Carnac ou l'énigme de l'Atlantide
de ce qu’on appelle la « Croix celtique »
qui, en Grande-Bretagne et en Irlande (et seulement là), est parfois très
ornementée. Un dolmen (taol-vaen , « table de
pierre ») est une grosse dalle de pierre supportée par trois ou quatre
piliers, autrefois recouvert d’un tertre artificiel, actuellement visible hors
sol par suite de la récupération de la terre composant le tertre. Une allée
couverte est une série de dalles reposant sur des supports, avec une chambre au
fond, parfois des chambres latérales, et sous un tertre artificiel. Une allée
couverte peut être simple, droite, coudée ou avec plusieurs chambres funéraires
au fond. Une chambre funéraire sous tumulus est un simple tombeau sous un
tertre artificiel, et sans entrée. Un tumulus est un tertre artificiel formé de
terre. Un galgal est un tertre artificiel formé de pierres et de
cailloux, souvent mélangés à de la terre : les Anglo-Saxons préfèrent le
terme cairn pour ce type de monument. Il arrive, en Bretagne
armoricaine, que le mot peulven (« pilier de pierre ») soit
utilisé à la place de menhir, mais le terme menhir est devenu
international
[6] Terme
savant désignant une gravure en creux sur la pierre, soit par enfoncement, soit
par martèlement, soit par grattage. Le mot est couramment utilisé par les
archéologues à propos des gravures trouvées dans les monuments mégalithiques,
notamment sur les supports de certains dolmens ou allées couvertes.
[7] Voir,
dans la même collection, J. Markale, Le Mont Saint-Michel et l’énigme du
dragon, éd. Pygmalion, 1987.
[8] Il
a malheureusement été endommagé, entre les deux guerres, par les membres d’un
équipage en bordée qui y ont gravé, de façon ineffaçable, le mot
« Gazelle » qui était le nom de leur navire.
[9] Quelques
exemplaires sont conservés au musée des Antiquités nationales à
Saint-Germain-en-Laye ; les autres sont, soit encore en place, soit au
musée Fenaille de Rodez.
[10] Voir
J. Markale, La Femme celte, éd. Payot, Paris, 10 e éd., 1987.
[11] Exception
faite des monuments strictement funéraires du type du Mané-er-Hroeck qui ne
comportaient pas d’entrée et qui n’étaient que des tombeaux vraisemblablement
protégés des profanations.
[12] Le
monument a été très dégradé par la construction, pendant la Seconde Guerre
mondiale, d’un blockhaus du Mur de l’Atlantique, sur une position évidemment
stratégique. Il est actuellement restauré et le blockhaus abrite un petit
musée.
[13] Classé
comme support n° 8 dans le Corpus des signes gravés des monuments
mégalithiques du Morbihan, de Saint-Just-Péquart-Le Rouzic, Paris, 1927.
[14] . Voir J. Markale, Le Druidisme, Paris, éd. Payot,
1985.
[15] P.
-R. Giot, Préhistoire de la Bretagne, Rennes, éd. Ouest-France, 1979, p.
388.
[16] Voir
J. Markale, Le Druidisme, Paris, éd. Payot, 1985,
pp. 82-91.
[17] P.
-R. Giot , op. cit., p. 401-402.
[18] P.
-R. Giot , op. cit., p. 402.
[19] J.
Markale, La Tradition celtique en Bretagne armoricaine, Paris, Payot, 4 e éd., 1984, pp. 28-29.
[20] J.
L’Helgouac’h, Préhistoire de la Bretagne, Rennes, Ouest-France, 1979, p.
164.
[21] Tous
les textes prouvent que l’Alésia de Vercingétorix et de César ne peut pas être
Alise-Sainte-Reine, comme veulent le faire croire les archéologues officiels – et
les syndicats d’initiative, émanations des commerçants concernés – depuis
le Second Empire, mais doit se situer quelque part dans le Jura. En fait, on
peut dénombrer sur le territoire gaulois quelque neuf Alésia : le
nom est générique et peut désigner différentes forteresses-sanctuaires. Il y a
donc eu plusieurs Alésia, dont Alise-Sainte-Reine , mais le tout est
de savoir quelle est la place forte où s’est joué le sort de la Gaule
indépendante.
[22] Voir,
dans la même collection, J. Markale, Le Mont-Saint-Michel et l’énigme du
dragon, Paris, éd. Pygmalion, 1987.
[23] Voir
J. Markale, Le Druidisme, Paris, Payot, 1983, pp. 124-126. J’ai proposé
cette étymologie d’après un conte populaire du Morbihan dans lequel intervient
un mystérieux Gergant, lanceur de sel comme Pantagruel, le fils de
Gargantua.
[24] P.
-M. Duval, Les dieux de la Gaule, nouv. éd., p. 74.
[25] Merlin
se sert d’os de baleine (jeu de mots à propos du dieu gaulois de la lumière,
Belenos, le « Brillant »), des rognures d’ongles de Lancelot du Lac
(forme littéraire du dieu celtique Lug) et de cheveux
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