Byzance

d’or à Byzance.
    Spina  : Plate-forme centrale au milieu de l’Hippodrome ou d’un cirque romain.
    Stratège  : Commandant militaire et gouverneur général du thème.
    Strug  : Embarcation de rivière (en Russie).
    Stylite  : Celui qui passe sa vie sur une colonne.
    Symponos  : Administration financière de Constantinople.
    T
    Taghmata  : Armée composée de soldats de métier, regroupés en plusieurs corps (Scholae, Excubitores, Numéri, Hyknatoï).
    Taktika  : Ouvrage de stratégie, rédigé par Léon VI (886-912) dit le Sage, empereur byzantin.
    Térem  : Appartements réservés aux femmes dans les palais de l’ancienne Russie.
    Thème  : Territoire administratif dont le gouverneur est responsable de l’administration civile et de la défense.
    THÉOTOKOS  : Litt. « qui a enfanté Dieu » , la Sainte Vierge
    Topotérétès  : Officier sous les ordres du domestique.
    Torks  : Peuplades nomades turco-mongoles.
    Triconchos  : Salle du conseil du Palais impérial en forme d’hémicycle avec trois absides (ou conques).
    Triclinium  : Salle de cérémonie du Palais impérial.
    Turmarque  : Commandant d’une tourmaï (la tourmaï est formée de trois drongaï).
    Typicon ou Typica  : Charte de fondation d’un monastère, contenant son règlement intérieur.
    V
    Vanda  : Compagnie de deux cents soldats environ.
    Varègue : également appelés rus, varègue est le nom donné aux vikings exerçant sur la route de l’est. les varègues étaient des danois et surtout des suédois qui voyagèrent vers l’est depuis la scandinavie. Vivant du commerce, de la piraterie et s’offrant comme mercenaires, ils écumèrent le réseau fluvial de ce qui sera plus tard la russie, atteignant jusqu’à la mer caspienne et constantinople.
    Vestioprataï  : Négociant accrédité par les autorités byzantines pour le commerce de la soie.
    Vestitor  : Office subalterne du Palais impérial. À l’origine, celui chargé d’aider le basileus à se vêtir.
    Voukaloï  : Membre des chœurs de cérémonie.

Fiche d’identité
    Né à Pasadena, en Californie, le 28 février 1949, Michael Ennis suivit sa famille (son père était cadre supérieur dans une grande compagnie d’assurances) à Dallas (Texas) à l’âge de douze ans. Il y réside d’ailleurs toujours avec sa femme Ellen, productrice de télévision, et leur fille Arielle.
    De retour en Californie quelque six années plus tard, il partagea son temps entre les manifestations anti-guerre du Viêt-nam sur le campus de l’université de Berkeley et l’étude de l’histoire, pour laquelle il s’était pris de passion. Une fois sa licence en poche, il entreprit de visiter le vaste monde, l’Europe et l’Asie en particulier. En bon Américain, il vécut deux ans en exerçant les métiers les plus divers : concierge, ouvrier charpentier, peintre en bâtiment, plongeur dans une bonne douzaine de restaurants, docker enfin.
    De retour aux États-Unis, il passa son doctorat en histoire de l’art à l’université du Texas, à Austin, avant d’y enseigner cette discipline durant près de cinq ans.
    Bénéficiant d’une bourse de la fondation Rockefeller en 1975-1976, il mit au point différents programmes éducatifs pour le musée des Beaux-Arts de Dallas, l’un des plus riches des États-Unis, tout en travaillant sérieusement à son œuvre de peintre (ses toiles sont régulièrement exposées dans de nombreux musées et galeries de peinture).
    En 1977, Michael Ennis se vit attribuer le poste de critique d’art au Texas Monthly , le mensuel le plus prestigieux du sud des États-Unis, avant d’en être nommé rédacteur en chef adjoint. Il y couvrit un très grand nombre de domaines, du pétrole à l’humour, en passant par les faits de société et les problèmes de défense nationale, sans oublier la critique d’art, où ses articles lui valurent de nombreuses récompenses.
    C’est en 1989 qu’il publie Byzance , sa première œuvre de fiction, saluée comme un coup de maître par une critique américaine unanime.

Istanbul , Constantinople, Byzance. par Michael Ennis
    On a beau être blasé, arriver sur un boutre à Istanbul au lever du soleil, c’est un spectacle que l’on n’oublie pas. Surtout quand on est un Américain jeune et de peu d’expérience comme je l’étais quand j’ai débarqué à Üsküdar, un matin lumineux de mai 1972. Je ne connaissais à l’époque que le Texas et la Californie, États jeunes sinon neufs, et