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Furia Azteca

Furia Azteca

Titel: Furia Azteca Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Gary Jennings , Robert Gleason , Junius Podrug
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contraire si elle se conduit honteusement. Il y a évidemment degrés dans la taille et la couleur de l'aréole et cette
    r gradation ne peut s'apprendre que par l'expérience. Par conséquent, en jetant un seul regard sur la poitrine d'une femme, un homme peut, sans perdre de temps, savoir si elle a une nature passionnée et éviter ainsi des déceptions.
    Votre Excellence souhaite que j'en termine avec ce sujet. Très bien. Je m'y suis arrêté uniquement parce que c'est une de mes théories. J'y ai toujours beaucoup tenu "et elle ne s'est jamais révélée fausse à l'usage. Je pense que. le rapport entre la sensualité et l'aréole des femmes devrait avoir des applications en dehors de la chambre à coucher.
    Ayyo ayyo ! J'ai une idée, Excellence. Votre église pourrait être intéressée par ma théorie. Ce serait une façon simple et rapide de choisir les filles qui sont le mieux prédisposées à devenir nonnes dans...
    Non, non, Seigneur, je n'ai rien dit.
    Je voudrais seulement mentionner que lorsque nous rentr‚mes enfin à la maison, ma sour et moi, trébuchant sous le poids des quatre jarres, ma mère nous gronda pour avoir été si longtemps dehors en un jour pareil. Ma sour qui, peu avant, était comme un jeune animal hale-199
    tant et griffant dans son extase, était redevenue aussi placide et détachée qu'un prêtre.
    " Tu ne peux pas nous accuser d'avoir lambiné. Il y en avait d'autres à la source qui voulaient de l'eau. Puisque les rassemblements sont interdits aujourd'hui, nous avons d˚ attendre notre tour à distance et nous approcher peu à peu. Nous n'avons pas perdu de temps. "
    A la fin de ces cinq tristes jours néfastes, le Monae Unique tout entier poussait un soupir de soulagement. Je ne comprends pas bien ce que vous voulez dire, Excellence, quand vous parlez d'une " parodie " de carême. Le jour de " l'Arbre est dressé ", le premier du mois, les réjouissances générales commençaient. Pendant les jours suivants, il y avait des fêtes chez les nobles et les gens aisés ainsi que dans les temples des villages, au cours desquelles les hôtes, les invités, les prêtres et les fidèles se laissaient aller à des excès dont ils avaient été privés pendant les nemontemi.
    Ces festivités préliminaires auraient pu être un peu assombries, cette année-là, par la mort de Tizoc, notre Uey tlatoani. Mais son règne avait été le plus court de notre histoire et n'avait rien eu de remarquable. La rumeur d'un empoisonnement avait couru, qui aurait pu être le fait, soit des Anciens du Conseil, indignés par le peu d'empressement de Tizoc à
    lancer de nouvelles campagnes de guerre, soit de son frère, Ahuizotl, Monstre d'Eau, premier dans la succession au trône et impatient de montrer ses capacités à gouverner. En tout cas, Tizoc avait été une personnalité si effacée que personne ne le regretta, ni ne le pleura. C'est pourquoi, la grande cérémonie de supplications à Tlaloc, le dieu de la pluie, qui se déroulait sur la placé de la grande pyramide de Xaltoc‚n, fut également donnée en l'honneur de l'accession au trône de Ahuizotl, notre nouveau tlatoani.
    Le rituel ne commença qu'après que Tonatiuh soit allé se coucher dans son lit occidental, de peur que ce dieu de chaleur ne soit témoin des honneurs dispensés à son frère humide et n'en soit jaloux. Sur les bords de la place et sur les pentes qui l'entouraient, tous les habitants de l'île commencèrent à se rassembler, sauf les trop vieux, 200
    les trop jeunes, les malades, les infirmes et ceux qui devaient rester à la maison pour s'en occuper. Dès que le soleil eut disparu, la cour, la pyramide et le temple ^ui était au sommet furent envahis par des prêtres en t robe noire vaquant aux derniers préparatifs, allumant des torches innombrables, des feux artificiellement colorés et des br˚leurs d'encens.
    Cette nuit-là, on ne devait pas utiliser la pierre du sacrifice qui se trouvait tout en haut de la pyramide, aussi on avait installé au pied de celle-ci un immense bassin creusé dans la pierre et rempli
    "d'eau sanctifiée par des incantations spéciales.
    A mesure que l'obscurité s'épaississait, les bosquets d'arbres qui entouraient la pyramide s'allumaient d'une multitude de petites lampes à
    mèche tremblotantes. On aurait dit que les arbres abritaient toutes les lucioles du
    çanonde. Leurs branches, grouillantes d'enfants, se mirent
    ^osciller. C'étaient des petites filles et des petits garçons

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