Furia Azteca
la suite, je devais appliquer ce principe à l'écriture et de nombreux scribes m'imitèrent et dessinè-ient les humains avec un nez proéminent. Si un jour,
' notre peuple disparaît à jamais de la terre, comme les Yolteca, je pense que nos livres survivront. Les futurs lecteurs croiront peut-être que les habitants de ce pays avaient tous des nez en bec d'aigle, comme les Maya, mais au moins, ils n'auront pas de mal à distinguer les hommes des animaux et des dieux zoomorphes.
" Gr‚ce à toi, la Taupe, j'ai trouvé une signature originale pour mes ouvres, me dit Chimali avec un sourire timide. Les autres artistes se servent du symbole de leur nom, mais moi, voilà ce que je fais. " II me montra une planche de la taille de sa sandale, entièrement incrustée de petits éclats d'obsidienne. A ma grande horreur, il frappa sur la planchette avec le plat de sa main, puis, toujours souriant, me montra le sang qui coulait de sa paume et de ses doigts. " II y a peut-être un autre artiste qui s'appelle Chimali, mais c'est toi qui m'as fait remarquer qu'il n'y avait pas deux mains semblables. " La sienne était maintenant couverte de sang. " J'ai là une signature que personne ne pourra imiter. "
II posa sa main sur la grosse jarre d'eau de la maison. Sur l'argile terne, se détachait une éclatante empreinte de main. Si vous visitez ce pays, Excellence, vous verrez cette signature sur de nombreuses fresques de temples et de palais. Chimali a produit beaucoup d'ouvres avant qu'il n'arrête ses travaux.
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Pour moi, cependant, ces jours ne furent pas entièrement vides. Une fois, T/itzi me prit à l'écart et me murmura sur un ton pressant : " Faut-il que j'aille voler un champignon sacré ?
- Sour impie, lui reprochai-je, mais sans colère. En ce moment, il est interdit même aux époux de coucher ensemble.
- Seulement aux époux. Pour nous c'est toujours défendu, aussi nous ne courons pas de risque particulier. "
Avant que j'aie pu dire un mot, elle se retourna vers la grande jarre qui contenait notre réserve d'eau et la poussa de toutes ses forces. Elle se renversa et se brisa, et l'eau se répandit sur le sol de calcaire. Ma mère arriva dans la pièce comme une furie et infligea un sermon à Tzitzi. Fille maladroite... une jarre qu'il faut une journée entière à remplir... elle devait nous durer pendant tous les nemontemi... il n'y a plus une goutte d'eau dans la maison et on n'a pas d'autre récipient aussi grand-Imperturbable, ma sour lui dit : " Je peux aller à la source avec Mixtli ; on prendra les plus grandes jarres et à nous deux nous en rapporterons autant en un seul voyage. "
Cette idée n'enchantait pas ma mère et elle continua à crier pendant un bon moment. Mais comme il n'y avait pas d'autre solution, elle finit par nous laisser partir. Nous quitt‚mes la maison, une jarre ventrue dans chaque main, mais nous les dépos‚mes à la première occasion. Je vous avais décrit une Tzitzi adolescente. Maintenant, elle s'était épanouie, ses hanches et ses fesses avaient pris des courbes gracieuses. Ses seins débordaient de ma main .ouverte, leurs mamelons se redressaient et les aréoles s'étaient élargies, tout en prenant une teinte rousse plus soutenue, qui se détachait sur sa peau brune. De plus, Tzitzi était à chaque fois plus rapide à
répondre. Elle avait des réactions et des gestes plus lascifs. Dans le bref espace de temps que nous nous étions accordé pendant le trajet de la maison à la source, elle parvint au paroxysme au moins trois fois. Ses dispositions croissantes pour le plaisir et la maturation de son corps suscitèrent en moi une idée-que mes expériences
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ultérieures avec d'autres femmes ont toujours confirmée. Aussi je ne la considère pas comme une simple hypothèse, mais comme une théorie certifiée.
La sexualité d'une femme est directement proportionnelle au diamètre et à
la couleur de ses aréoles. Peu importe sa beauté et sa silhouette. Peu importe qu'elle semble facile ou inapprochable. Tous ces facteurs sont trompeurs. Mais il existe un indice du degré de sensualité de son tempérament qu'aucun maquillage ne saurait cacher ou transformer et qui ne peut échapper à un oil averti. Une femme dont les mamelons sont entourés d'une large zone sombre a forcément le sang chaud, même si elle voudrait qu'il en soit autrement. Une femme qui n'a pas cette caractéristique, est inévitable-
-ment frigide, même si elle croit honnêtement le
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