Bücher online kostenlos Kostenlos Online Lesen
Furia Azteca

Furia Azteca

Titel: Furia Azteca Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Gary Jennings , Robert Gleason , Junius Podrug
Vom Netzwerk:
quand tu auras terminé tes études, tu pourras peut-être devenir
    149
    riche et puissant, on t'appellera Mixtzin et un noble peut épouser qui bon lui semble.
    - Ce que je souhaite par-des..us tout, Tzitzin, c'est arriver à connaître parfaitement les mots. C'est mon unique ambition et il y a peu de scribes qui méritent qu'on ajoute un tzin à leur nom.
    - D'accord, mais on t'enverra peut-être dans une province éloignée o˘
    personne ne sait que tu as une sour. Dl s que tu me feras signe, je viendrai. La fiancée de ton île natale.
    - «a pourra prendre des années et tu es bientôt en ‚ge de te marier. Ce damné Pactli vient, lui aussi, en vacances à Xaltocan. Il sera définitivement de retour ici bien avant que je termine mes études. Tu sais ce qu'il souhaite et que ses désirs sont des ordres qui ne peuvent être transgressés.
    - Sans doute, mais on peut gagner du temps, me répondit-elle. Je ferai tout mon possible pour décourager ce Seigneur Joie et il sera peut-être moins insistant dans ses exigences " - elle me sourit bravement - " quand il saura que j'ai un parent et un protecteur à la puissante cour de Texcoco.
    Tu vois bien qu'il faut que tu partes. " Ses lèvres se mirent à trembler. "
    Les dieux veulent que nous soyons séparés un moment afin que nous ne soyons pas séparés pour toujours. " Son " sourire s'évanouit complètement et elle fondit en larmes.
    L'acali du Seigneur Os Fort était en acajou richement sculpté, recouvert d'un dais à franges et décoré d'écus-sons de jade et de bannières de plume à la hauteur de son rang. Il dépassa la partie de la ville de Texcoco qui borde le lac - que vous appelez maintenant Saint Antoine de Padoue - et continua vers le sud pendant environ une longue course, en direction d'une petite colline qui s'élevait directement au-dessus des eaux du lac. "
    Texcotzinco. " C'était le premier mot que m'adressait le Femme-Serpent depuis le début du voyage qui avait duré toute la journée. Je clignai des yeux pour essayer de voir la colline, car sur l'autre côté s'élevait la résidence d'été de Nezahualpilli.
    Le gros canoÎ se dirigea vers une jetée solidement 150
    construite, les rameurs relevèrent leurs avirons et le barreur sauta à
    terre pour attacher le bateau. J'attendis que le Seigneur Os Fort f˚t descendu, aidé par les matelots, pour grimper moi-même sur le quai avec le panier jd'osier o˘ j'avais mis toutes mes affaires. Le Femme-Serpent me montra un escalier de pierre qui menait de la jetée au sommet de la colline et me dit laconiquement : " Par ici, jeune homme ", et il n'ouvrit plus la bouche pendant tout le reste de la journée. J'hésitai, me demandant s'il serait plus poli de l'attendre, mais il surveillait le déchargement de tous les cadeaux que le Seigneur Héron Rouge avait envoyés au Uey tlatoani Nezahualpilli. Je mis donc mon panier sur mon épaule "t commençai à monter l'escalier.
    Certaines marches étaient faites de blocs taillés de la main de l'homme et d'autres étaient creusées à même le roc. A la treizième marche j'arrivai sur un large palier de pierre o˘ il y avait un banc pour se reposer et une petite statue d'un dieu que je ne reconnus pas. Puis treize autres marches et encore un autre palier. Je continuai ainsi à monter en zigzag et à la cinquante-deuxième marche, je débouchai sur une terrasse plate, vaste esplanade aménagée dans le flanc de la colline. C'était un luxuriant jardin planté de fleurs de toutes les couleurs. Je suivis un chemin dallé qui serpentait paresseusement au milieu des parterres, sous des arbres magnifiques, le long de ruisseaux sinueux et de petites chutes d'eau glougloutan-tes. Puis le chemin redevint escalier. Treize marches encore, un palier, un banc, une statue...
    Le ciel s'était couvert et la pluie se mit à tomber, comme toujours pendant la saison des pluies - un orage de fin du monde : éclairs fourchus, roulements de tonnerre accompagnés d'un déluge de pluie qui semblait devoir ne jamais prendre fin. Il devait s'arrêter pourtant, en moins de temps qu'il n'en faut pour faire une bonne sieste, à temps pour que Tonatiuh ou Tezcatlipoca, puisse briller à nouveau sur un univers tout luisant de pluie, pour qu'il puisse en faire sortir l'humidité, le sécher et le réchauffer, avant d'aller se coucher. Lorsque la pluie commença, j'étais déjà à l'abri sur un des paliers o˘ il y avait un banc protégé par un auvent de paille.
    151
    Tandis que

Weitere Kostenlose Bücher