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Dramen

Titel: Dramen Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Frank Wedekind
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fait-il que ce soit la première fois qu'on ait le plaisir de rencontrer votre charmante petite princesse?
    Madelaine de Marelle
    Vous la trouvez tellement charmante? – Elle vit dans son convent. Elle n'est à Paris que pour vingt-quatre heures. Elle rentrera demain soir.
    Kadéga di Santa Croce
    Tu dis, petite mère?
    Madelaine de Marelle
    Mon bijou – je viens de raconter à ces messieurs que l'autre semaine tu as en le premier prix de géométrie.
    Heilmann
    Quels jolis cheveux elle a!
    Casti-Piani
    Regardez ces pieds! Cette manière de marcher! –
    Puntschu
    Certes, elle est de râce!
    Madelaine de Marelle
    Ayez donc pitié, Messieurs! Elle est encore tellement enfant.
    Puntschu
    Voilà ce qui ne me gênerait pas! Je donnerais dix ans de ma vie si je pouvais introduire mademoiselle dans les grands mystères de notre évangile.
    Madelaine de Marelle
    Eh bien, Monsieur, je ne consentirais pas pour un million. Je ne veux pas lui gâter son heureuse enfance comme on a gâté la mienne.
    Casti-Piani
    Belle âme! Vous n'y consentiriez pas non plus pour une petite parure en vrais diamants?
    Madelaine de Marelle
    Pas de blagues! Vous ne m'achèterez pas de vrais diamants ni à moi ni à ma fille. Vous n'en êtes que trop sûr.
    Ludmilla Steinherz
zur Gräfin Geschwitz
    Die Pariser Malerschulen, wissen Sie, sind alle gut. Dafür sind wir schließlich in Paris. Ich rate Ihnen zu Julian. Wenn Sie in die Passage Panorama eintreten, der erste Seitengang links. Da sehen Sie dann gleich mit großen Buchstaben angeschrieben »Ecole Julian«.
    Die Geschwitz
    Ich weiß noch nicht, ob ich in eine Schule gehen werde. Es nimmt so viel Zeit weg.
    Bianetta Gazil
    Est-ce qu'on ne joue pas ce soir?
    Ludmilla Steinherz
    Mais si, Madame, on jouera; je l'espère bien!
    Bianetta Gazil
    Allons donc prendre nos places. Je voudrais gagner.
    Die Geschwitz
    Une petite seconde, Mesdames; j'ai à dire deux mots à mon amie.
    Casti-Piani
der Gazil den Arm bietend
    Madame – vous m'accorderez la faveur d'être de moitié avec vous. Vous avez la main si heureuse.
    Er führt sie ins Spielzimmer, Ludmilla Steinherz folgt ihnen.
    Rodrigo
    Au déjeuner, ce matin, la servante me demande: »Désirez-vous du pissenlit, Monsieur?«
    Heilmann
    Eh bien, mon cher; qu'est-ce que vous lui avez répondu?
    Rodrigo
    Je disais: »Merci, ma belle; je n'en ai pas l'habitude.«
    Lulu
    Ce qu'il est bête!
    Madelaine de Marelle
    Vous faites de l'esprit, Monsieur.
    Puntschu
    Ce serait à peu près, comme si vous me demandiez des actions de la Société du Funiculaire de la Jung-Frau et si je vous répondais, moi: »Elle ne l'est plus maintenant!«
    Madelaine de Marelle
    Je ne comprends pas, Monsieur.
    Puntschu
    Parce que vous ne savez pas l'Allemand, Madame. Jung-Frau, c'est un mot allemand, qui veut dire Vierge.
    Madelaine de Marelle
    Est-ce que vous en avez encore, de ces actions là?
    Puntschu
    J'en ai quelques milles, moi; mais je les garde. Il n'y aura guère d'occasion semblable pour se faire une petite fortune.
    Heilmann
    Moi, je n'en ai qu'une seul jusqu'à présent. Je voudrais en avoir d'autres.
    Puntschu
    Si vous voulez, Monsieur, j'essayerai de vous les procurer. Mais je vous en préviens, vous les payerez des prix exorbitants.
    Madelaine de Marelle
    J'ai eu de la chance, moi, dans cette affaire. Je m'y suis prise de bonne heure. J'y ai mis toutes mes économies. – Si ça ne réussit pas, gare à vous!
    Puntschu
    Je suis tout-à-fait sur de moi. Un jour, Madame, vous me baiserez les mains. Vous ferez un petit pélérinage en Suisse, avec Mademoiselle votre fille, vous montrez avec ce Funiculaire et vous bénirez du haut de la montagne ce pays fertile, la source de vos richesses.
    Alwa
    Vous n'avez rien à craindre, Madame. Moi aussi, j'y ai engagé ma fortune jusqu'au dernier sou. Je les ai payées fort cher, mes actions, mais je ne le regrette pas. Elles montent d'un jour à l'autre; c'est extraordinaire.
    Madelaine de Marelle
    Eh bien, tant mieux.
(Seinen Arm nehmend)
Allons au jeu!
    Madelaine de Marelle, Alwa, Puntschu, Lulu, Heilmann und Kadéga gehen ins Spielzimmer. Armande und Bob nach links ab. – Rodrigo und die Gräfin Geschwitz bleiben zurück.
    Rodrigo
kritzelt etwas auf einen Zettel und faltet denselben zusammen; die Geschwitz bemerkend
    Hm, gräfliche Gnaden…
(Da die Geschwitz zusammenzuckt)
Seh' ich denn so gefährlich aus?
(Für sich)
Ich muß ein Bonmot machen.
(Laut)
Darf ich mir vielleicht etwas herausnehmen?
    Die

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