Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain
Maniliâ ,
c. 8.
[872] Pococke, Description de l’Orient , II, 23-24.
[873] George Syncelle rapporte une histoire inintelligible
du prince Odenat , qui défit les Goths, et qui fut tué par le prince Odenat .
[874] Voyages de Chardin , I, p. 45. Il navigua avec
les Turcs, de Constantinople à Gaffa.
[875] George Syncelle, p. 382, parle de cette expédition
comme si elle eût été entreprise par les Hérules.
[876] Histoire Auguste , p. 181 ; Victor, c. 33 ;
Orose, VII, 42 ; Zozime, I, p. 35 ; Zonare, XII, p. 635 ; George Syncelle, p.
382. Ce n’est pas sans quelque attention que nous pouvons expliquer et
concilier leurs récits imparfaits : on aperçoit toujours des traces de la
partialité de Dexippus dans la relation de ses exploits et de ceux de ses
compatriotes.
[877] Georges Syncelle, p. 382. Ce corps d’Hérules fut
pendant longtemps fidèle et fameux.
[878] Claude, qui commandait sur le Danube, avait des vues
très justes, et se conduisait avec courage. Son collègue fut jaloux de sa
réputation. Histoire Auguste , p. 181.
[879] Zozime et les autres Grecs (tels que l’auteur du Philopatris )
donnent le nom de Scythes aux peuples que Jornandès et les auteurs latins
appellent constamment du nom de Goths.
[880] Histoire Auguste, p. 178 ; Jornandès, 20.
[881] Strabon, XIV, p. 640 ; Vitruve, I, 1 ; préface, VII ;
Tacite, Annal. , III, 61 ; Pline, Hist. nat ., XXXVI, 14.
[882] La longueur de Saint-Pierre de Rome est de huit cent
quarante palmes romaines : chaque palme est de huit pouces, trois lignes. Voyez
les Mélanges de Greave, vol. I, p. 233, sur le pied romain.
[883] Au reste, la politique des Romains les avait engagés,
à resserrer les limites du sanctuaire, ou asile que différents privilèges
avaient successivement étendu jusqu’à deux stades autour du temple. Strabon,
XIV, p. 641 ; Tacite, Annal. , III, 60, etc.
[884] Ils n’offraient aucun sacrifice aux dieux de la
Grèce. Voyez les Lettres de saint Grégoire Thaumaturge.
[885] Zonare, XII, p. 635. Une pareille anecdote convenait
parfaitement au goût de Montaigne : il en fait usagé dans son agréable chapitre
sur le pédantisme, I, 24.
[886] Moïse de Chorène, II, 71, 73, 74 ; Zonare, XII, p.
628. La relation authentique de l’auteur arménien sert à rectifier le récit
confus de l’historien grec. Celui-ci parle des enfants de Tiridate, qui alors
était lui-même un enfant.
[887] Hist. Auguste , p. 191. Comme Macrien était
ennemi des chrétiens, ils l’accusèrent de magie.
[888] Victor, in Cœsaribus ; Eutrope, IX, 7.
[889] Zozime, I, p. 33 ; Zonard, XII, p. 630 ; Pierre
Patrice, Excerpta legationum , p. 29.
[890] Hist. Auguste , p. 185. Le règne de Cyriades
est placé dans cette collection avant la mort de Valérien ; mais j’ai préféré
une suite probable, d’événements à la chronologie douteuse d’un écrivain très
peu exact.
[891] Le témoignage décisif d’Ammien Marcellin (XXIII, 5)
fixe sous le règne de Gallien le sac d’Antioche, que plusieurs auteurs placent
quelque temps plus haut.
[892] Malala (t. I, p. 391) dénature ce qu’il y a de
probable dans cet événement par quelques circonstances fabuleuses.
[893] Zonare, XII, 630. Les corps de ceux qui avaient été
massacrés remplissaient de profondes vallées. Des troupes de prisonniers
étaient conduites à l’eau comme des bêtes, et un grand nombre de ces infortunés
périssaient faute de nourriture.
[894] Zozime (I, p. 25) assure que Sapor aurait pu rester
maître de l’Asie s’il n’eût point préféré le butin aux conquêtes.
[895] Pierre Patrice, Excerpta legat ., p. 29.
[896] Syrorum agrestium manu . Sextus Rufus, c. 23.
Selon Rufus, Victor, l’ Hist. Auguste (p. 192), en plusieurs
inscriptions, Odenat était un citoyen de Palmyre.
[897] Il jouissait d’une si grande considération parmi les
tribus errantes, que Procope ( de Bell. pers. , II, 5) et Jean Malala (t. I,
p. 391) l’appellent prince des Sarrasins.
[898] Les auteurs chrétiens insultent aux malheurs de
Valérien ; les païens le plaignent. M. de Tillemont à rassemblé avec soin leurs
divers témoignages, tome III, p. 739, etc. L’histoire orientale, avant Mahomet,
est si peu connue, que les Perses modernes ignorent entièrement la victoire de
Sapor, événement si glorieux pour la nation. Voyez la Bibliothèque orientale .
[899] Une de ces lettres est d’Artavasdes, roi d’Arménie.
Comme l’Arménie était alors une province de Perse, le roi,
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