Vie et Paroles du Maître Philippe
l’opération et que le malade meure quand même, il
mourra guéri, c’est-à-dire qu’en revenant il n’aura plus cette maladie,
(6-2-1904)
Quelquefois l’esprit peut demander que le corps ne guérisse pas,
afin de souffrir encore.
L’hérédité
Parfois dans une même famille tous les enfants sont atteints de
la même maladie. C’est une façon de payer les dettes. L’Évangile vous dit bien
que les petits-enfants paieront les dettes des grands, parents jusqu’à la
cinquième génération et quelquefois jusqu’à la septième. (16-4-1896)
C’est une erreur de croire que les maladies sont héréditaires.
Ce qui est héréditaire, c’est le mal moral commis par un membre d’une famille,
lequel est obligé de revenir payer sa dette ou expier sa faute. Mais il faut
pour cela que les témoins de cette faute soient présents, sinon le pardon même
de cette faute serait sans valeur. Celui qui vient pour expier une faute obéit
à une force irrésistible, rien ne pourrait l’en empêcher.
La folie
La plupart des cas de folie ne sont que des possessions. Je vous
en donnerai une comparaison.
Supposez une maison que l’on vient de bâtir ; elle est vide
en apparence, mais en réalité des esprits y font leur demeure et, si vous y
alliez une nuit vers minuit, vous vous en apercevriez peut-être.
Qu’un locataire vienne alors s’y installer un jour, si la maison
pouvait parler elle dirait : « On change continuellement ici ; le
précédent habitant était mieux » ; et que dirions-nous de la maison ?
Qu’elle est folle. Le fou de même est sincère et dit ce qu’il sait. Il pense,
sent et voit successivement tout ce qu’il dit, mais il oublie aussitôt et passe
à un autre sujet. Nous qui ne voyons rien nous appelons cela de la folie.
L’exorcisme
Celui qui veut exorciser un possédé, guérir un être possédé par
de mauvais esprits en leur commandant de sortir est semblable à un soldat qui
dans une caserne voudrait commander à ses camarades.
S’il donnait un ordre, on commencerait par en rire ; s’il
insistait, ceux de ses camarades à qui il commanderait ainsi commenceraient à
l’attaquer et lui feraient subir une brimade, tandis que si un officier donnait
le même ordre, tout s’exécuterait immédiatement. Il en est de même dans le
monde des esprits.
La médecine divine
Il n’y a que le Ciel qui puisse accorder du soulagement. Tout
soulagement obtenu par un autre moyen que par le Ciel se paiera soit par la
maladie, soit par la souffrance, soit par la désorganisation. (22-1-1902)
Pour guérir les malades, il faut les connaître depuis plusieurs
siècles, lire sur leur front et dans leur cœur et pouvoir leur dire :
« Allez, vos péchés vous sont remis. » Pour cela il ne
faut pas avoir peur de descendre comme font les racines d’un arbre, et vous aurez
un côté dans le Ciel et l’autre dans le tréfonds. La Vie, l’Amour et la Lumière
étant en vous, vous saurez tout et vous pourrez agir comme bon vous semblera.
(24-3-1903)
C’est cette manière qu’on emploie ici (séances).
C’est la plus simple et la plus difficile.
Je n’agis ni par magnétisme ni par passes.
Je passe devant vous, vous me dites ce que vous avez ; au
moment où vous m’expliquez ce que vous ressentez il se passe quelque chose de
surnaturel en vous et, si mon âme entend vos paroles, vous êtes guéri
sur-le-champ. (5-7-1896)
Si vous aviez la charité, vous obtiendriez le soulagement et la
guérison de ceux qui souffrent.
Il n’y a qu’à demander à Dieu. Avec la confiance et la foi on soulèverait
des montagnes. Ne l’avez-vous pas lu aussi dans l’Évangile ? (30-11-1893)
Pour soulager les malades il faut demander à Dieu le pardon de
leurs fautes et, au même instant, l’âme se sent réconfortée et le corps s’en
trouve par la suite soulagé. Si l’on avait la foi, on se soulagerait tous les
uns les autres. (5-11-1889)
Quand on demande pour un malade, le Ciel accorde en proportion
de l’actif du malade et de la personne qui demande. Le malade sera guéri ou
soulagé, ou on lui donnera du courage pour supporter son mal.
Le Ciel ne saurait guérir sans laver, sans pardonner et effacer
les fautes. (6-2-1904)
Les maladies peuvent se guérir pourvu que les malades le
veuillent bien ; mais souvent ils se refusent à reconnaître qu’ils ont pu
faire le mal et à demander pardon. Ils se croient purs, parfaits, sans
reproche.
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