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Furia Azteca

Furia Azteca

Titel: Furia Azteca Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Gary Jennings , Robert Gleason , Junius Podrug
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garçon ? Je n'arrive pas à le savoir.
    - Moi non plus. quelle importance ?
    - Sa tête est lisse, mais j'ai l'impression que son visage est beau. Il a de très longs cils. Ah, oui... avec ses cils...
    - Ils sont vraiment bien dressés.
    - Oh, oui. Je me demande s'ils sont juste dressés pour...
    - On va les échanger pour voir. "
    Les enfants n'eurent pas d'objection à changer de place et leur numéro continua à être aussi parfait. Il me sembla que la bouche du nouveau était un peu plus chaude et plus humide d'avoir...
    En bref, pour ne pas vous ennuyer plus longtemps, je vous dirai que bientôt Zyanya et moi, nous commenç‚-607
    mes à nous embrasser passionnément, à nous griffer, à nous étreindre, pendant que les enfants s'affairaient en bas. Puis, lorsque je n'en pus plus, nous nous unîmes comme des jaguars qui s'accouplent et les enfants, obligés de s'écarter, se pressèrent sur nous, jouant de leur petite langue et de leurs petits doigts.
    Ce jeu se reproduisit une multitude de fois. Chaque fois que nous voulions nous arrêter pour nous reposer un pfeu, les enfants revenaient se blottir contre nous, puis ils reprenaient leurs agaceries et leurs caresses. Ils allaient d'elle à moi, séparément ou ensemble. La partie ne se termina que lorsque nous f˚mes complètement épuisés et que nous sombr‚mes dans le sommeil. Jamais, nous ne s˚mes ni l'‚ge, ni le sexe de nos petits complices. Lorsque je me réveillai, de très bonne heure, ils étaient partis.
    C'est un grattement à la porte qui m'avait tiré de mon sommeil. A demi conscient, je me levai pour aller ouvrir. Je ne vis rien d'autre que l'aube à peine naissante et le trou sombre de la salle du trône. Soudain, je sentis qu'on me grattait la jambe et je découvris les jumelles aussi nues que moi. Elles étaient à quatre pattes, ou plutôt à huit, ce qui accentuait leur ressemblance avec un crabe ; elles me regardaient l'entrecuisse en souriant lascivement.
    " Heureuse chose, dit Gauche.
    - L'autre aussi ", ajouta Droite, en agitant sa tête pointue en direction de ce que je supposai être la chambre de Yquingare.
    " qu'est-ce que vous faites là ? " chuchotai-je, le plus farouchement que je pus.
    Elles levèrent une de leurs huit extrémités et me mirent dans la main le poignard de l'uandakuari. J'entrevis le métal sombre, plus sombre encore dans la pénombre ; je passai mon pouce sur le fil de la lame ; elle était dure et tranchante.
    " Vous y êtes arrivées ", leur dis-je, sentant une vague de gratitude et presque d'affection monter en moi, à l'égard du monstre accroupi à mes pieds.
    " Facile, remarqua Droite.
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    - Il avait mis ses habits à côté du lit, précisa Gauche.
    - Il m'a rentré ça, dit Droite en tapotant mon tepuli, ce qui me fit sursauter.
    - Heureuse.
    - Je m'ennuyais, se plaignit Gauche. Rien à faire. Seulement être balancée.
    J'ai t‚té les habits, trouvé le couteau.
    - Elle prend le couteau, pendant que je suis heureuse, dit Droite. Elle prend le couteau pendant que...
    - Et maintenant ? coupai-je.
    - Il ronfle. On apporte le couteau. Maintenant, on va le réveiller. tre encore heureuse. "
    Sans même attendre que je les remercie, les jumelles détalèrent en crabe le long de la balustrade obscure et je rentrai dans ma chambre pour attendre le lever du soleil.
    Les courtisans de Tzintzuntzani ne semblaient pas être des lève-tôt. Seul le prince héritier vint prendre une collation avec nous. Je lui annonçai que nous allions partir. Puisque apparemment, son père était satisfait de notre cadeau, nous ne voulions pas nous éterniser et l'obliger à
    interrompre ses plaisirs pour s'occuper de ses hôtes.

    " Puisque vous voulez partir, me dit affablement le prince, nous ne vous retiendrons pas. Il n'y aura qu'une petite formalité. Nous allons vous fouiller, vous-mêmes, vos gardes et vos esclaves et toutes vos affaires. Ne le prenez pas comme une offense, je vous en prie. Je dois moi-même m'y soumettre à chaque fois que je pars en voyage. "
    Je haussai les épaules avec autant de détachement que l'on peut en avoir quand une troupe de soldats en armes se referme sur vous. Ils nous palpèrent, Zyanya et moi, puis nous demandèrent d'ôter nos sandales. Dans la cour, ils inspectèrent tous nos hommes. Ils déballèrent nos paquets et t
    ‚tèrent même les coussins des chaises à porteurs. D'autres personnes étaient levées maintenant, des enfants du palais pour la plupart, et ils assistaient au

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