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Vie et Paroles du Maître Philippe

Vie et Paroles du Maître Philippe

Titel: Vie et Paroles du Maître Philippe Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Alfred Haehl
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conseil, elle est dans la
demeure du démon ; c’est lui qui l’a envoyée pour nous tenter.
     
    Chaque être a pour le tenter, un être proportionné à son degré
d’avancement et, quand on est très cuirassé, il vient un démon pour nous dire :
    « Voyons un peu tous les deux, fais tel
miracle ! »
    Et vous répondez :
    « Non, je ne puis pas le faite ».
    Parce que, quelle que soit la force que vous ayez, vous ne devez
rien faire pour les curieux. Alors il vous répond :
    « Eh bien ; moi, je te donnerai de quoi le faire si tu
veux ». Et il vous prouve qu’il peut le faire. Voilà la grande tentation
qui va grandissant et à laquelle il faut résister.
     
    Le Ciel ne vous tiendra pas compte des tentations ; vous
serez jugés sur vos paroles, vos actes, vos intentions. (22-1-1902)
Les jugements humains
    Les chemins tracés par la Nature sont nombreux et variés ;
ils doivent être tous suivis par des êtres différents, les rôles ingrats comme
les beaux. Ne jugez donc personne.
     
    Si la créature n’est pas parfaite, c’est donc que Dieu l’a voulu
ainsi. Il a été dit : « Tu ne jugeras point le Seigneur ton Maître ».
Juger la créature, c’est juger le Seigneur. (18-2-1902)
     
    Nous ne nous connaissons pas nous-mêmes, comment voudrions-nous
juger les actes ;
    Il faut se connaître soi-même avant de chercher à connaître les
autres. Quand on se connaît, on n’a plus envie de juger les autres.
     
    Nous n’avons pas le droit de traiter quelqu’un de fou.
(8-1-1895)
     
    Si vous ne jugez pas autrui, vous ne vous exposez pas à faire
comme lui. Si un jeune homme fait un faux pas et vient vous demander secours et
si vous le jugez et lui refusez, il faudra qu’il soit commis la même faute par
vos petits-enfants.
    Mais si, tout en conservant votre pensée intime de le juger mal,
vous n’en faites pas cas et le secourez comme un autre de vos frères, il vous
en sera tenu compte comme si vous soulagiez ce frère sans le juger.
    Nous demandons à grandir et si, en grandissant, nous ne faisons
pas des efforts pour chasser le mal qui est en nous, il grandit aussi et c’est
pour cela que, si nous voyons un grand coupable et nous disons ;
« C’est un grand coupable », nous le jugeons et nous n’irons dans le
Ciel que lorsque nous aurons passé par là, que l’on aura dit la même chose de
nous, Il mérite la pitié plutôt que le blâme. (14-3-1895)
La médisance
    Il ne faut pas médire, c’est offenser Dieu, car le prochain a en
lui, comme nous, une étincelle de Dieu ; au contraire, il faut faire son
possible pour ramener dans le droit chemin ceux qui sont en retard. (28-1-1895)
     
    Quelquefois, lorsqu’on est près de certaines personnes, on sent
quelque chose qui nous entoure, nous gêne et nous oppresse ; cela tient
souvent à ce que ces personnes viennent de dire du mal de leur prochain ou d’en
laisser dire devant elles sans prendre sa défense, d’où le sentiment de
malaise.
    Il ne faut jamais jeter la pierre à personne pour quelque motif
que ce soit. (18-6-1895)
     
    Celui qui jette une pierre au prochain se la jette à lui-même.
     
    Il vaudrait mieux prendre un poignard que de se servir de la
langue pour faire du mal. (20-3-1901)
     
    Nous ne pouvons dire du mal que si la personne est
présente ; mais, comme nous ne sommes pas assez courageux, nous ne le
ferons pas. (4-1-1895)
     
    Les mots partent vers ceux auxquels ils se rapportent et vont
agir sur eux. Le verbe humain a ainsi une grande puissance. Mais, en même
temps, la vie des mots tend à revenir vers celui qui les a émis et vers qui
elle est attirée. Ainsi un mot dit de quelqu’un agit sur lui et vous crée un
lien avec lui.
    Cela montre comment le concours de deux personnes et des
intermédiaires et témoins est nécessaire pour réparer le mal qui a été fait.
     
    Quand on dit par exemple qu’un homme est avare, on met le pied
sur son chemin.
     
    Tous les êtres sont plus ou moins intelligents ; une
personne qui comprend mal, parle mal des autres, elle est semblable à un
demi-sourd. (22-11-1910)
     
    On nous rendra tout ce que nous faisons, cheveu pour cheveu. Si
vous pensez mal de votre prochain, vous vous créez un obstacle, et, si vous
exprimez vos pensées à quelqu’un, vous ne ferez qu’agrandir l’obstacle.
     
    Soyez un puits pour les fautes d’autrui.
    Commencez petit à petit à ne pas parler des absents ; il viendra
un moment où vous n’en aurez plus l’occasion et

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