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Histoire Romaine

Histoire Romaine

Titel: Histoire Romaine Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Theodor Mommsen
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Judiciaria , de César, de l’an 705 [49
av. J.-C.], avait réglé les juridictions, conformément aux indications fournies
par le texte, et en reprenant en sous-œuvre les lois Aurelia (du préteur
(684 [-70]) Gaius (ou Lucius , suivant M. Mommsen) Aurellus Cotta , l’oncle maternel du dictateur), et Pompeia ( lex Pompeia judiciaria ).
    Quant aux lois Juliennes pénales proprement dites :
citons la loi des concussions ( repetundarum ) de l’an 704 [-50] probablement,
puis celles de l’an 705 [-49] : L. de majestate , L. de vi (v.
à l’appendice la liste des diverses lois juliennes).]
    [1387] Ce n’est, à vrai dire, que sous le règne d’Auguste
que ces principes nouveaux fonctionnent et se manifestent au complet : mais
comme ces remarquables réformes judiciaires se trouvent contenues, pour ainsi
dire, dans l’institution impériale telle que César l’a ordonnée, il nous semble
à propos de les faire aussi remonter jusqu’à lui.
    [1388] [Gaius, 1, 13. – Paull. Sentent . 5, 17, 1, et
Ulpien, cité par le compilateur de la Mosaic. et roman. legum collatio , 11,
7, 4.]
    [1389] Cicéron, dans son Traité de l’Orateur ( de
Orat ., 11, 42), fait allusion surtout aux procès criminels quand il met
cette remarque dans la bouche d’Antonius, le grand avocat : Les hommes
jugent, le plus souvent selon leurs haines ; leur affection, leurs désirs,
leur colère ou leur douleur : joie, espérance, crainte, ou erreur, ils
obéissent aux émotions de leur âme, plutôt qu’à la vérité ou qu’au prescrit du
texte, ou aux règles de droit plutôt qu’à la formule du procès ou qu’à la loi .
Et, se fondant là-dessus, il déduit et complète en ce sens son enseignement
pour les avocats, ses auditeurs.
    [1390] [Le plaidoyer pour Quinctius, dans l’opinion des
principaux critiques, est le premier en date de tous ceux de Cicéron. Il fut, en
tous cas, son premier plaidoyer in causa privata , et nous a été en
entier conservé. Cicéron avait alors 26 ans, et revenait d’Athènes : il
eut le grand Hortensius pour avocat. adverse. – Quiconque s’est assis sur le
banc des écoles, connaît ce curieux procès fait à Quinctius. Au fond, il ne s’agit
que d’un débat terre à terre entre un oncle et son neveu ( Nævius ), au
sujet d’un compte de gestion d’un domaine exploité en société dans la
Narbonnaise. – Répétitions réciproques, lenteurs préméditées, chicanés, le
procès porte jusqu’à Rome ; assignations en comparution devant le préteur :
envoi en possession de Nævius, parce que Quinctius n’a pas comparu ou n’a pu
comparaître dans le délai utile, caution ( judicatum solvi ) demandée et
débat sur cette caution, etc., etc. ; toute cette procédure hérissée d’incidents
est exposée par Cicéron, qui à plusieurs reprises atteste la protection donnée
à Nævius par le préteur Syllanien. On suppose que Quinctius gagna son procès, en
fin de compte. – V. Drumann, 3, p., 82-84. – Th. Mommsen, Zeitschrift für
Alterl. Wissensch (Journal de la science de l’antiquité), 1845, pp. 1086-1099.
– Real encycl. Pauly, V. Nævius .]
    [1391] [ Lex Jul. municip . – Corp. Inscript. latin .,
p. 121, l. 89. – Egger, Latin. serm. vetustioris reliquiæ , L, § VI, p. 304.
– Sur cette loi, déjà plusieurs fois citée, et sur laquelle nous aurons à
revenir souvent, v. appendice : lois principales de César.]
    [1392] On sait qu’une partie des tribuns militaires était
jadis élue par le peuple : César, ici encore démocrate exact, n’innova
point à la règle.
    [1393] [Suétone, César , 44. – V. aussi Strabon.]
    [1394] [Suétone, César , 84, 86 ; Appien, B. civ .,
2, 109. – Plutarque, César , 57.]
    [1395] [On a vu que l’annone, supprimée par Sylla, avait été
rétablie en partie dès 681 [73 av. J.-C.], et, en totalité, par Caton, en 691 [-63].
César, au cours de son consulat (695 [-59]), avait menacé de la faire gratuite,
et l’année d’après la loi Clodia , du tribun Clodius, avait réalisé la
menace (Cicéron, ad Att ., 2, 19 ; pro domo , 10 ; pro
Sextio , 25 ; Dion Cassius, 38, 13).]
    [1396] [Suétone, César , 41. – Dion, 44, 21. – Tite-Live, Épitomé 115.]
    [1397] [Au jugement des meilleurs critiques, M. Mommsen,
dans son livre sur les Tribus romaines (Attona, 1844) a dit le dernier
mot sur l’annone et son histoire avant et après J. César.]
    [1398] C’était la conséquence de la latinité octroyée la
Sicile :

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