Histoire Romaine
[94 av. J.-C.], au temps de l’enfance de Cicéron ( Tuscul ., 5, 38. 112).
Quant aux mémoires de Publius Rutilius Rufus (consul en 649 [-105]), on
ne pourrait les invoquer ici : leur auteur les a écrits, durant son exil, à
Smyrne.]
[831] [ L. Cassius Hemina , contemporain de la chute
de Carthage et de Numance, souvent cité par les grammairiens Nonius, Priscianus,
Servius. Pline dit qu’il recourut aux sources anciennes ( autor ex
antiquis , Hist. nat. XIII, 13, 29). – V. Calpurnius Piso Frugi, l’antagoniste
des Gracques et l’auteur de la loi Calpurnia de repetundis. Son style était
maigre (Cicéron, Brutus , 27). – C’est Tuditanus qui, étant consul, alla
faire la guerre en Illyrie, pour éviter les difficultés de la situation, au
milieu des discordes des Gracques. Cicéron vante ses discours et son livre
historique (Brutus, 25). – C. Fannius Strabo , le gendre de Lælius, l’un
des interlocuteurs du de Republ . et du de Amicitia de Cicéron, qui
dit de son style : Neque nimis infans, neque perfecte diserta .
Brutus abrégea son histoire, et Salluste en loue la sincérité.]
[832] [Il s’agit ici du Scævola qui périt dans les
proscriptions de Sylla (Cicéron, de Off ., 3, 15 ; de Orat ., 1,
39 ; Brutus , 89), et dont Cicéron avait suivi les leçons.]
[833] [L’historien légendaire des peuples scandinaves, qui
écrivait au XIIe siècle de notre ère.]
[834] [Tite-Live, I, 11.]
[835] [Orateur et juriste ( de Orat ., 2, 12 ; de
Legib ., 1, 2 ; Brutus , 26). Remarquable par son style orné et
véhément. L’empereur Hadrien le préférait à Salluste (Spartianus, Hadrian ,
16) : certus Romanœ historiœ auctor , dit Valère Maxime (1, 7).]
[836] [Tribun militaire devant Numance : on croit que
son livre était intitulé Libri rerum gestarum (A. Gell., 3, 21 ; 1,
13 ; 4, 9 ; 13, 3, 21).]
[837] [Ces trois noms reviennent souvent au cours des
guerres de Jugurtha et des discordes civiles. Cicéron classe Scaurus, l’aristocrate,
parmi les orateurs stoïques. Il écrivit trois Livres sur sa vie. – Les
harangues de Rufus étaient dans le genre sévère ( tristi ac severo genere ,
v. le Brutus , 29). On a conservé les titres de sept d’entre elles. Ses
mémoires sont de même perdus. – Il ne nous est rien resté non plus de Catulus, le
collègue de Marius à Verceil, et de son livre de Consulatu suo et rebus
gestis . Il écrivait purement (Cicéron, de Orat ., 3, 8 ; Brutus ,
35). V. supra, l’épigramme sur Roscius.]
[838] [V. liv. IV, c. II, deux citations des Lettres de
Cornélie , malheureusement perdues.]
[839] [De Lælius il ne reste guère que les titres de
quelques-uns de ses discours : de Scipion Émilien il nous reste trois ou
quatre fragments un peu considérables et fort curieux, conservés par un
scholiaste de Cicéron ( ad orat. pro Milone , 7, 2), par Aul. Gelle (V, 19 ;
VII, 11) et par Macrobe ( Saturn ., 2, 10). – M. Egger les a aussi
donnés, p. 177 et s. – Cf. A. Pierron, Hist. de la Litt. rom ., qui les
traduit, pp. 192 et s.]
[840] [G. Titius était chevalier. Il est cité par Cicéron ( Brutus ,
45) et par Macrobe (2, 9, 12).]
[841] [V. Egger, loc. cit . p. 181. – Cf. Plutarque ( Tib.
Gracchus , 2).]
[842] [ M. Junius Brutus , dont Pomponius fait l’un
des fondateurs du droit civil à Rome. Post hos fuerunt P. Mucius et
Manilius et Brutus qui fundaverunt jus civile (Dig., 1, tit. 2. s. 39).
Il laissa trois livres de jure civili (d e Orat ., 2, 55). Il est
une grave autorité pour Cicéron ( de fin ., 1, 4 ; ad famil ., 7,
22. Cf. Dig ., 7, tit. 1, s. 63, prœm.). On lui reprochait d’avoir publié
ses responsa avec les noms des parties consultantes.]
[843] [ Etude des Antiquités historiques .]
[844] Soutenir, par exemple, comme il le fit, que du temps
des rois les questeurs étaient élus non par ceux-ci, mais par le peuple, c’était
soutenir un fait manifestement faux et portant avec soi le cachet du parti.
[845] [Vers le milieu du XVIIIe siècle. Bodmer, suisse de
naissance, professeur d’histoire, contribua avec Gottsched, Breitinger et
autres, à l’avancement de la philologie allemande. Il encouragea l’auteur de la Messiade , qui écrivit, lui aussi, sur la grammaire. Nul ne lit aujourd’hui
la Noachide et les autres oeuvres poétiques de Bodmer.]
[846] [Hermagoras, de Tennos , contemporain de
Cicéron et de Pompée, appartenait à l’école rhodienne. Cicéron et Quintilien le
citent comme un maître.]
[847] [
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