Une histoire du Canada
of Canada », dans Mcilwraith et Muller, North America : Historical Geography, p. 363.
11. il faut aussi parachever le tronçon de l’Île-du-Prince-édouard de l’intercolonial, incomplet au moment de l’adhésion de l’île au Canada en 1873. L’historien du Canadien national, créé plus tard, parlera d’un « projet stupide dès le départ », superflu étant donné la disponibilité du transport maritime, coûteux à construire et ruineux à exploiter, puisqu’il en coûte 1,44 $ pour obtenir un dollar en recettes : stevens , Canadian National Railways, p. 98. stevens donne une description particulièrement colorée du favoritisme et de la corruption qui caractérisent l’exploitation de l’intercolonial : ibid., p. 99–105.
12. Ce phénomène est décrit par le sociologue français andré siegfried dans son ouvrage, Le Canada ; Les deux races ; Problèmes politiques contemporains, Paris, Colin, 1906. traduit en anglais en 1907 et republié dans cette langue en 1966.
voir en particulier le chapitre 20.
13. On ne saurait manquer l’analogie avec le secteur militaire ; en réalité, l’armée est la première organisation de grande envergure créée au Canada.
Mais on inculque aussi les qualités de l’organisation à grande échelle aux ingénieurs dans leur formation et ce dont les chemins de fer ont besoin pour leur construction et leur entretien, ce sont des ingénieurs qualifiés. voir alfred Chandler, La main visible des managers : une analyse historique ; traduit de l’américain par Frédéric Langer ; Paris, economica, 1988.
14. voir l’excellente analyse de ian drummond , Progress Without Planning : The Economic History of Ontario, toronto, University of toronto Press, 1987, p. 114-115.
15. eugene Forsey, Trade Unions in Canada, 1812–1902, toronto, University of toronto Press, 1982, p. 27.
16. norrie et Owram, dans History of the Canadian Economy, p. 383, soulignent que
« l’intégration continentale qui marquait le monde ouvrier suivait, précédait même, celle que l’on pouvait constater dans le monde des affaires ».
17. Citation dans ibid., p. 47. L’auteur fait référence à une grève du Grand tronc en 1876.
18. drummond , Progress Without Planning , p. 242-243.
19. Ben Foster, dans A Conjunction of Interests, Business, Politics and Tariffs 1825–1879, toronto, University of toronto Press, 1986, chapitre 10, décrit ce processus.
Le compromis le plus notable sur le plan des tarifs concerne le charbon, que l’Ontario souhaite importer de son voisin, les états-Unis, et que le Cap-Breton, qui produit du charbon, souhaite voir exclu. il en résulte un tarif assez important quoique non prohibitif, qui vient enrichir le trésor fédéral.
20. sur le plan juridique, le régime des pêches en revient à celui de la Convention de 1818, qui interdisait aux américains l’accès aux zones de pêche intérieures canadiennes ; c’est-à-dire à l’intérieur de la limite reconnue de 3 milles (4,8 kilomètres) de zone de compétence nationale. Cela n’empêche pas nécessairement les occupants des bateaux américains de faire escale dans noTes
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des ports canadiens, d’y franchir les douanes, puis d’acheter des fournitures canadiennes, dont des appâts. À ce sujet, voir C.C. tansill, Canadian-American Relations, 1875–1911, Gloucester, Mass., Peter smith, 1964, réimpression de la version originale de 1943, p. 23–25.
21. arthur silver, The French-Canadian Idea of Confederation, 1864–1900, 2e éd., toronto, University of toronto Press, 1997, p. 228.
22. voir Mark McGowan, The Warning of the Green : Catholics, the Irish and Identity in Toronto, 1887–1922, Montréal et Kingston, McGill-Queen’s University Press, 1999, p. 132 : « entre 1887 et 1922, les écoles catholiques sont déterminées à former des chrétiens vertueux et de bons citoyens du Canada et de l’empire. »
10. ExpLOSiOn ET mARASmE, 1896-1914
1. « Le ciel est bleu, l’enfer est rouge. » Les couleurs des partis canadiens sont demeurées les mêmes : rouge pour les libéraux et bleu pour les conservateurs, à l’inverse des couleurs des partis de gauche et de droite aux états-Unis. de création plus récente, le nouveau Parti démocratique a opté pour l’orange et le défunt Crédit social pour le vert.
2. La population totale en 1913 est évaluée à 7,6 millions d’habitants.
3. il est intéressant de noter que c’est l’impérialiste George Parkin qui a relevé ces faits,
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