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Vie et Paroles du Maître Philippe

Vie et Paroles du Maître Philippe

Titel: Vie et Paroles du Maître Philippe Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Alfred Haehl
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faire un bon soldat, il faut aller au feu, pour
comprendre le mal de votre frère, il faudrait le sentir vous-mêmes. Ne
sommes-nous pas condamnés aux travaux forcés à perpétuité ? Et que de
souffrances il faut endurer pour épurer l’âme et le corps, car le corps aussi a
besoin de se purifier. (26-12-1893)
     
    Le corps doit être brûlé fibre à fibre, purifié par le feu, pour
que l’âme puisse emmener avec elle les âmes de ces fibres et former ainsi un
tout. C’est pour cela que le Christ dont tout le corps était venu à la Lumière
pouvait se former un corps à l’instant où Il le voulait ; il ne restait
dans le tombeau rien que la nourriture qu’Il avait prise à la terre.
    Ce qui peut nous conduire à la perfection, c’est le feu.
Personne ici-bas n’est parfait. Il n’y a que le feu qui puisse nous purifier.
(21-1-1895)
     
    Il y a une chose que je puis vous affirmer, c’est que depuis
qu’il y a des hommes il n’y a pas une seule personne qui, de l’autre côté,
n’ait été satisfaite à l’idée des souffrances qu’elle avait eu à supporter.
     
    Les personnes qui auront beaucoup souffert, lorsqu’elles iront
de l’autre côté, pourront tout de suite soulager et, déjà de ce côté, une
personne qui a beaucoup souffert avec résignation peut commander au mal et, en
s’approchant d’un malade, dire : « J’ordonne au mal de s’éloigner »,
et il s’éloignera. (7-1-1894)
     
    Pour arriver à commander aux animaux, aux plantes et à la
matière, il n’y a qu’un chemin qui est la souffrance ; mais pour en
arriver là, la route est longue et la souffrance à supporter immense.
Les épreuves.
    Dieu a créé le vent pour fouetter l’arbre qui est sur la
montagne, et plus l’arbre sera fort, plus il sera secoué.
    Le vent peut renverser de petites plantes et ne pas renverser un
chêne ; mais, s’il devient plus fort, il renversera le chêne aussi. Il en
est de même de nous.
     
    S’il n’y avait pas de malheurs dans le monde, que la vie nous
paraîtrait courte, et qu’elle nous paraîtrait longue !
     
    La matière se révolte contre le malheur, mais l’esprit en
demande toujours davantage.
     
    Les épreuves que l’on subit en se révoltant ne sont pas comptées.
     
    Enrichissez-vous avec ce que vos frères repoussent, c’est-à-dire
avec les adversités, avec la misère, les épreuves. (21 -1-1901 )
     
    Nul n’entre dans le Ciel s’il ne connaît la misère de fond en
comble, s’il ne boit et mange le sang et le corps de Jésus, c’est-à-dire s’il
ne suit le chemin de la souffrance et de la douleur. (3-2-1896)
     
    Si vous voulez venir avec moi, il faut passer par les chemins
difficiles, par des ponts où il y a des planches pourries et vous n’aurez pas
le droit de refuser, pas même le droit de dire de cette planche : elle est
pourrie ; car vous devez compter sur Dieu qui vous dit de passer et, si
vous avez confiance, vous passerez, vous ne devez pas dire de cette planche
qu’elle est pourrie, parce que vous insulteriez à son antiquité et que vous,
vous avez dû passer par là ou vous y passerez.
    Il faut demander des épreuves si on n’en a pas, car plus tard
elles viendront plus fortes ; quand on sera habitué aux petites on en aura
d’un peu plus grandes et on les supportera avec un peu plus de courage. Nul
n’entrera dans le Ciel s’il ne connaît tout, s’il n’a pas tout appris avec le
temps et à ses dépens. (5-11-1889)
LES MALADIES
Leurs causes
    Pour connaître la cause des maladies, il faudrait se connaître
soi-même, c’est-à-dire savoir d’où l’on vient, où l’on est et où l’on va, ce
que nous ignorons entièrement pour le moment. Ce n’est que bien plus tard,
quand notre âme aura suffisamment travaillé, que nous pourrons le savoir.
(31-12-1894)
     
    Les maladies ne sont pas des punitions. Dieu ne punit pas. Ce
que nous appelons châtiment ou punition n’est qu’une difficulté logiquement
attachée à nos actes précédents.
    Si notre âme n’était pas malade, notre corps ne le serait pas
non plus. (4-12-1893)
Leur durée
    Une maladie peut durer plusieurs vies et n’être pas terminée à
la mort de l’homme. Il faut que le mal soit changé en bien.
    Si un malade meurt sous le bistouri, il reviendra estropié. Le
mal restera sous une forme latente. (Jambe : coxalgie ; bras : trop court
ou atrophié ; rein : il renaîtra bossu ou le deviendra, etc.). Mais, si
l’on demande au Ciel avant

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