Bücher online kostenlos Kostenlos Online Lesen
Histoire Romaine

Histoire Romaine

Titel: Histoire Romaine Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Theodor Mommsen
Vom Netzwerk:
24, 26). – Questeur, édile, préteur urbain, Hortensius
obtint enfin le consulat en 685 [-69]. On le vit plus tard s’opposer aux lois
Gabinia et Manilia, qui conféraient à Pompée l’omnipotence en Orient. Après le
consulat de Cicéron, les deux rivaux marchent d’accord : ils défendent
ensemble Rabirius et Murœna, et sont amis désormais ( noster Hortensius  : ad Att ., 1, 14), amis peu sincères au fond. Ils luttent ensemble contre
Clodius. – Après le retour de Pompée, Hortensius quitte la scène politique, et
se consacre exclusivement aux affaires du barreau : il plaide avec Cicéron
encore, pour Flaccus, pour Sextius : seul, il défend Lentulus Spinther, Valerius
Messala à l’occasion duquel il est sifflé par le peuple au théâtre ( ad fam .,
8, 2), et enfin Appius Claudius, accusé de majestate et ambitu par
Dolabella, le futur gendre de Cicéron. Il meurt peu après, laissant quelques
écrits au-dessous de sa réputation ( intra famam Quint . 3, 8), quelques
travaux historiques passables ( ad Att . 12, 5), et des poésies sans
valeur. – J’ai dit qu’Hortensius était épicurien dans ses goûts et sa vie :
par son caractère, et ses habitudes, il offre avec Atticus une ressemblance
frappante : il aime la richesse, l’élégance ; il a sa maison à Rome, sur
le Palatin (celle qu’habitera un jour Auguste – Suet., Aug ., 72) ; il
a de superbes villas, à Bauli, à Tusculum, à Laurentum. Il fait de grosses
récoltes en vin (Pline, h. nat ., 14, 6, 17) ; il possède des
garennes immenses, d’où sort un esclave vêtu en Orphée, et conduisant devant
ses convives, au son de la cithare, des bandes d’animaux charmés (Varr., de
re rust ., 3. 13) ; des viviers enfin où nagent ses murènes apprivoisées,
et dont il pleure la mort (Pline, h. nat . 9, 55) ! Il laisse à sa
mort 10. 000 amphores de vin étranger dans sa cave.
    Nous n’ajouterons rien à ce que dit M. Mommsen de
son style d’orateur. Cicéron, et d’autres l’ont assez fait connaître (V. surtout
le Brutus , 88). – Enfin nous renvoyons aux Notices plus étendues
de Drumann, III, pp. 81-108.]
    [1493] [Il n’est presque pas une lettre de la Correspondance
familière de Cicéron et autres, où l’on ne trouve des phrases, des mots
grecs ainsi jetés dans la trame du texte latin.]
    [1494] [V. par ex., le fragment d’une lettre de César à
Cicéron, cité au Brut ., 72. – Catulle, carmen 50.]
    [1495] Exemple : génitif senat uis et senat us ,
datif senat ui et senat u .
    [1496] Max u mus , max i mus .
    [1497] [On a pour les suppléer le c et l’ x .]
    [1498] [Ils l’omettent ou la laissent subsister, selon le
besoin de la prosodie : ex., legibus  : legibu .]
    [1499] Citons Varron ( de re rust. 1, 2) : In
aedem Telluris veneram, rogatus ab aeditimo, ut dicere didicimus u patribus
nostris, ut corrigimur a recentibus urbanis, ab aedituo . [ Aeditimus , aedituus , gardien du temple .]
    [1500] [Œuvre fruste, on le sait, mal composée, mal écrite, inculte
et souvent inintelligible, on l’a dit déjà.]
    [1501] [Je traduis mot à mot l’allusion à la vieille ère des
poètes franconiens dans la littérature allemande.]
    [1502] Citons la Dédicace, très caractéristique de cette
clientèle, de la description poétique de la terre, connue dans le monde érudit
sous le nom de la Périégèse , de Scymnos. Après avoir dit son dessein d’écrire
dans le mètre favori de Ménandre une sorte d’esquisse géographique, utile aux
élèves, facile à apprendre par cœur (de même qu’Apollodore avait dédié son
Manuel pareil au roi Attale Philadelphe de Pergame « pour qui ce sera
gloire éternelle, que ce livre d’histoire porte son nom ! »), l’auteur
de la Périégèse dédie le sien au roi Nicomède III de Bithynie (663 ? -679
[91-75 av. J.-C.]).
    Puisque seul, dit-on, parmi les rois de ce temps, tu sais faire
o le don de la faveur royale ; je me suis résolu d’en tenter l’expérience :
je -viens et je veux voir ce que c’est qu’un roi. L’oracle d’Apollon m’y enhardit,
et je m’approche à bon droit de ton foyer, devenu presque, sur un signe de loi,
le commun asile des savants !
    [ Apollodore l’Athénien , florissait vers
l’an 614 [-140], peu après la date de la chute de Corinthe. Élève d’Aristarque,
de Panætius, il publia plusieurs livres sur la grammaire, l’histoire et les
antiquités sacrées et profanes. On trouvera à son nom ( Dict. de Smith, et
dans Pauly –

Weitere Kostenlose Bücher