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Histoire Romaine

Histoire Romaine

Titel: Histoire Romaine Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Theodor Mommsen
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parles
pas clairement, nous ne te comprendrons point.
    Vient alors l’explication : c’est de la tortue qu’il s’agit. [ Testudo , dont la carapace, montée sur la lyre, y
fait table d’harmonie.] – J’ajoute que les tragiques attiques eux-mêmes ne s’étaient
point fait faute de ces puériles énigmes : péché dont la comédie moyenne
les relève souvent en termes plus que vifs.
    ( * ) [L’allitération et
la tournure de phrase sont à peu près intraduisibles.]
    [796] [V. sur Pacuvius et Accius, A. Pierron, Hist. de
la littérature romaine , ch. XI. – Il reste du Prométhée d’Accius un
monologue célèbre, qu’on peut citer après Eschyle. – V. Egger, l. c., p.
497. – Enfin on croit qu’Accius avait écrit des Didascalica , des Parerga et des Pragmatica . Egger, p. 200-203.]
    [797] L’exception unique se trouve dans l’ Andrienne (4, 5).
    Comment cela va-t-il ? – Moi ! comme on peut, selon le
proverbe, puisqu’on n’a pas le droit de vivre comme on veut. (v. 815)
    La réponse ne fait que reproduire le proverbe grec
déjà imité par Cæcilius :
    Vis comme tu peux, puisque tu ne le peux comme tu veux. ( Phocium )
    L’ Andrienne est la plus ancienne pièce de
Térence. Elle fut jouée à la recommandation de Cæcilius. La réminiscence est un
remerciement tacite, mais clair.
    [798] L’allégorie peu ingénieuse de la chèvre et du singe
imaginée par Plaute (Mercator, 2. 1) a son pendant reconnaissable dans les vers
où Térence nous montre, en se moquant, la biche qui fuit, poursuivie par les
chiens, et sollicite en pleurant le secours de l’adolescent qu’elle rencontre !
    Toutes superfétations qui remontent, à n’en pas douter,
à la rhétorique euripidienne (ex. : Euripide, Hector , 90).
    [799] [C’est à cette opposition heureuse que Molière a dû l’idée
de ses deux caractères de l’ Ecole des Maris , de Sganarelle et d’ Ariste .]
    [800] Nous traduisons littéralement.
    [801] Micion , dans les Adelphes (1, 1) vante
son sort et surtout sa condition de célibataire :
    Ego hanc clementem vitam urbanam, atgue otium
Seculus sum, et quod fortunatam isti pulantUxorem nunquam habui…
    [ Moi, j’ai mieux aimé cette vie clémente et reposée
de la ville et, chose que ceux-ci tiennent pour un bonheur, je n’ai jamais pris
femme !] Isti , ceux-ci  : les Grecs, sans doute.
    [802] [Le mot est de J. Cœsar dont les vers, cités par
Suétone ( J. Cœsar ), sont bien connus :
    Tu quoque ; tu, in summis, ô dimidiate Menander
Poneris, etc.
    Et toi, aussi, toi, notre demi Ménandre, on te met au
premier rang !…]
    [803] Dans le prologue de l’ Heautontim ., Térence met
dans la bouche de ses critiques le reproche qu’il se serait tout à coup
adonné au commerce des Muses, s’appuyant sur le talent de ses amis, bien plus
que sur ses dons naturels .
    Plus tard, dans le prologue des Adelphes (594 [160
av. J.-C.]), il dit encore : La malveillance fait à l’auteur un
reproche de nobles personnages lui viendraient en aide, et seraient ses
collaborateurs assidus : crime énorme à leurs yeux ! Pour lui, il se
fait sa plus grande gloire de plaire aux hommes qui plaisent à vous tous et à
tout le peuple, dont la vie s’est passée à servir dans la paix, dans la guerre,
dans les affaires, sans en être plus fiers pour cela ! (v. 15 et s.)
    Dès le temps de Cicéron, c’était chose reçue que
Térence ici avait fait allusion à Lælius et à Scipion Émilien : on
indiquait même les scènes appartenant à leur collaboration : on racontait
les allées et venues du pauvre poète aux villas de ses nobles bienfaiteurs aux
environs de Rome : on trouvait enfin impardonnable à eux de n’avoir rien
fait pour améliorer sa fortune. Nulle part, on le sait, la légende ne jaillit
plus spontanément que dans l’histoire littéraire. Comme déjà l’avaient constaté
quelques critiques plus sagaces de Rome, il est clair que les vers qui
précédent ne peuvent s’appliquer ni à Scipion, alors âgé de vingt-cinq ans
seulement, ni à son ami, son aîné de bien peu. Selon une autre et plus
raisonnable tradition, il s’agirait ici des poètes distingués Quintus Labeo (consul en 571 [-183]) et Marcus Popillius (consul en 581 [-173]), et de
l’amateur éclairé des arts en même temps que bon mathématicien Lucius
Sulpicius Gallus (consul en 588 [-166]) : encore en restons nous sur
une pure supposition. Non qu’on puisse révoquer en doute l’intimité de

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