Vie et Paroles du Maître Philippe
que
nous le retrouvions ; car, je vous l’atteste, notre corps est de toute
éternité et nous ressusciterons. (10-9-1901)
Il est écrit : Il y en a qui ne mourront pas qu’ils n’aient vu
le règne de Dieu revenir avec puissance.
Avec puissance, oui ; mais pas avec éclat. Il faut savoir à
qui cela a été dit. Cela a été dit à des êtres détachés, des êtres qui, n’ayant
pas d’attaches à la terre, devaient passer de l’autre côté sans s’apercevoir
qu’ils quittaient celui-ci. (27-1-1897)
– Mais ce côté et l’autre, n’est-ce pas toujours le même
côté ?
– Oui, avec des rideaux qui séparent.
L’homme n’a pas le droit de faire brûler son corps à sa mort. Il
faut rendre à la terre ce que la terre nous a prêté ; c’est à elle de
transformer le cadavre comme elle l’entend. Deux mètres de terre suffisent pour
purifier les émanations du cadavre. Si l’on brûle par accident, c’est autre
chose. La terre prêtera des corps à ceux qui en ont besoin, mais ceux qui se
seront fait brûler attendront très longtemps avant de pouvoir revenir.
Un grain de blé revient immédiatement, tandis qu’un grain brûlé
ne pourra revenir qu’au bout d’un temps immense. (Octobre 1904)
Paix sur les morts.
Ne vivez pas avec les morts ; ne parlez pas toujours des
morts, car ce sont des absents qui ne peuvent pas se défendre. (8-12-1902)
Ne rappelez jamais ce qu’un mort a pu dire ou faire de
mal ; vous le mettriez à la torture en mettant dans la lumière ce qui a
été mis dans les ténèbres.
Voilà pourquoi l’Écriture vous dit de laisser les morts
tranquilles. (21-1-1895)
Vous travaillez plus pour le Ciel en vous corrigeant de vos
défauts qu’en priant pour les morts. (8-12-1902)
Les vivants ont besoin de plus de prières que les morts.
(2-4-1903)
Le suicide
La mort ne brise pas les chaînes qui sont à nos jambes. La mort
ne délivre pas.
Celui qui se suicide pour mettre fin à ses malheurs se trompe, car
il lui faudra revenir expier sa faute et remplacer le temps abrégé. Il ne faut
pas lui jeter la pierre, car on ne sait pas quelle était sa souffrance.
(21-6-1899)
Bien des suicides ne sont que le châtiment fatal d’êtres qui ont
commis un assassinat et à qui il est donné de payer ainsi leur dette.
Si l’on pousse quelqu’un au suicide en lui faisant de gros
ennuis, on passera par la même peine. (12-2-1901)
LA REINCARNATION
Je ne sais si vous croyez à la réincarnation. Vous êtes libres
d’y croire. Ce que je sais, c’est que je me souviens d’avoir existé, d’être
parti et revenu et que je sais quand je repartirai. Mais y a-t-il rien qui
montre davantage la justice de Dieu que ce temps qu’Il nous donne pour racheter
nos fautes ;
Et pourquoi, sans cette justice, telle personne serait-elle plus
heureuse que telle autre, plus intelligente ou plus disgraciée ;
(27-11-1895)
Je sais que nous revenons, je vous ai donné des preuves
irréfutables qu’après la mort tout n’est pas mort. L’âme est bien plus âgée que
le corps, par conséquent nous revenons en ce monde payer nos dettes, puisqu’il
faut que tout se paye. Je voudrais bien qu’il y ait quelqu’un ici qui puisse me
prouver que l’on ne revient pas. Je vous dis qu’on revient, vous pouvez me
croire ; ce que je vous dis est la vérité. (Septembre 1898)
La véritable résurrection de la chair et la seule, c’est la
réincarnation ; cela explique tout.
Si l’on ne croit pas à la réincarnation, il est impossible
d’expliquer ces deux paroles du Christ : « La septième génération ne
passera pas sans que tu paies tes dettes jusqu’au dernier iota. Tu n’arracheras
pas un cheveu à la tête de ton frère sans que cela te soit rendu ».
Par la pluralité des existences Dieu nous donne le temps de
devenir meilleurs.
Le bienfait se répand sur les descendants et aussi sur les
ascendants en ce que ceux-ci renaissent.
De là vient qu’ils bénéficient des bonnes œuvres faites,
puisqu’il est écrit que les petits-enfants paieront les fautes de leurs
grands-parents. C’est pourquoi l’on voit venir au monde des enfants bien
constitués ou malades et infirmes ayant bien souvent des qualités ou des
difformités extraordinaires.
Tout ce que je vous dis là doit ennuyer beaucoup d’entre vous,
mais je m’adresse aux plus âgés, quoiqu’ils puissent être les plus jeunes. Vous
ne me comprendriez
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