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Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Titel: Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Edward Gibbon
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Caracalla ; Dion Cassius, LXVII, p.
1350.
    [846] La nation des Allemands n’a point été formée
originairement par les Suèves proprement dits ; ceux-ci ont toujours conservé
leur nom particulier : ils firent peu après l’an de Jésus-Christ 357, une
irruption dans la Rhétie, et ce ne fut que longtemps après qu’ils furent réunis
aux Allemands ; encore en ont-ils toujours été distingués dans les archives :
aujourd’hui même les peuples qui habitent le nord-ouest de la Forêt-Noire
s’appellent Schwaben , Souabiens , Suèves , tandis que ceux
qui habitent près du Rhin, dans l’Ortenau, le Brisgaw, le margraviat de Bade,
ne se regardent point comme Souabiens , et sont originairement Allemands.
    Les Tenctères et les Usipiens, habitants de
l’intérieur et du nord de la Westphalie, ont été, selon Gatterer le noyau de la
nation allemande : ils occupaient le pays où l’on vit paraître pour la première
fois le nom des Allemands, vaincus, en 213, par Caracalla. Ils étaient, selon
Tacite ( Germ ., 32), très exercés à combattre à cheval, et Aurelius
Victor donne aux Allemands le même éloge ; enfin ils n’ont jamais fait partie
de la ligue des Francs. Les Allemands devinrent dans la suite le centre autour
duquel se rassemblèrent une foule de tribus germaniques. Voyez Eumène, Panégyrique ,
c. 2 ; Ammien Marcellin, XVIII, 2 – XXIX, 4 ( Note de l’Éditeur ).
    [847] Cette étymologie, bien différente de celles qui
amusent l’imagination des savants, nous a été conservée, par Asinius Quadratus,
historien original cité par Agathias, I, c. 5.
    [848] Ce fut ainsi que les Suèves combattirent contre
César, et cette manœuvre mérita l’approbation du vainqueur. In Bell. gall. ,
I, 48.
    [849] Histoire Auguste , p. 215-216 ; Dexippus, Excerpta
legationum , p. 8 ; saint Jérôme, Chron. ; Orose,  VII, 22.
    [850] Aurelius Victor, in Gallieno et Probo . Ses
plaintes respirent un grand esprit de liberté.
    [851] L’un des Victor l’appelle roi des Marcomans ;
l’autre, roi des Germains.
    [852] Voyez Tillemont, Histoire des Empereurs , tome
III, p. 398, etc.
    [853] Voyez les Vies de Claude, d’Aurélien et de
Probus, dans l’ Histoire Auguste .
    [854] Sa largeur est environ d’une demi lieue. Hist.
générale des Tartares , p. 598.
    [855] M. de Peyssonnel, qui avait été consul français à
Gaffa, dans ses Observations sur les peuples barbares qui ont habité les bords
du Danube.
    [856] Euripide, dans sa tragédie d’ Iphigénie en Tauride .
    [857] Strabon, VII, p. 309. Les premiers rois du Bosphore
furent alliés d’Athènes.
    [858] Ce royaume fut réduit par les armes d’Agrippa. Orose,
VI, 21 ; Eutrope, VII, 9. Les Romains s’avancèrent une fois à trois journées du
Tanaïs. Tacite, Ann ., XII, 17.
    [859] Voyez le Toxaris de Lucien, s’il est possible
de croire à la sincérité et aux vertus du Scythe qui raconte une grande guerre
de sa nation contre les rois du Bosphore.
    [860] Strabon, XI ; Tacite, Hist ., III, 47. On les
appelait camarœ .
    [861] Voyez une peinture très naturelle de la navigation du
Pont-Euxin, dans la seizième lettre de Tournefort.
    [862] Aujourd’hui Pitchinda. D’Anville, Géogr. anc .,
t. II, p. 115 ( Note de l’Éditeur ).
    [863] Arrien place la garnison frontière à Dioscurias ou
Sebastopolis (*), à quarante-quatre milles à l’est de Pityus. De son temps, la
garnison du Phase ne consistait qu’en quatre cents hommes d’infanterie. Voyez
le Périple du Pont-Euxin.
    (*) Aujourd’hui Iskuriah. D’Anville, Géogr. anc .,
t. I, p. 115 ( Note de l’Éditeur ).
    [864] Arrien ( in Periplo maris Eux. , 130) dit que la
distance est de deux mille six cent dix stades.
    [865] Xénophon, Retraite des dix mille , IV, p. 343,
édit. de Hutchinson.
    [866] Arrien, p. 129. L’observation générale est de
Tournefort.
    [867] Voyez une lettre de saint Grégoire Thaumaturge,
évêque de Néo-Césarée, citée par Mascou, v. 37.
    [868] Elle a conservé son nom joint à la préposition de
lieu dans celui d’ Is-Nikmid . D’Anville, Géogr. anc. , t. II, p. 23
( Note de l’Éditeur ).
    [869] Itiner. Hierosolym. , p. 572 ; Wesseling.
    [870] Aujourd’hui Is-nik , Bursa, Mondania, Ghio ou
Kemlik. D’Anville, Géogr. anc ., t. II, p. 21-22 ( Note de l’Éditeur ).
    [871] Il assiégea la place avec quatre cents galères, cent
cinquante mille hommes de pied et une nombreuse cavalerie. Voyez Plutarque, in
Lucullus ; Appien, in Mithridate ; Cicéron , pro lege

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