Bücher online kostenlos Kostenlos Online Lesen
Vie et Paroles du Maître Philippe

Vie et Paroles du Maître Philippe

Titel: Vie et Paroles du Maître Philippe Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Alfred Haehl
Vom Netzwerk:
pas si je vous disais que l’un de vous peut être le père de
son grand-père, et pourtant, si vous croyez être les enfants de Dieu, c’est
facile à comprendre. (19-11-1894)
     
    Notre esprit a déjà des milliers et des milliers d’existences
successives. Les peines, les souffrances que nous avons sont des dettes que
nous avons contractées dans des existences antérieures. Nous pouvons obtenir,
soit par la prière soit en devenant meilleurs, du soulagement ; mais, pour
obtenir la rémission de notre dette, n’y comptez pas, car il est dit :
« L’enfant paiera les dettes du grand-père ».
    Vous n’irez pas au Ciel sans avoir payé toutes vos dettes.
(22-1-1902)
     
    Quand nous avons fait le mal, il reste derrière nous ou à côté
de nous. Or, comme faire le mal nous oblige à refaire le même chemin, nous le
retrouvons en repassant, grossi par notre première défaillance et plus
difficile à vaincre.
     
    Dans l’Évangile il est dit que nul n’entrera dans le Ciel s’il ne
renaît de nouveau et s’il n’est pur comme l’enfant qui vient de naître. De deux
enfants, l’un est une « tête brûlée », l’autre est sage.
    Le premier fera beaucoup de sottises et, malgré toutes les
réprimandes qu’on lui fera et les pardons qu’il demandera, il retombera
toujours dans son péché jusqu’à ce qu’il vienne et revienne beaucoup de fois
pour devenir sage. Je vous le déclare, l’enfant qui vient de naître est
beaucoup plus coupable qu’à sa mort parce que pendant sa vie il a payé des
dettes qu’il avait à sa naissance. Seulement l’Évangile dit qu’il faut être pur
comme l’enfant qui vient de naître, parce que vous croyez tous que le
nouveau-né est pur. Il parle alors comme vous croyez et comme vous pouvez
comprendre. (13-2-1897)
     
    Quand un enfant meurt après le baptême, on dit qu’il va au Ciel.
Eh bien ; non. Il vaudrait mieux qu’il vive jusqu’à quatre-vingts ans, car
il aurait le temps de souffrir, d’avoir des ennuis, des tribulations et alors
il paierait un peu ses dettes. (2-4-1903)
     
    Tout être sort plus pur de la vie qu’il n’y est entré, qu’il ait
fait le bien ou le mal. L’enfant arrive ici chargé de mille crimes ; sa
vie est une épuration ; bien ou mal sont utiles et il meurt, après quelque
temps d’action, meilleur qu’il n’était.
     
    Il y a des êtres, des anges, qui n’ont pas encore été créés et
qui n’ont pas chuté, mais qui chuteront.
    Eh bien ! Ils sont moins avancés que n’importe quel homme
pourvu qu’il ait fait une existence. (22-1-1901)
     
    Le progrès a lieu par cycles ; il reproduit une spirale
montante. L’homme quitte le droit chemin, puis, quand il a souffert de ses
incartades, il revient à son point de départ pour monter plus haut.
     
    Tout ce que l’âme a acquis de lumière dans une incarnation, elle
le garde à l’incarnation suivante.
     
    Il n’y a que l’erreur, les fausses opinions qui disparaissent,
car la vérité ou la Lumière est le pain de l’âme ; elle s’en nourrit et ce
qu’elle a acquis ne peut lui être ôté. (16-5-1897)
     
    On ne revient jamais en arrière ; on change de route, voilà
tout.
    L’esprit avancé peut revenir dans un corps arriéré. Plus
l’esprit est avancé, plus il saura ce qu’il a à faire et plus il aura à faire.
(l-1-1897)
     
    Nous revenons avec les passions que nous n’avons pas combattues.
Quand on revient, on a la même figure que la fois précédente ; on ne peut
se changer que sur la terre.
     
    La personnalité que nous avons eue a une importance en ce sens
que, si un être a, dans une incarnation, commis un crime sur une femme par
exemple, il reviendra femme subir le même affront et le même crime qu’il a fait
subir autrefois. Il y a donc un rapport même entre nos personnalités
successives.
     
    Nous avons toujours le même corps en ce sens que, quand nous
revenons, nous reprenons notre corps au point même où nous l’avons
laissé ; s’il était à X, nous le reprenons à X et pas à X’.
     
    Une naissance demande une mort. Il est bien des êtres considérés
comme vivants qui sont déjà morts ; des vieillards tombés en enfance, par
exemple.
    Leur âme est déjà employée ailleurs.
    Il y a des êtres qui n’ont pas encore entièrement quitté cette
terre ; seules leurs facultés sont affaiblies sur le déclin de leur vie et
déjà ils sont réincarnés.
    Si bien que, lorsque la personne meurt, sa nouvelle

Weitere Kostenlose Bücher