Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain
Galatie. Peut-être Zénobie a-t-elle administré l’Égypte au
nom de Claude, et, devenue plus audacieuse après la mort de ce prince, la
soumit-elle à son propre pouvoir ( Note de l’Éditeur ).
[979] Voyez dans l’ Histoire Auguste , p. 198, le
témoignage qu’Aurélien rend au mérite de cette princesse ; et pour la conquête
de l’Égypte, Zozime, I, p. 39-40.
[980] Timolaüs, Herennianus et Vaballathus. On suppose que
les deux premiers étaient déjà morts avant la guerre. Aurélien donna au
dernier, une petite province d’Arménie, avec le titre de roi. Il existe encore
plusieurs médailles de ce jeune prince. Voyez Tillemont, tome III, p. 1190.
[981] Vopiscus ( Hist. Aug. , p. 217) nous donne une
lettre authentique d’Aurélien, et une vision douteuse de cet empereur.
Apollonius de Tyane était né environ dans le même temps que Jésus-Christ. Sa
vie (celle d’Apollonius) est écrite d’une manière si fabuleuse par ses disciples,
qu’on est en peine, d’après leur récit même, de savoir si c’était un sage, un
imposteur ou un fanatique.
[982] Dans un endroit nommé Immœ . Eutrope,
Sextus-Rufus et saint Jérôme, ne parlent que de cette première bataille.
Vopiscus ( Hist. Aug. , p. 217) ne rapporte que la seconde.
[983] Zozime, I, p. 44-48. Le récit que cet historien fait
des deux batailles est clair et circonstancié.
[984] Cette ville était à cinq cent trente-sept milles de
Séleucie, et à deux cent trois de la côte la moins éloignée de la Syrie, selon
le calcul de Pline, qui donne en peut de mots une excellente description de
Palmyre. Hist. nat. , V, 21.
[985] Vers la fin du dernier siècle, quelques Anglais, qui
étaient partis d’Alep, découvrirent les ruines de Palmyre. Notre curiosité a
depuis été pleinement satisfaite par MM. Wood et Dawkins. Pour l’histoire de
Palmyre, on peut consulter l’excellente dissertation du docteur Halley
dans les Transact. philosoph. , abrégé de Lowthorp, t. III, p.
518.
[986] J’ai tâché de tirer une date très probable d’une chronologie
très obscure.
[987] Hist. Aug. , p. 218 ; Zozime, I, p. 50. Quoique
le chameau soit une bête de charge fort lourde, le dromadaire, qui est de la
même espèce, ou du moins d’une espèce approchante, sert aux habitants de l’Asie
et de l’Afrique dans toutes les occasions qui demandent de la vitesse. Les
Arabes disent que le dromadaire peut faire autant de chemin en un jour qu’un de
leurs meilleurs chevaux en huit ou dix . M. de Buffon, Hist. nat. ,
tome XI, p. 222. Voyez aussi les Voyages de Shaw , p. 167.
[988] Vopiscus, Hist. Aug. , p. 219 ; Zozime, I, p.
51.
[989] Voyez Vopiscus, Hist. Aug. , p. 220, 242. On
remarque, comme un exemple de luxe, qu’il avait des fenêtres vitrées. Il était
célèbre pour sa force et pour son appétit, pour sa valeur et pour son adresse.
On peut conclure de la lettre d’Aurélien que Firmus fut le dernier des
rebelles, et qu’ainsi Tetricus avait déjà été vaincu.
[990] Voyez la description du triomphe d’Aurélien, par
Vopiscus : il en rapporte les particularités avec l’esprit de détail qui
caractérise cet auteur. Il se trouve, dans cette occasion, que ces
particularités soit intéressantes. Hist. Aug. , p. 220.
[991] Parmi les nations barbares, les femmes ont souvent
combattu avec leurs maris ; mais il est presque impossible qu’une
société d’amazones ait jamais existé dans l’ancien continent ou dans le
Nouveau-Monde.
[992] L’usage des braccœ , culottes ou chausses,
était toujours regardé en Italie comme une mode gauloise et barbare ; cependant
les Romains commençaient à s’en rapprocher. S’envelopper les cuisses et les
jambes de bandes, fasciœ , c’était, du temps de Pompée et d’Horace, une
preuve de mollesse où de mauvaise santé. Dans le siècle de Trajan, cet usage
était réservé aux personnes riches et somptueuses ; il fut insensiblement
adapté par les derniers du peuple. Voyez une note très curieuse de Casaubon, ad
Suét. in Aug. , 82.
[993] Le char était, selon toutes les apparences, traîné
par des cerfs : les éléphants que l’on voit sur les médailles d’Aurélien
marquent seulement, selon le savant cardinal Noris, que ce prince avait soumis
l’Orient.
[994] L’expression de Calphurnius ( Eclog., I, 50) nullos
ducct captiva, triumphos , appliquée à Rome, renferme une allusion et une
censure très manifeste.
[995] Vopiscus, Hist. Aug ., p. 199 ; saint Jérôme, in
Chron . ;
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