Dernières Révélations sur les Templiers

défense que les dons lui parviennent, ce qui ne serait certainement pas s'il dévoilait son rôle en Occident.
    Au reste, amsi que le faisait remarquer Marion Melville, nulle part dans la règle il n'est fait mention de la pren˘ère mission officielle du Temple : la garde des routes pèlerines... Saint Bernard l'oublie-t-il ? Tout au plus pressera-t-il la chevalerie séculière à seengager dans la Milice du Temple.
    Mais la dévolution à l'Ordre des t‚ches laÔques que remplissaient lusqu alors les monastères., par contre, apparaît clairement.
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    Les mystères temple
    Dans le même temps o˘, par la règle, il autorisait les Templiers à posséder terres, maisons et gens pour les faire valoir, ¸ défendait à son Ordre d'accepter, dorénavant, terres et maison et gens.
    On vit, d'ailleurs, peu à peu, les abbayes bénédictines céder leurs terres aux Templiers, et cela jusqteà la disparition de l'Ordre.
    Et de plus en plus, ce sont les Templiers qui vont assurer la protection, dans leurs enclos o˘ ils peuvent résider, des artisans et des constructeurs religieux pour lesquels ils vont finir par obtenir des franchises royales.
    Jouissant déjà des privilèges déglise à l'égard des pouvoirs séculiers, la papauté va encore leur accorder des privilèges contre le clergé séculier, les libérant ainsi entièrement de toute tutelle.
    Cest éviden=ent l'…tat dans les …tats, et cela présentait bien un danger d'abus de pouvoir. Il semble qu'on l'ait pallié par une férooe discipline.. et la possibilité d'envoyer les mauvais esprits se battre en Palestine.
    Cependant, encore falwt-il que cette discipline f˚t appliquée par des gens eux-mêmes au-dessus de toute tentation; et là se pose la question du "
    noyau directeur P.

    De toute évidence, et bien que ceci ne soit nulle part explicitement dit, il existe deux catégories de Templiers : des moines et des laîques, ou semilaÔques, vivant sous une règle monacale ou, au moins, militaire.
    C'est le corps des moines chevaliers qui constitue et restera le noyau du Temple.
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    L'Ordre du Teinple
    Lors des fouilles dans les cimetières templiers, les chercheurs ont été
    parfois étonnés de retrouver des corps sans sarcophages, enterrés à même la terre et la face contre le sol. Ils se sont demandé s'il s'agissait là
    d'un dernier acte d'humilité ou d'une imitation de certains rituels funéraires soufiques.
    Ce n'était rien d'autre que le rituel d'enterrement des moines cisterciens encore pratiqué de nos jours. Le corps du moine est fixé sur une planche par ses habits cloués, et le corps est renversé dans la fosse, la face contre le sol.
    Ce que les Bouilleurs avaient découvert, c'étaient les dépouillés des vrais Templiers : les moines . Ceuxlà avaient tous subi un noviciat explicitement imposé par la règle et dont la durée, non fixe, était laissée à
    l'appréciation des maîtres. Ce qui implique de façon catégorique qu'ils devaient passer par un rituel initiatique : sinon la probation e˚t été
    fixée dans le temps.
    Lors des interrogatoires du procès, un vieux chevalier se plaignit avec quelque amertume d'avoir d˚ attendre de nombreuses années avant d'être admis dans le corps monacal, exécutant, comme un novice qu'il était, les basses besognes, tout chevalier-né qu'il fut.
    Il ne semble d'ailleurs pas que pour ces moines chevaliers une naissance noble ait été exigée, du moins d'après les écrits mêmes de saint Bemard.
    E n'en allait pas de même pour les chevaliers du Temple destinés non au monacat mais seulement à la Milice; on les exigeait nobles, nés de bonne famille
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    Les mystères templiers
    et non b‚tards. Ceux-là servaient au Temple, en quelque sorte comme frères lais, soit à temps, soit à vie; ils ne prononçaient pas de voeux mais faisaient, entre les mains du dignitaire qui les intronisait, des promesses d'obéissance, de ne rien posséder en propre., de respecter les bons usages et bonnes coutumes de la maison, de garder la Terre sainte et, ce qui est tout un programme, "de ne jamais être en un lieu o˘ nul chrétien soit opprimé à tort et à déra'
    sa force ni par son conseil ". ison par Or, ces chevaliers moines et ces chevaliers lais servaient sous le même habit sans que rien les p˚t distinguer aux yeux du profane; ils combattaient ensemble., mangeaient ensemble - deux à la même écuelle avaient les mêmes armes, obéissaient aux mêmes ordres, couchaient dans des cellules