Histoire Romaine
pour la plupart érotignes ou mythologiques, se
distinguaient, dit-on, des Alexandrins et des Asiatiques par la clarté. – Il s’est
conservé de lui un fragment en prose sur les malheurs amoureux , dédié à
C. Gallus, qui fut aussi son élève.]
[1507] [ Posidonios d’Apamée, le demi stoïcien,
surnommé le Rhodien, disciple de Panœtius à Athènes. Il vint s’établir à Rhodes,
après de longs voyages en Espagne et en Italie, y ouvrit école, devint prytane,
et fut envoyé à Rome en qualité d’ambassadeur (668 [86 av. J.-C.]). Cicéron et
Pompée voulurent l’entendre. Il serait mort vers 703 [-61]. Il écrivit de
nombreux traités sur la géographie, la physique, la philosophie morale, et une
grande histoire, qui continuait Polybe. De toutes ces compositions, il ne reste
que quelques phrases que Bake a recueillies Posidonii Rhod. relliquiæ
doctrinæ , Leyde, 1810)].
[1508] [ Aristodème de Nysa , qui donna des
leçons à Pompée, et fut l’instituteur de ses fils. On n’a rien de lui.]
[1509] [ Lucullus était l’auteur d’une histoire
grecque de la guerre marsique ( ad Att ., 1, 19. – Plutarque, Lucullus ,
1.
Atticus ,
le correspondant de Cicéron, avait écrit en grec une histoire du Consulat de ce
dernier, et Cicéron lui-même en avait fait autant. Ces deux Commentaires, sont
perdus (ad Att., I, 2).
Q. Scœvola ,
fils de l’Augure, faisait partie de la cohorte des amis de Cicéron, et l’accompagna
en Asie-Mineure. – Il est plusieurs fois cité dans la correspondance familière.]
[1510] [Tarse, de Cilicie, n’avait pas été seulement une
ville importante sous le rapport politique et commercial. Après le siècle d’Alexandre,
elle devint le siège d’une grande école de philosophie et de science : Strabon
donne la longue liste des maîtres qui l’ont illustrée. C’est là aussi que saint
Paul, appartenant à une famille juive fixée en ce lieu, recevra les leçons qui
le prépareront à son enseignement et à son rôle d’apôtre des Gentils.]
[1511] [ Suréna leur produisit les livres impudiques d’Aristides,
qui sont intitulés les Milésiaques, qui n’était pas chose faussement supposée, car
ils avoient été trouvez et pris entre le bagage d’un Romain nommé Rustius :
ce qui donna grande matière à Suréna de se moquer fort outrageusement et villainement
des mœurs des Romains, qu’il disoit être si désordonnez que en la guerre mesme
ils ne se pouvaient pas contenir de faire et de lire telles villenies , Plutarque, Crassus , 32 (trad. d’Amyot).]
[1512] [ Quintus Tullius Cicéron , le puîné de l’orateur
et le beau-frère d’Atticus. – Élevé avec son frère, il l’accompagna dans sa
jeunesse à Athènes (675 [79 av. J.-C.]). Préteur en Asie, il s’attira plus tard
par ses fautes une lettre de réprimande restée célèbre ( ad. Q. frat ., 1,
1). On le retrouve lieutenant de César, en Gaule, où il se distingue par sa
bravoure et sauve une partie de l’armée. Il passe aux Pompéiens, reproche à son
frère sa mollesse politique, puis bientôt, non moins versatile lui-même, il se
réconcilie avec César, à Alexandrie. Nous avons dit qu’il périt dans la
proscription de 711 [-43], avec tant d’autres sénateurs. Sous le rapport
littéraire, Quintus Cicéron n’était pas non plus, il s’en faut, sans valeur. Cicéron
le regarde comme son maître dans l’art des vers priores partes tribuo ( ad
Q. frat., 3, 4), et nous raconte le tour de force des 4 tragédies, composées
ou plutôt imitées du grec en seize jours (ibid., 3, 5). Rien ne nous reste de
Quintus, si ce n’est une vingtaine d’hexamètres ( de signis ), dont la
provenance est contestée, une ou deux jolies épigrammes contre les femmes (V. Anth.
latin . et les éditions de Cic. l’aîné, aux fragm . poétiques), la
déclamation bien connue de Petitione Consulatus , ce triste catéchisme de
la brigue électorale à Rome, et enfin trois lettres à Tiron et une à son frère
( ad famil., 8, 16, 26, 27 ; et 16, 16. – Nous renvoyons à sa notice
détaillée, aux Dict . de Smith et de Pauly, et au t. VI de Drumann).]
[1513] [Le mot parterre est inexact. C’est le paradis qu’il faudrait dire : mimosas ineptias et verba ad summam caveam
spectantia (Sénèque, de tranquill ., 11.)].
[1514] Cicéron nous atteste en effet que le mime a supplanté
l’Atellane ( ad fam., 9, 1. 6), d’accord en cela avec ce fait qu’au temps
de Sylla les acteurs-mimes, hommes et femmes,
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