Dernières Révélations sur les Templiers
considérable.
Il est trop savant pour ignorer qu'entre le druiené écart
disme et le christianisme de ses B' dictins, I-" n'est que formel. Il suffit presque de ju=poser l'un à l'autre, en infléchissant la forme, sans qu'il soit besoin d'infléchir l'esprit.
Pour réaliser cette fw-ion, il a créé le rituel grégorien dont l'action magique est profonde sur les hommes. Et il a, à sa disposition, tout le corps de moines savants formés par saint Benoît.
Ce seront ses missionnaires près des chefs barbares, des évêques qui ne le sont pas moins, et du peuple presque réduit à l'état sauvage.
C'est sur les Gaules qu'il l‚che ses civilisateurs.
Un de ses plus grands mérites fut de comprendre que la force n'est, dans certains domaines> d'aucune
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Les mystères templiers
valeur. Il prit ainsi le contrepied de Martin, oepannonien opérant dans les Gaules, qui détruisait les temples et les pierres sacrées druidiques.
t J'ai décidé, dit Grégoire, qu'il n'était pas à propos de détruire les temples des dieux, mais seulement leurs idoles. "
Or, les Druides, non plus que les Celtes, n7avaient d'idoles, et Grégoire ne l'ignorait pas. Les seules idoles étaient romaines. Et leur destruction ne faisait s˘rement nulle peine aux populations gauloises.
Religieusement, les Gaulois n'avaient que des lieux sacrés marqués d'arbres ou de pierres non taillées à une quelconque semblance humaine. Admettre leurs lieux, d'était admettre ouvertement la base du druidisme dans l…glise catholique. Et les moines s'installèrent sur les lieux sacrés des Gaules.
Ils s'y installèrent en missionnaires pour civiliser les dmgeants, rendre le clergé religieux, ins@ le peuple.
En fait, pourquoi ne pas voir les choses telles qu'elles sont : les couvents bénédic˘m ont repris la place des collèges druidiques, gardiens du rituel, conseillers des grands, instructeurs des peuples.
L'affaire fut menée durant plusieurs centaines d'années avec une volonté
constante et une adresse digne d'admiration.
Les moines durent se défendre contre les évêques qui entendaient les diriger et les avoir sous leur coupe. E leur fallut se défendre contre les rois et les seigneurs qui voulaient nommer les abbés pour réserver les t bénéfices ".
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La lignéé
Ils surent capituler ici, tenir bon là
, quitte à laisser
péricliter les abbayes mises en " commende ".
Le processus de "développement" d'une abbaye est toujours le même : mettre les terrains en cul@ construire, enseigner. Chaque " maison o devient une Pépinière d'agriculteurs, de maçons, de charpentiers. d'artisans divers et de clercs , ces clercsqui dirigeront l'administration seigneuriale et seront les premiers " instituteurs " du peuple.
Il est curieux de suivre.> dans l'histoire, en corrélation avec les événements Politiques ou militaires, les déplacements de la " t@
ete Savante " de l'Ordre.
Toujours - tOujOurs - hors de la portée du pouvoir royal.
Les savants de l'ordre entendent travailler en paix. avec leurs Propres abb' es-, et "011 ceux imposés par le % pouvoir.
Du Latran, sous l'impulsion de Grégoire Jer la "tête Uvante" vient s'installer à Fleury-sur_Loire à-' la jonction de la France, de la ]Bourgogne et de lAquiWne. Dans une marche, en quelque sorte.
Lors de 1"incendie de 1"abbaye de Fleury., devenue Saint-Beno- -sur-Lo@
it la Première chose que sau-
verOIt les moines, ce seront les Précieux manuscrits qui constituaient alors le trésor classique le plus complet de l'époque.
quand les rois francs passeront la Loire en repoussant les limites de lAquitaine, alors le "savoir b éilligrera. La Bourgogne est choisie, ses souverains étant sans doute plus compréhensifs. Il semble que la 1, tête"
passe à Saint-Seine.
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Les mystères temple
C'est de Saint-Seine., en tout cas., que., fuyant 1 prise carolingienne l'abbé Witizza se transport Catalogne, près de Montpellier., à Aniane o˘ il r,@ dra le nom de Benoît. Il sera saint Benoît d'@,,m, C'est là qu"il soude définitivement les ordres c'la Saint-Benoît et de Saint-Colomban3 déjà très proches., en une règle commune - dont on laisse, très intelligemment, toute faculté d'application aux abbés, selon les régions.
Peu de temps après, la " tête " paraît être remontée à Glanfeuil, puis, fuyant les pillages normands, à Saint-Savin-sur-Gartempe, puis à Saint-Martin-d'Autun (88o).
De là, Bemon qui transportait avec lui plus de neuf cents manuscrits
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