Vie et Paroles du Maître Philippe
(24-5-1903)
Un homme travaille pour son patron. Pendant son absence il
s’amuse, Cet homme ne sera patron que lorsqu’il aura fait pour son patron,
pendant son absence, plus que s’il était présent. Alors Dieu le mettra patron.
Sans cela, il peut être patron, mais il ne réussira pas, parce que le moment n’est
pas venu. Il ne pourrait pas rester avec les autres patrons, il ne ferait pas
encore partie de leur famille. (14-11-1900)
S’il n’y avait pas de patrons, il n’y aurait pas d’ouvriers. Il
faut qu’il y ait un chef, des sous-chefs et des ouvriers. Il faut travailler
pour ses patrons de toutes ses forces.
Le devoir du contremaître est d’aider l’ouvrier inhabile et de
payer la perte qu’il cause, ou d’intéresser les patrons au sort du pauvre
inhabile.
Le patron doit payer l’ouvrier qui arrive en retard comme celui
qui arrive à l’heure, dans l’espoir que l’ouvrier aura honte et reviendra à de
meilleurs sentiments. (27-4-1903)
Un patron méchant est à plaindre, car il viendra un moment où,
non seulement il ne sera plus patron, mais il n’y aura point de travail pour
lui. (26-02-1902)
LA FAMILLE
L’amour filial
Promettez-moi de ne parler à vos parents qu’avec le plus grand
respect et remerciez tous les jours le Ciel de vous les conserver. Sinon un jour
vous serez enfant orphelin, obligé de tout devoir à des étrangers. (5-12-1902)
Le célibat
Le célibat n’a pas sa raison d’être pour nous puisque nous
devons mener une vie de souffrances pour l’avancement mutuel des deux sexes.
Le mariage.
La terre nous a prêté un corps, donc nous devons le lui rendre
pour être libres envers elle ; libre n’est pas le mot qui convient mais
admettons-le pour l’instant. Je veux dire que, la terre nous ayant prêté un
corps, nous devons le lui rendre en contractant mariage, et aider les âmes à
s’incarner en ayant une progéniture. Si nous ne pouvons pas par ce moyen, nous
devons adopter un ou plusieurs enfants délaissés. De cette façon nous rendons
ce qui nous a été prêté.
On ne se marie pas pour être heureux. Le Ciel n’envoie pas deux
anges pour se marier. Quand on est au bout du chemin, on n’a plus besoin de se
marier, à moins qu’on ne revienne. On a la femme qu’on mérite ; on n’est
libre de choisir qu’en apparence. On est trompé si on le mérite ; on peut
s’aimer toute la vie si on le mérite. (31-5-1904)
La jeune fille en se mariant épouse en même temps les défauts et
les qualités de son mari et un jour Dieu lui en demandera compte comme de ses
propres fautes. Il en est de même pour l’homme. (28-5-1902)
Il faut s’aimer beaucoup pour pouvoir se taire. Plus les âmes
s’aiment, plus leur langage est court.
Les enfants.
Peut-on refuser d’avoir des enfants ?
– Non ;
– Mais si c’est pour cause de maladie ?
– Le Ciel n’admet pas d’excuses ; Celui qui a envoyé la
maladie saura bien l’enlever quand il faudra. Et si avez beaucoup d’enfants, le
Ciel vous donne le nécessaire pour les élever. Le Ciel a mis au fond du cœur de
l’homme ses enseignements depuis le commencement et il n’admet pas d’excuses.
(14-11-1900)
Si vous avez des enfants qui ont un mauvais caractère, ne les
frappez pas pour les corriger, car les coups aigrissent le caractère. Après
leur avoir expliqué où les conduira leur conduite et leur avoir montré les
dangers de la voie où ils s’engagent, dites-leur : « Marche ! »
Et alors commencez par vous améliorer vous-mêmes, car, en vous améliorant, vous
améliorez ceux qui sont autour. Un jour ils vous rendront ce que vous aurez
fait pour eux. (5-7-1903)
On n’a jamais, qu’on soit père ou mari, que ce qu’on doit avoir
comme enfants ou épouse, bons ou mauvais. Il faut donner le bon exemple,
essayer de modifier par la persuasion, par la raison, etc., mais ne jamais
sévir par correction brutale, coups, violence. Entre supporter ce qui
personnellement vous est pénible, et supporter que le mal grandisse chez la
personne, il y a confusion de mots, mais opposition d’idées. Il faut supporter
la première situation, et tout faire, sauf la brutalité, pour empêcher que le
mal grandisse. (10-1-1904)
Le Divorce
Souvenez-vous que vous êtes unis et que ce lien subsiste
par-delà la mort. Ne vous séparez jamais, quoi qu’il arrive.
On ne peut et ne doit divorcer sous aucun prétexte, même d’un
commun accord, car ce qui
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