Dernières Révélations sur les Templiers
influence va être considérable, tant par son rayonnement et son enseignement personnel que par ceux de ses "filles" que 1 9on va disperser dans la @étienté.
En tout, plus de treize cents monastères vont se ranger sous la nouvelle règle clunisienne refondue par Odon.
Cette règle réduit encore la part de travail manuel i des moines clercs :
"Les divers métiers que réclame la vie d'une grande abbaye et les besognes agricoles sont abandonnés aux moines laîques (laici monachi), aux prêbendiers, aux colons, aux serfs 1. "
Les moines clercs se consacrent à l'administration, à l'étude, à la lecture, à la calligraphie, à l'erduminure, à l'architecture, à la sculpture, à la peinture.
Les terres des monastères clunisiens étaient, compte tenu de l'époque, immenses et., tout en en conservant la " gérance " ou du moins la propriété, l'exécution agricole va passer entre les mains laÔques. Ce ne seront généralement plus les moines qui cultiveront. Ils vont seulement être les professeurs d'a@cul=e.
i. A. Chagny Cluny et son empire.
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La maison provinciale de Payns, entièrement détruite puis réédifiée par l'ordre de
Saint-Jean de Jérusalem (chap. 1).
Chapelle de la Baylie de Coulours (Yonne), résidence du Grand Visiteur des Provinces de France (XII, siècle) (chap. 1).
Ci-dessus, à gauche saint Bernard (par Piero della Francesca) (char i@ A L'Arche d'Alliance, telle qu'elle est représentée au portail nord de la (_athéd
Chartres (chap. 1).
aint p- e r
!err , saint Paul et saint …tienne traçant au coedeau pour l'abbé Cunzo, Idormi, le plan de l'abbatiale de Cluny (miniature du XII ) (chap. VI).
ple de Salomon, avec la mosquée d,omar au
ceritrei,,
L'emplacement du Teni tat actuel) (chap. V
cement occupé au XII' siècle par la Milice du Temple (é
L, locher du Mont Moriah, dans la mosquée d'Omar. C'est le rocher du sacri l'@braharn, utilisé comme autel par les Templiers (chap. VII).
Cluny
Après eux, les co es du Temple continueront.
Tous les artisanats sont pratiquement représentés dans les monastères dont certains, tels Cluny, la maison mère, deviennent de véritables villes.
Là aussi, on dispense un enseignement de métier qui va permettre aux artisans, lorsqu'ils pourront sans danger s'évader des monastères, de constituer des " corps de métier o particulièrement savants dans leurs
"arts".
Cluny et ses fdiales ont été le premier champ d'application du savoir traditionnel à la construction d'édifices religieux.
La première église de Cluny - Cluny I - fut commencée par l'abbé Bemon en 9I5.
Un demi-siècle plus tard fut entreprise Cluny II, probablement sous l'abbatial de Aymar. L'église t présentait un des premiers, sinon le premier, exemples connus du type que Lefèvre-Pontalis a décrit sous le nom de plan bénédictin
Ce plan bénédictin, qui fut reproduit très fréquemment par la suite, se retrouve jusque dans l'église du Mont-Saint-Michel, commencée en 1023.
Ayant trouvé un développement architectural harmoràque, Cluny se h‚te donc de l'utiliser et de le répandre.
Peut-être même comme élément de formation.
i. A. Chagny Cluny st son @re.
Les mystères templiers
il faut citer à ce sujet le cas de Guillaume de Volpiano, l'un des rares maîtres d'oeuvre architectes dont le nom nous ait été conservé.
Guillaume de Volpiano, qui est certainement passé par Cluny, et qui peut@tre a participé aux travaux de Cluny II, est un moine constructeur @
doute d'origine italienne. Il a construit l'abbatiale de SaintBélu'gne de Dijon, dont il fut, a-t-on dit, l'abbé.
Après avoir ravagé la Normandie3 les Normands S'Pemploient à la reconstruire; et c'est Volpiano qui va
reprendre toute l'affaire en main.
Personnellement, il va reconstruire FécamP en ioo3 et Bernay en IOI3. -U
va, en même temps., former les élèves qui construiront Le Bec-Hellouin en I0349' Jumièges, les abbayes aux hommes et aux femmes de @' Caen...
Volpiano, Italien ins@t en Bourgogne, transporte le savoir de Cluny, non les formes. Il ne fait pas dU' bourguignon sur la terre et sous le ciel normands. Il fait du normand. Son architecture est immédiatement adaptée et au sol, et au ciel; et à l'esprit des populations neustriennes.
Et à la matière qu'il emploie.
Il faut noter cette faculté remarquable d'adap que nous retrouverons dans le Rornan daquitai d'Auvergne ou de la Loire.
L"esprit même de l'adaptation de 1"architectt lieu a pénétré
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