aime. Je vous aime de tout mon cœur, et je vous serai toujours fidèle et loyal aussi longtemps que je vivrai.
    — Comme je vous aime, Madoc ap Gruffydd, et vous serai toujours loyale et fidèle jusqu’à mon dernier jour.
    — Alors, j’ai tout ce qu’un homme peut désirer, murmura Madoc en l’attirant à lui.
    — Et je suis aussi heureuse et comblée qu’une femme peut l’être, chuchota Roslynn en levant la tête pour recevoir son baiser. Madoc-fy-cariad.
    Il sourit en lui caressant la joue et en passant son pouce sur ses lèvres.
    — Madoc-mon-amant, répéta-t-il. Voilà qui me plaît.
    — J’ai demandé à Bron comment cela se disait en gallois.
    — Dieu merci, vous ne l’avez pas demandé à oncle Lloyd, dit-il en riant doucement, et en la serrant contre lui.
    Pendant ce temps, le petit Mascen ap Madoc ap Gruffydd, protégé et entouré par leur amour, continuait à dormir paisiblement.