Histoire Romaine
XVI, 11). On trouve aussi dans Aulu-Gelle (XIII, 27)
un fragment de quelque intérêt. Panætius avait enfin écrit des livres sur l’ Égalité
d’âme , sur les Magistrats , sur la Providence , la Divinalion ,
et sur les Sectes philosophiques .]
[759] [Son nom d’origine était Hasdrubal. Il n’écrivit pas
moins de quatre cents livres ou traités, dont on ne connaît que quelques titres.
Il fut à Carnéade, dont il sera parlé plus loin, ce que Platon et Xénophon
avaient été à Socrate, le vulgarisateur de la doctrine du maître.]
[760] [A. Postumius Albinus ( dodus homo, et litteratus, et
disertus , Cicéron, Acad ., 11 ; Brutus , 21), prétorien et
consulaire, écrivit en grec un poème et une histoire romaine. V. liv. III, c. XIV,
l’anecdote le concernant, extraite de Polybe, 40, 6.]
[761] [Il s’agit ici du poète Archias , que Cicéron
défendit dans un plaidoyer qui nous reste. Il avait pris le nom des Licinius dont il était le familier : il chanta la guerre cimbrique en l’honneur de
Marius, celle de Mithridate en l’honneur de Lucullus, et le consulat de Cicéron,
qui se montra reconnaissant envers lui et prouva tant bien que mal que s’il
prenait quelque peu à tort le titre de citoyen romain, il méritait de l’être
par le droit du talent.]
[762] [Arcésilas, le fondateur de l’Académie nouvelle, était
né d’un père Scythe et fleurit vers la fin du IIIe siècle, à Athènes. Il
résumait ses opinions dans cette formule qu’il ne savait rien, pas même sa
propre ignorance (Cicéron, Acad ., 1, 12) : différant d’ailleurs
des Pyrrhoniens ou Sceptiques purs, en ce que, tout en contestant à l’homme le
moyen de constater la vérité, il admettait qu’elle existât. – Carnéades, né à
Cyrène, vers 213 [541 av. J.-C.], fut le quatrième successeur d’Arcésilas à l’Académie.
Lui aussi, il professa que l’homme ne possède et, ne peut posséder le criterium de la vérité, et qu’il ne peut se guider que par les probabilités. – Leur doctrine
n’est d’ailleurs connue que de seconde main, par les relations de leurs disciples
ou de leurs adversaires. Carnéades était, comme on le verra tout à l’heure, un
dialecticien plus que subtil.]
[763] [Sur la frontière de l’Attique et de la Béotie.]
[764] [Les deux autres étaient Diogène le Babylonien ou le stoïcien, et Critolaüs le péripatéticien.]
[765] [V. les vers cités par Cicéron, de finib ., I, 3.
– Albucius fut préteur en Sardaigne en l’an 105 [649 av. J.-C.]. Condamné deux
ans après pour concussion, il se retira à Athènes, où il s’adonna à la philosophie.
Il avait laissé quelques discours (Brutus, 35) et quelques satires (Varron, de
re rust ., 3, 2, 17). – Sur l’évhémérisme, liv. III, c. VIII.]
[766] [Voir la note 2]
[767] [V. ci-dessous, § Exercices oratoires , et ch. XIII,
§ Jurisprudence .]
[768] [Nous aurions voulu pouvoir à notre tour adopter le mot
grec σχηματισμός ,
usuel dans l’école allemande, depuis Kant, pour exprimer toute ordonnance
systématique des formes et exemples ( σχημα ). V.
le traité de Schematibus , d’un grammairien anonyme, publié par M. Quicherat,
dans la Bibliothèque de l’École des chartes .]
[769] On en pourra lire un amusant exemple dans Cicéron, de
officiis , 3, 92, 43. [Il y a disette à Rhodes : un armateur y amène
une cargaison de blé, devançant la concurrence des blés d’Alexandrie qu’il sait
devoir être importés par masses dés le lendemain. Cet armateur sera-t-il tenu d’annoncer
leur arrivée prochaine sur le marché, et de voir par là baisser, tout d’abord, le
cours de sa marchandise ? Sera-t-il, en le faisant, ou honnête ou naïf ?
Et que dire de celui qui vend sa maison pleine de serpents, ou malsaine ?
Puis vient à la suite l’historiette de Canius , ce chevalier romain qui
achète la villa du banquier Pythius , de Syracuse, et se laisse prendre à
une bonne et belle fourberie !]
[770] [Les Antiquitates rerum divinarum (en 16
livres) faisaient partie du grand ouvrage de Varron sur les antiquités romaines.
On n’en connaît que le plan, grâce à saint Augustin, de civit. Dei .]
[771] Dans sa satire des Aborigènes , le même auteur
raconte, en se moquant, comment les premiers hommes, à qui ne suffisait pas
un Dieu que la pensée seule reconnaît, ont voulu adorer des mannequins et de
petites images des divinités !
[772] [Quelques auteurs pensent qu’il y eut deux lois
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