Une histoire du Canada
178.
15. Le Haut-Canada a permis l’émancipation des esclaves en 1793, quoique graduellement. en 1833, le Parlement britannique adopte une loi interdisant l’esclavage au sein de tout l’empire britannique, qui entre en vigueur en 1834.
16. en vertu de la constitution américaine, chaque état est représenté également au sénat. en 1850, après l’entrée de la Californie, il y a quatorze états esclavagistes et quatorze états non esclavagistes.
17. Une lettre d’un américain d’expérience démontre ce à quoi on pouvait s’attendre. « On a consacré pas moins de cinquante mille dollars à l’adoption d’un projet de loi visant à établir une ligne de bateaux à vapeur », informe-t-on le gouvernement canadien en décembre 1850 : annexe confidentielle à lord elgin, gouverneur général à lord Grey, secrétaire colonial, 4 décembre 1850, dans doughty, La collection Elgin-Grey , vol. 2, p. 753. voir aussi alfred eckes, Opening America’s Market :US Foreign Trade Policy Since 1776 , Chapel Hill, University of north Carolina Press, 1995, p. 67.
18. L’accès aux pêcheries signifie la permission de pêcher et de sécher la prise sur la rive. La pêcherie britannique est visée en vertu de l’article i et la pêcherie américaine en vertu de l’article ii.
19. en vertu du traité Webster-ashburton de 1842, une personne peut être extradée d’un pays à un autre afin de subir un procès, en autant que le crime pour lequel elle est accusée est commun aux deux pays. L’esclavage n’existant qu’aux états-Unis, les propriétaires américains ne peuvent pas avoir recours au traité pour sortir des esclaves du territoire britannique.
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20. stuart, United States Expansionism , p. 175-176.
21. G. r. stevens, History of the Canadian National Railways , new York, Macmillan, 1973, p. 46-47.
22. e. G. Hornby, cité dans stevens, Canadian National Railways , p. 48
23. deux Canadiens se méritent la nouvelle Croix de victoria, la récompense la plus prestigieuse pour bravoure devant l’ennemi – une à Balaclava en 1854
(une bataille rendue célèbre par la charge de la Brigade légère) et une à Lucknow en 1857.
24. stuart, United States Expansionism , p. 177. Un éditorialiste décrit les américains britanniques comme « intrépides et économes, et semblables à notre population anglo-saxonne et anglo-celte », somme toute, de parfaits américains.
25. Lettre de disraeli au premier ministre lord derby, 30 septembre 1866, cité dans Bourne, Britain and the Balance of Power , p. 294.
9. ExpAnSiOn ET DéSiLLUSiOn
1. il est impossible de donner un chiffre très précis de la migration au-delà de la frontière canado-américaine, extrêmement poreuse, pour cette période ; celui de deux millions constitue une approximation dérivée par david Corbett, Canada’s Immigration Policy, toronto, University of toronto Press, 1975, p. 121.
2. selon le Dictionnaire biographique du Canada, scott est originaire d’irlande du nord et sans le moindre conteste un Orangiste. Les Orangistes enjoignent Macdonald de « venger sa mort » et ce dernier, qui n’est pas le plus assoiffé de sang des hommes, n’a d’autre choix que de se conformer à cette requête. en fait, jusqu’en 1885, Macdonald fera de son mieux pour contrôler riel plutôt que de l’exterminer.
3. Walter russell Mead, Special Providence : American Foreign Policy and How It Changed the World, new York, routledge, 202, p. 117, souligne que « le Canada a servi d’otage pour compenser l’attitude des Britanniques en amérique du nord ».
4. aux états-Unis, les attitudes à l’égard de la Grande-Bretagne sont complexes et non uniformes, loin s’en faut, à cette époque comme plus tard.
5. stevens , Canadian National Railways, p. 94.
6. doug Owram, Promise of Eden : The Canadian Expansionist Movement and the Idea of the West, toronto, University of toronto Press, 1980, p. 176.
7. Miller, Skyscrapers Hide the Heavens, p. 187.
8. L’ouvrage le plus connu et qui fait le plus autorité à propos de riel est celui de George F.G. stanley, The Birth of Western Canada, toronto, University of toronto Press, 1960 ; édition originale en 1936), mais il en existe beaucoup d’autres, aussi bien savants que populaires.
9. John Palliser a arpenté les plaines du sud du Canada en 1858-1859 ; il a aussi repéré des terres adaptées à l’élevage.
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UnE HIsTOIRE dU Canada
10. Graeme Wynn, « realizing the idea
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