Carnac ou l'énigme de l'Atlantide
gens de Vannes.
[44] Étymologie
populaire de Touldavid ou Pouldavid, près de Douarnenez.
[45] Cela
peut se traduire par le Trou d’Ahès ou par le Trou de la Clef. Il
y a une ambiguïté entre le nom d’Ahès et celui de la clef en breton, et cette
ambiguïté est certainement due à la prise de conscience du symbole que la clef
représentait pour la fille du roi.
[46] Dans
un autre texte irlandais (Revue celtique, XV, p.
481), la même aventure chez Œngus arrive non pas à Ecca, mais à Rib. C’est
Mider de Bri Leith, le père adoptif d’Œngus, qui lui donne un cheval. Mais le
cheval se met à uriner tellement fort que Rib doit construire une maison autour
de lui. Trente ans plus tard, l’urine déborde et noie le pays sous un lac. On
mettra en rapport ce récit avec des traditions multiples concernant Gargantua
qui créé des lacs en urinant. Dans l’épopée irlandaise elle-même, la reine
Mebdh, à la fin d’un combat prolongé, urine tellement longtemps qu’elle
provoque un véritable lac qui, depuis, est appelé Fual Mebdh, c’est-à-dire
« Urine de Mebdh ».
[47] J.
Markale, Les Grands Bardes gallois, Paris, J. Picollec, 1980, p. 110.
[48] Un
mythe fondamental, chez les Celtes, est celui de la forêt qui marche. Symboliquement,
tous les récits concernant ce mythe, y compris un passage soi-disant historique
de Tite-Live, font allusion à une possible maîtrise de l’énergie contenue dans
les plantes et à son utilisation par les druides.
[49] Il
paraîtrait, d’après les frères Brou (un médecin et un ingénieur), qu’il existe
sur la carte de France une étoile à cinq branches reliant des hauts lieux ou
dits tels comme le Verdon de Provence, Montségur, le Verdon de Gironde,
Chartres et Montbéliard (voir Atlantic n° 267). On se demande
pourquoi en rester là et oublier le Verdon du Morbihan et Verdun, qui est aussi
un Verdon. On se demande comment il se fait que des sites majeurs comme le
Mont-Saint-Michel ou Le Puy-en-Velay soient oubliés. Il est vrai qu’en
continuant les lignes commencées par les côtés du pentagramme, on rencontre fatalement
des lieux sacrés – et on en ignore un aussi grand nombre. Ce genre
« géographie sacrée » n’est que la projection des fantasmes de ceux
qui les trouvent. D’ailleurs, si de telles cartes font de l’effet et provoquent
l’admiration béate de certains, on ne sait pas très bien ce que l’on veut y
prouver. Qu’il existe des lieux sacrés qui n’ont pas été choisis au
hasard ? On le savait depuis longtemps sans recourir à ces procédés de
collégiens qui s’ennuient pendant un cours de maths.
[50] Y.
Brékilien, Histoire de la Bretagne, Paris, France-Empire, 1985, p. 32.
[51] R.
Reznikov, Montségur secret, Nice, éd. Bélisane, 1987, pp. 53-54.
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