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Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Titel: Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Edward Gibbon
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le royaume ni la
lettre ne peuvent avoir existé.
    [900] Voyez sa Vie dans l’ Histoire Auguste .
    [901] Il existe encore un très joli épithalame composé par
Gallien pour le mariage de ses neveux :
    Ite ait, o juvenes, pariter sudate medillis.
    Omnibus inter vos ; non murmura vestra columbœ,
    Brachia, non hederæ, nota vincant oscula conchœ.
    [902] Il était sur le point de donner à Plotin une ville
ruinée de la Campanie, pour essayer d’y réaliser la république de Platon. Voyez
la vie de Plotin, par Porphyre, dans la Bibliothèque grecque de
Fabricius, IV.
    [903] Une médaille, qui porte la tête de Gallien, a fort
embarrassé les antiquaires, par les mots de la légende, Gallienœ Augustæ ,
et par ceux qu’on voit sur le revers, Ubique pax . M. Spanheim suppose
que cette médaille fut frappée par quelques ennemis de Gallien, et que c’était
une satire sévère de la conduite efféminée de ce prince. Mais comme l’ironie
paraît indigne de la gravité de la monnaie romaine, M. de Vallemont a tiré d’un
passage de Trebellius Pollion ( Hist. Auguste , p. 198) une explication
ingénieuse et naturelle. Galliena était la cousine germaine de l’empereur ; en
délivrant l’Afrique de l’usurpateur Celsus, elle mérita le titre d’Augusta. On
voit sur une médaille de la collection du cabinet du roi, une pareille
inscription de Faustina Augusta autour de la tète de Marc-Aurèle. Pour
les mots ubique pax , il est facile de les expliquer par la vanité de
Gallien, qui aura peut-être saisi quelque calme momentané. Voyez Nouvelles
de la république des lettres , janvier 1700, p. 21-34.
    [904] Je crois que ce caractère singulier nous a été
fidèlement transmis. Le règne de son successeur immédiat fut court et agité ;
et les historiens, qui écrivirent avant l’élévation de la famille de
Constantin, ne pouvaient avoir aucune espèce d’intérêt à représenter sous de
fausses couleurs le caractère de Gallien.
    [905] Pollion paraît singulièrement embarrassé pour
compléter le nombre.
    [906] L’histoire n’a pas désigné d’une manière précise le
pays où Saturnin prit la pourpre ; mais il y avait un tyran dans le Pont, et
l’on connaît les provinces qui furent le théâtre de la rébellion de tous les
autres.
    [907] Tillemont (tome III, p. 1163) les compte d’une
manière un peu différente.
    [908] Voyez le discours de Marius, dans l’ Histoire
Auguste , p. 197. La conformité des noms a pu seule engagé Pollion à imiter
Salluste.
    [909] Marius fut tué par un soldat qui lui avait jadis
servi d’ouvrier dans sa boutique, et qui lui dit en le frappant : Voilà le
glaive que tu as forgé toi-même . Treb. in ejus vitâ ( Note de
l’Éditeur ).
    [910] Vos ô Pompilius sanguis ! C’est ainsi que
s’exprime Horace en s’adressant aux Pisons. Voyez l’ Art poétique , v.
292, avec les notes de Dacier et de Sanadon.
    [911] Tacite, Ann ., XV, 48, Hist ., I, 15.
Dans le premier de ces passages, on peut hasarder de changer paterna en materna .
Depuis Auguste jusqu’au règne d’Alexandre-Sévère, chaque génération a vu un ou
plusieurs Pisons revêtus du consulat. Un Pison fut jugé digne du trône par 
Auguste (Tacite, Annal ., I, 13). Un autre fut le chef d’une conspiration
formidable contre Néron. Un troisième fut adopté et déclaré César par Galba.
    [912] Hist. Auguste , p. 195. Le sénat, dans un
moment d’enthousiasme, semble avoir compté sur l’approbation de Gallien.
    [913] L’association du brave Palmyrénien fut l’acte. le
plus populaire de tout le règne de Gallien. Hist. Auguste , p. 180.
    [914] Gallien avait donné le titre de César et d’Auguste à
son fils Salonin ; tué dans la ville de Cologne par l’usurpateur Posthume. Un
second fils de Gallien prit le nom et le rang de son frère aîné. Valérien, frère
de Gallien, fut aussi associé à l’empire. D’autres frères, des sœurs, des
neveux et des nièces de l’empereur formaient une famille royale très nombreuse.
Voyez Tillemont, tome III et M. de Brequigny, dans les Mém. de l’Académie ,
tome XXXII, p. 262.
    [915] Régilien avait quelques bandes de Roxolans a son
service ; Posthume, un corps de Francs. Ce fut peut-être en qualité
d’auxiliaires que ces derniers pénétrèrent en Espagne.
    [916] L’ Hist. Auguste , p. 177, l’appelle servile
bellum . Voyez Diodore de Sicile, XXXIV.
    [917] Voyez une lettre très curieuse d’Adrien dans l’Histoire
Auguste , p. 245.
    [918] Tel

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