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Ben-Hur

Ben-Hur

Titel: Ben-Hur Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Lewis Wallace
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Lysippe   ; couleur, jaune.
    II. Un quadrige à Messala de Rome   : deux blancs, deux noirs, vainqueurs au cirque Maximus, où ils ont été présentés l’an passé. Conducteur   : Messala   ; couleurs   : écarlate et or.
    III. Un quadrige à Cléanthe, l’Athénien   : trois gris, un bai, vainqueurs de l’Isthme l’an passé. Conducteur   : Cléanthe   ; couleur   : vert.
    IV. Un quadrige à Dicaeus, le Bysantin   : deux noirs, un gris, un bai, vainqueurs cette année, à Bysance. Conducteur   : Dicaeus   ; couleur   : noir.
    V. Un quadrige à Admète, le Sidonien   : tous gris, trois fois présentés à Césarée, trois fois vainqueurs. Conducteur   : Admète   ; couleur   : bleu.
    VI. Un quadrige à Ilderim, cheik du désert   : tous bais, première course. Conducteur   : Ben-Hur, un Juif   ; couleur   : blanc.
    Ben-Hur, un Juif   !
    Pourquoi ce nom, au lieu de celui d’Arrius   ?
    Ben-Hur leva les yeux sur Ilderim   ; il comprenait maintenant la raison de son cri de surprise et tous deux arrivaient à la même conclusion   : Messala avait écrit cela.

CHAPITRE XXIX
    La foule qui remplissait ce soir-là les grandes artères d’Antioche, bordées d’arcades et brillamment éclairées, offrait une particularité dont un étranger eût été frappé. Chaque passant, ou peu s’en fallait, portait l’une ou l’autre des couleurs que devaient arborer les conducteurs des quadriges, engagés pour la course du lendemain. C’était par une écharpe, un ruban ou une plume, que l’on affichait ainsi ses préférences, suivant une coutume, aussi ancienne probablement que les courses elles-mêmes. Il fallait peu de temps pour se convaincre que trois couleurs dominaient   : le vert, le blanc et le mélange de rouge et or.
    La grande salle du palais, bâtie sur l’île, était brillamment éclairée par cinq énormes chandeliers, et la société qui y était rassemblée différait peu de celle que Messala venait de quitter, lorsqu’il écrivait sa lettre à Gratien. Le divan avait déjà son contingent de dormeurs et les dés tombaient en résonnant sur les tables   ; quelques jeunes gens se promenaient en long et en large, bâillaient et discutaient sur des sujets insignifiants. Il était évident qu’ils s’ennuyaient, car ils avaient terminé leur besogne du jour, comme le témoignaient leurs tablettes d’ivoire, sur lesquelles étaient écrits des paris nombreux. Ils pariaient sur les lutteurs, sur les coureurs, sur les boxeurs, sur tous les jeux du lendemain, excepté sur les courses de char.
    Cette exception provenait de ce qu’il ne se serait trouvé personne pour parier contre Messala, dont chacun dans la salle portait les couleurs. Nul ne songeait à la possibilité de sa défaite. N’était-il pas d’une habileté consommée   ? Ses chevaux n’avaient-ils pas gagné une Course au cirque Maximus et, surtout, n’était-il pas Romain   ? Dans un coin du divan, Messala lui-même était assis, entouré de ses admirateurs, qui l’accablaient de questions sur ce sujet.
    – Par Bacchus, je suis fatigué   ! s’écria un jeune patricien qui venait d’entrer et qui se jeta sur le divan, à côté de Messala.
    – D’où viens-tu   ? lui demanda celui-ci.
    – J’ai parcouru toute la ville, je n’y ai jamais vu foule pareille. On dit que nous verrons le monde entier au cirque, demain.
    – Les idiots   ! Ils n’ont jamais vu de courses présidées par César   ? Mais qu’as-tu donc remarqué d’intéressant, Drusus   ?
    – Rien, ah   ! si, j’ai rencontré une troupe de blancs, bannière en tête. Mais… Ah   ! ah   ! ah   !
    – Continue, Drusus, c’est cruel à toi de nous laisser ainsi en suspens, dit Messala.
    – C’était le rebut du désert et des mangeurs de tripes du temple de Jacob, à Jérusalem. Que pouvais-je avoir à faire avec eux   ?
    – Ne vous y trompez pas, s’écria un jeune écervelé, qui était entré en même temps que Drusus, il craint simplement de faire rire à ses dépens.
    – Parle donc, toi   !
    – Eh   ! bien, nous avons arrêté la procession et… et…
    – Nous leur avons offert un pari, interrompit Drusus. Et voilà qu’un individu s’avance et, ah   ! ah   ! ah   ! me prend au mot. Je tire mes tablettes. Qui est ton homme   ? lui dis-je. – Ben-Hur, le Juif. – Combien paries-tu   ? – Il me répond   : – Un, un… pardonne-moi, Messala, si je ne puis continuer, mais c’est trop drôle,

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