Histoire Romaine
conséquent l’oncle maternel du
dictateur (Suétone, César , 70 ; Cicéron, de divin ., 54, 100).
Il avait été l’auteur de la Loi des Juridictions , de 684 [70 av.
J.-C.].]
[1376] [Cicéron, Philippiques , 2, 87. Cœsari, dictatori
perpetuo, M. Antonium consulem populi jussu, regnum detulisse, Cœsarem uti
notuisse .]
[1377] [V. sur les faits auxquels se réfère M. Mommsen,
Dion, 44, 9, 10, Appien, Bell, civ ., 2, 108, 109. – Suétone, César ,
79. – Plutarque, César , 61 ; Antoine , 72. – Hor., 3, 16, 4, 2.
– Velleius, 2, 56, et autres. Le récit détaillé appartient à la suite de cette
histoire, si M. Mommsen l’entreprend jamais.]
[1378] [ Quod principi placuit legis habet vigorem , dira
plus tard Justinien, Instit ., 1, 3, 6.]
[1379] A notre compte approximatif ( loc. cit .), on
arrivera ainsi au chiffre moyen de 1000 à 1200 sénateurs.
[1380] [On sait toutes les colères excitées par les fournées
de Gaulois, ou d’officiers vétérans, appelés à la curie. – On s’en vengeait par
des pamphlets, des placards et des bons mots :
Gallos César in triumphum ducit, idem in curiam.
Galli braccas deposuerunt, latum clavum sumpserunt.
Et ailleurs : Bonum factum, ne quis senatori
novo curiam monstret ( Avis : m’indiquez pas la curie au nouveau
sénateur ) ! Suétone, César , 80.]
[1381] [Il usa au même titre des services d’ Oppius et
d’ Aulus Hirtius , son ancien lieutenant et le rédacteur du dernier livre
des Commentaires sur la guerre des Gaules ; de M. Æmilius
Lepidus , son préfet dans Rome pendant la campagne d’Ilerda, le futur
collègue d’ Octave et de M. Antoine dans le triumvirat de 711
[43 av. J.-C.], de M. Antoine , lui-même, son maître de la cavalerie
en Italie, pendant la campagne d’Orient, et d’autres encore.]
[1382] [C’est ainsi qu’au commencement de 710 [44 av.
J.-C.], dans la prévision de son prochain départ pour l’Asie, il nomme ou fait
nommer les seize préteurs, parmi eux C. Cassius , M. Brutus , Lepidus ,
qui aura la Narbonnaise, et qui cède la maîtrise de la cavalerie à Domitius
Calvinus . Asinius Pollio a l’Espagne ultérieure. Decimus Brutus et Trebonius furent aussi sur la liste pour cette année et l’année
suivante. (Suétone, César , 41 ; Drumann, 3, 681).]
[1383] Aussi voyez les prudentes formules employées par les
lois de César, au sujet des grandes magistratures : Cum censor aliusve
quis magistratus Romæ populi censura aget ( lex Jul. municip ., l. 141)
– Prætor iste quei Romæ jure deicundo praerit ( l. Rubr. passim ) – Quæstor urbanus queive aerario praerit ( l. Jul. munic ., l. 37 et
passim). [V. les textes et commentaires de ces lois au Corp. lat. inscrip .,
pp. 115 et s.]
[1384] [ Antiquitates rerum divinarum ; seconde
partie, divisée en XVI livres, de son grand traité des Antiquités, et dont le
plan a été imité par St Augustin dans sa Cité de Dieu . Il y rendait
compte de la mythologie et des rites italiens, depuis les plus anciens temps. Prêtres,
temples, sacrifices et victimes, fêtes et cérémonies, tout ce qui faisait la
nature du culte y était savamment exposé. – V. sur Varron, polygraphe, infra, ch.
XII ; et L.H. Krahner, Comentatio de M. T. Varr. antiquitatum…… libris ,
Hal. Sax. 1834 : – Francken, Dissertatio exhibens fragmenta T. Varr. quae
inventuntur in libris . S. Augustin, de Civit. Dei . Lugd. Batav. 1836.]
[1385] [Ainsi ce fut dans la maison de César, que se plaida
(novembre 709 [45 av. J.-C.]) le procès du roi Dejotarus, accusé par son
petit-fils, Castor, d’avoir conspiré contre la vie du dictateur lorsque, revenant
du Pont, après avoir vaincu Pharnace à Ziéla, il avait accepté l’hospitalité du
roi Galate. Cicéron défendit celui-ci et nous avons son plaidoyer ( Pro rege
Dejot .) : César s’était adjoint comme conseils quelques amis, et
notamment le jurisconsulte Serv. Sulpicius Rufus. – Il ne rendit pas de suite
son jugement : et ce fut le poignard de Brutus , dit Drumann (6, p. 305), qui rendit la sentence d’acquittement . Il est vrai qu’après la mort du
dictateur les amis du roi intéressèrent Fulvie , la femme de M. Antoine,
à sa cause, moyennant un billet de 100. 000. 000 HS. Sur quoi Antoine fit
afficher au Forum que César, par ses dernières volontés, restituait Dejotarus
dans toutes ses possessions, et Cicéron de dire : Hæc vivus eripuit, reddit
mortuus ( Philipp ., 2, 37, 94, cf. 95).]
[1386] [La loi
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