Une histoire du Canada
destroyers proposée par Laurier peut sembler gigantesque. il ne fait aucun doute que les destroyers auraient été plus utiles en service d’escorte au cours de la Première Guerre mondiale qu’un ou deux cuirassés de plus dans la Grande Flotte.
43. À la défense des ministres britanniques, il faut ajouter qu’ils ne l’ont pas dit non plus à l’ensemble du cabinet britannique et encore moins au Parlement britannique : pourquoi donc en feraient-ils part à Borden ?
11. BRiSER LE mOULE, 1914-1930.
1. eric arthur, cité dans Kalman, History of Canadian Architecture , vol. 2, p.
738. Kalman indique que l’édifice sun Life est « un des nombreux édifices canadiens revendiquant le titre du plus gros ou du plus haut édifice de l’empire britannique ».
2. Statistiques historiques du Canada , 2e édition, tableaux d 125, Y 235 et Y 241.
3. Les lecteurs informés élèveront des objections en citant le cas de John diefenbaker, baptiste et abstinent. néanmoins, diefenbaker était connu pour être un buveur occasionnel de bière.
4. La Loi est destinée à donner des pouvoirs d’urgence au gouvernement. Laurier recommande qu’elle soit rédigée dans un style détaillé et non spécifique. La Loi permet au gouvernement fédéral de légiférer par décret comme il le juge approprié pendant un état de guerre.
5. À ce stade, Bourassa est un mélange bizarre de ferveur religieuse, de nationalisme canadien et de « bon gouvernement », ce qui signifie la fin des anciens systèmes de corruption, qu’il associe à juste titre aux libéraux noTes
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de Laurier. en réponse, les libéraux appellent le journal de Bourassa et les autres journaux similaires « la bonne presse », dans ce contexte-ci, de manière péjorative.
6. en 1914, « les alliés » sont la Grande-Bretagne, la France, la russie, la Belgique et la serbie, avec l’ajout de l’italie en 1915 et de la roumanie en 1916. Leurs ennemis, connus sous le nom de « puissances centrales », sont en 1914 l’allemagne et l’autriche-Hongrie, auxquelles se joignent la turquie en novembre 1914 et la Bulgarie en 1915.
7. Granatstein, Canada’s Army , p. 55.
8. dans l’essai de robert Holland, « the British empire and the Great War », dans Judith M. Brown et Wm. roger Louis (dir.), The Oxford History of the British Empire , vol. 4, The Twentieth Century , Oxford, Oxford University Press, 1999, p. 130, une des erreurs réside dans l’affirmation selon laquelle le général sir arthur Currie, commandant du Corps canadien de 1917 à 1919 était « un officier professionnel avant la guerre ». en fait, Currie a été agent immobilier et officier de la milice. J. L. Granatstein, Canada’s Army, p. 94-95, fait observer qu’en 1916, la conception commune voulant que l’armée canadienne représente une force de citoyens « est pratiquement périmée » et que les soldats et les officiers sont devenus des professionnels à la suite d’événements pénibles.
9. 804 000 sur 7,2 millions.
10. Granastein, Canada’s Army , p. 57.
11. McGowan, The Waning of the Green , p. 244–246, indique que les évêques anglophones d’Ontario craignent que l’enseignement catholique dans son ensemble soit menacé par le ressentiment des Ontariens à l’égard de l’enseignement en langue française. À cette période, l’immigration des Canadiens français vers l’est et le nord de l’Ontario cause bien des préoccupations et certains soutiennent qu’elle met en péril le caractère anglophone et protestant de la province. À ce sujet, voir susan M. trofimenkoff, The Dream of Nation : A Social and Intellectual History of Quebec , toronto, Gage, 1983, p. 203–205.
12. Bill Waiser, Saskatchewan : A New History , Calgary, Fifth House, 2005, p. 73-74, 231-232, relate la réception d’immigrants non britanniques dans les Prairies, indiquant que la Grande Guerre accentue les différences entre les groupes ethniques et augmente les pressions en faveur de la conformité et de l’assimilation.
13. silver, French-Canadian Idea , p. 263–266.
14. Holland, « the British empire and the Great War », p. 126, fait la déclaration absurde selon laquelle Bourassa est séparatiste.
15. Les éditoriaux furieux d’un journal d’Ottawa, le Journal , contribuent à l’agitation d’une foule de soldats, qui s’élancent sur la scène. Un des promoteurs de Bourassa, a. C. Glennie, un Canadien anglais, est malmené ; le jour suivant, sa femme donne un coup de
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