Amy, ma fille
Records, Outside Organization et Comic Relief, qui, à travers sa filiale américaine « America Gives Back », s’occupe de récolter des fonds aux États-Unis.
Matt Goss m’a proposé de faire sa première partie au Royal Albert Hall afin que je puisse reverser mon cachet à la Fondation ; le décès d’Amy l’a particulièrement touché, lui qui a perdu sa petite sœur Carolyn en 1988 suite à un accident de la route provoqué par un conducteur en état d’ébriété. John Taylor, de Duran Duran, qui souhaitait offrir davantage qu’un soutien financier, a proposé la création d’un centre de désintoxication ; cela prendra sans doute du temps, mais son réel intérêt pour les projets de la Fondation m’a beaucoup motivé. La mère de Robbie Williams, Jan, impliquée dans l’association caritative de son fils (« Give It Sum », également administrée par Comic Relief), nous a rencontrés pour discuter d’un partenariat.
Nous avons également reçu des dons exceptionnels émanant de particuliers. Michael Bublé s’est montré très généreux. Quand Tony Bennett et son label, Sony, nous ont versé la somme de cent mille dollars, je suis resté bouche bée. De par le monde, les fans d’Amy ont apporté leur contribution financière, qui, même si elles demeuraient modestes, nous ont beaucoup touchés. Cela me conforte dans l’idée que la vie d’Amy et sa musique resteront pour toujours gravées dans nos mémoires.
En plus des revenus générés par les ventes de disques d’Amy, d’autres organisations nous ont aidé à récolter des fonds. Fred Perry a décidé de maintenir les collections qu’elle avait dessinées pour l’automne 2011 et l’été 2012, et de reverser les commissions d’Amy directement à la Fondation. L’essentiel de ce travail avait été réalisé alors qu’elle vivait à Bryanston Square et j’étais impressionné par sa capacité à mettre sur papier ce qu’elle avait en tête. C’était l’un de ses nombreux talents.
En octobre 2011, Fred Perry nous a informés que les ventes des collections d’Amy avaient progressé de quarante pour cent par rapport à l’année précédente.
En novembre, la robe qu’elle portait sur la couverture de Back to Black a été vendue aux enchères par Kerry Taylor Auctions à la Galleria de Pall Mall, à Londres. Créée par le designer thaïlandais Disaya, elle avait été prêtée à Amy pour l’occasion, en 2006. Après son décès, Disaya a décidé de vendre cette robe et de reverser la somme à la Fondation. Évaluée par Sotheby’s entre dix et vingt mille livres, elle a été vendue quarante-trois mille deux cents livres au Museo de la Moda du Chili. Quelle somme ! J’ai exprimé toute ma reconnaissance à Diseya, qui était à mes côtés lors des enchères.
La Fondation a versé des centaines de milliers de livres à divers établissements britanniques ou étrangers, notamment à des hospices et centres de soins dédiés aux enfants et aux jeunes adultes en phase terminale. Citons par exemple le Chestnut Tree House, près d’Arundel, le Little Havens Children’s Hospice, à Rayleigh, dans l’Essex, l’association caritative Hopes and Dreams, dans l’Essex, et la LauraLynn House, à Dublin, le premier hôpital pour enfants en Irlande. Je me suis senti fier et heureux d’aider ces enfants au nom de ma fille.
Amy m’avait confié qu’elle voulait faire quelque chose pour les enfants de Sainte-Lucie. Janis mène aujourd’hui ce projet au nom de la Fondation, elle est actuellement en négociation avec le gouvernement pour mettre en place un programme à long terme.
La Fondation aide également New Horizons Youth Centre, situé dans le quartier de Euston, à Londres, en finançant une partie de ses projets musicaux destinés aux jeunes et son programme d’aide alimentaire en faveur des sans domicile fixe.
Avec l’Angelus Foundation, créée par l’auteur et journaliste radio Maryon Stewart après le décès de sa fille Hester, en 2009, des suites d’une absorption de GBL (cette drogue dite « légale »), la Fondation soutient les actions gouvernementales visant à sensibiliser les jeunes aux dangers de la drogue.
Je m’étais déjà entretenu avec des parlementaires et des membres du gouvernement du problème des centres de désintoxication pour les jeunes. J’ai rencontré Keith Vaz, député, chargé de l’enquête parlementaire du ministère de l’Intérieur, et James Brokenshire,
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