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Histoire Romaine

Histoire Romaine

Titel: Histoire Romaine Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Theodor Mommsen
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en
Italie, encore moins à Rome, les principaux pompéiens. Antoine , dit
Cicéron ( ad Att ., 11, 7), m’a envoyé copie d’une lettre de César où
il mande qu’on lui apprend que Caton et L. Metellus sont venus en Italie, pour
se faire voir à Rome. Cela ne lui plait pas ; il craint quelque mouvement,
et il interdit l’Italie à tous ceux sur qui il n’a pas prononcé . – Et
Cicéron reste à Brindes, par ordre.]
    [1363] [Drumann, t. IV, p. 688. – Les tribuns Marcellus et Cæsetius (d’ailleurs sans notoriété) arrachèrent un jour le
diadème posé sur la tête de la statue du dictateur, devant les rostres. Et le
peuple de les saluer du nom de nouveaux Brutus ! – Brutus, en effet,
reprit César, jouant sur le mot (Brutus, on le sait, veut dire fou ). Helvius
Cinna , leur collègue, voulait les faire massacrer. César se contenta de
les déposer (Dion, 44, 9 ; Appien, b. c ., 2, 108. – Cf. Suétone, César ,
79 ; Plutarque, César , 61 et Antoine , 12). – Cet Helvius
Cinna, que Plutarque appelle ποιητιxός
άνηρ ( Brutus , 20), est-il le même que le poète, ami
de Catulle ( Cat ., 94) et de Virgile, auteur de la Smyrna ou Myrrha ,
dont il sera parlé au ch. XII ? On le conteste. – En tout cas, le tribun a
été assassiné, aux funérailles de César, par le peuple furieux, qui le prit
pour Corn. Cinna , l’un des meurtriers des ides de mars.]
    [1364] [Allusion à la tirade de Labérius. V. supra, et infra,
ch. XII, le Mime.]
    [1365] [Sur Nigidius Figulus , qui joua un rôle
politique et littéraire d’une certaine importance, v. ch. XII, infra.]
    [1366] Lisez la lettre à Cœcina ( ad fam ., 6, 7) ;
et vous pourrez, si vous y avez curiosité, établir la comparaison entre les
lisières mises à l’écrivain, dans l’antiquité, et celles subies par les hommes
de lettres modernes. [ Aulus Cœcina , dont il est ici question, l’un
des familiers de Cicéron, qui avait plaidé pour son père, avait suivi le parti
de Pompée, et publia un factum contre César (Suétone, 75). Il en fut puni par l’exil
( ad fam ., 6, 7). – Plus tard il adressa au vainqueur un Liber querelarum ( ad fam ., 6, 6) et fut gracié (707 [47 av. J.-C.]). – Sénèque ( qu. nat .,
2, 39) cite de lui un traité : De Etrusc. disciplina .]
    [1367] [Ces livres, nous les attendons curieusement.]
    [1368] Ceci a été écrit en 1857. Alors bn ne pouvait savoir
que de prochains et immenses combats et que la plus magnifique victoire qu’il
ait été donné à l’histoire des hommes d’enregistrer, épargnerait bientôt cette
nouvelle épreuve aux États-Unis, en assurant à leur avenir les joies de la
liberté entière, abritée à toujours contre un césarisme local, et ne se
connaissant d’autre maître qu’elle-même !
    [1369] Ainsi, quand il meurt (710 [44 av. J.-C.]), il est
dictateur pour la quatrième fois, et dictateur désigné à vie ; c’est le
titre que lui donne Josèphe ( Antiq. Jud ., 14, 10, 7).
    [1370] [Il a son siège entre les deux consuls, quand il n’est
pas consul lui-même. – Il donne le signal aux jeux. – Dion, 43, 14.]
    [1371] [Le titre d’ Imperator , sous la
république, était décerné au général victorieux, et prenait fin, dès lors, en
même temps que le commandement ( imperium ). César, durant son proconsulat,
des Gaules, l’avait donc porté en la manière accoutumée : mais c’était
chose nouvelle que de le conserver après ses campagnes militaires, après la
célébration de son triomphe. Ici se trouve en germe la distinction future d’un
double titre d’Imperator, l’un permanent, qui précédera plus tard le nom du
titulaire, et l’autre à temps, susceptible de collation itérative, et qui se
place après le nom. Aussi nous voyons que César, déjà imperator perpétuel, n’en
était pas moins acclamé imperator sur le champ de bataille, au jour de ses
victoires : toutefois il n’a jamais porté ce titre en préfixe lui-même :
il s’appelait et se faisait appeler : Cœsar imperator , sans
mettre à la suite le chiffre dénominateur des collations successives. Suétone, César ,
76 ; Dion, 43, 44.]
    [1372] [Sa figure en ivoire était portée processionnellement
au milieu des images des dieux, dans les fêtes ; elle avait sa place au
Capitole en face de celle de Jupiter. – Enfin, toujours par décret du sénat, il
devait lui être élevé une statue de bronze, le représentant debout sur le globe
du monde et portant celte inscription :

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