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Alexandre le Grand "le fils du songe 1"

Alexandre le Grand "le fils du songe 1"

Titel: Alexandre le Grand "le fils du songe 1" Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Valerio Manfredi
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auprès de ton maître et dis 11~ ~ que cela ne m'empêchera pas de le tuer, si je le rencontre sl r le champ de bataille. "
    Et il poussa son cheval dans le c( urant.
    iDroit sur sa monture, le guerrier continua de surveiller I'~ ~olescent jusqu'à ce qu'il le voie se traîner sur la rive oppo s~ e et s'enfoncer dans la plaine en territoire perse. Alors il fit d IEni-tour et se dirigea vers son compagnon qui l'attendait P ~bablement non loin de là. La lumière de la-lune était de P us en plus forte; en se reflétant sur la couleur crayeuse du d ~ert, elle permettait de s'orienter facilement. Mais son com P gnon ne se montrait pas. Le lendemain, il ne le trouva pas davantage, malgré la lumière du soleil, tout comme le jour sui vant. Le désert l'avait englouti.
    ~" Ton fils …téocle a franchi sain et sauf la frontière de l'em ire perse, dit Alexandre en pénétrant dans la chambre de arsine, mais un des hommes que j'avais chargés de le suivre de le protéger n'est pas revenu.
    --Je suis désolée, répondit Barsine. Je sais combien tu tiens à tes soldats.
    --Ce sont des enfants pour moi. Mais je n'ai pas hésité à payer ainsi le prix de ta sérénité. Et comment le benjamin se porte-t-il ?
    --Il me soutient, il m'aime, il me comprend peut-être. Et is, les adolescents sont naturellement protégés: ils oublient ~e et plus facilement que nous.
    --Et toi ? Comment te sens-tu ?
    --Je te suis très reconnaissante de ce que tu as fait, mais ~a vie a irrémédiablement changé. Il est possible qu'une mère soit incapable d'être une vraie maîtresse: son coeur est occupé en partie par d'autres sentiments.
    ~---Veux-tu dire ainsi que tu ne souhaites plus me voir? "

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    l
    Barsine baissa la tête d'un air perdu. " Ne me fais pas souf frir, tu sais bien que je désire te voir chaque jour, à chaque ins tant, que ton éloignement et ta froideur me blessent. Je t'en prie, accorde-moi un peu de temps pour que je puisse me res saisir et construire dans mon coeur un abri pour mes souve nirs... je saurai ensuite t'aimer ainsi que tu le-souhaites
    "
    - Elle se leva et s'approcha de lui en l'attirant par ses charmes, sa beauté et son parfum: Alexandre prit son visage entre ses mains et l'embrassa. " Ne te désespère pas. Tu rever ras ton fils, et nous pourrons peut-être vivre tous en paix dans un avenir proche. "
    Il l'effleura d'une caresse et sortit
    Dans l'escalier il rencontra Séleucos qui le cherchait. " Un navire du général Antipatros vient d'arriver avec un message urgent. Le voici. "
    Alexandre l'ouvrit et le lut:
    Antipatros, régent du royaume, à Alexandre, salut !
    Les Spartiates ont rassemblé une a~mée. Ils marchent contre nos garnisons et contre nos alliés dans le Péloponnèse, mais ils sont encore seuls. Il est impor~ant qu'ils le restent. Fais du mieux que tu pourras pour que la situation n'évolue pas. De cette façon, jé n'aurai pas besoin d'aide. Ta mère et ta soeur se portent bien: il faudrait peut être que tu songes à de nouvelles noces pour Cléop‚tre.
    Prends soin de toi.
    " J'espère que le vieux t'a envoyé de bonnes nouvelles, dit Séleucos.
    --Pas vraiment. Les Spartiates nous attaquent: il est donc nécessaire de rappeler aux Athéniens qu'ils ont des devoirs envers nous. quand doisje recevoir la délégation de leur gou vernement ?
    -- Ce soir. Ils ont déjà remis à Eumène une note dans laquelle ils demandent la restitution des prisonniers athéniens capturés au cours de la bataille du Granique.
    --Ils n'ont pas perdu de temps. Mais j'ai bien peur qu'ils ne soient décus. quoi d'autre ?
    --Ton médecin Philippe suit la grossesse de l'épouse du roi Darius, mais il est très inquiet et il tient à ce que tu le saches J'ai compris. Dis aux Athéniens que je les recevrai au ~me des représentations et demande à Barsine de rejoindre reine dans ses appartements. Elle pourra peut-être lui être utile. "
    Il dévala les escaliers et retrouva Philippe, qui était en train de sortir de chez lui, suivi par deux assistants aux bras char ~és de médicaments.
    " Comment va la reine ? demanda-t-il.
    --Pas mieux que ces derniers jours.
    --Mais qu'a-t-elle ?
    --D'après ce que j'ai réussi à comprendre, le bébé s'est retourné et elle ne parvient pas à le mettre au monde. "
    - Le médecin se dirigeait vers la résidence qu'occupaient les femmes de Darius et leur cour.
    " Tu ne peux rien faire pour l'aider ?
    --Je pourrais faire beaucoup de choses, mais je crains qu'elle ne veuille

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