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Histoire Romaine

Histoire Romaine

Titel: Histoire Romaine Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Theodor Mommsen
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chaque représentation, lui
allouait 1. 000 deniers (300 thaler = 1. 125 fr.), non compris la troupe, qui
était également défrayée. Plus tard, il refusa personnellement tout honoraire.
– [C’est ici le lieu de faire connaître les deux fameux acteurs.
    Æsopus Claudius , l’acteur tragique, affranchi, sans doute, de quelque personnage de la
gens Claudia. Il avait profondément étudié, et suivait au Forum les plaidoiries
d’Hortensius et autres : plein de poids dans son débit et son geste ( gravis
Æsopus (Horace, Epist . 2, 1, 82 : gravior  : Quintilien, Inst. orat . 11, 3, § 111), plein de feu et d’expression ( tantum
ardorem vulluum atque motuum . Cicéron, de Divin ., 1, 37), il avait
atteint les sommités de son art ( summus artifex ), et se fût fait partout
sa place (Cicéron, pro Sest ., 56). Comme Roscius, il fut le familier de
Cicéron ( noster familiaris  : ad. Quint. frat . 1, 2) ; et
jouant un jour le rôle de Télamon exilé d’Accius, il sut rappeler au public le
souvenir du grand consulaire, fit applaudir sa hardiesse, et fut mille fois
rappelé ( millies revocatum est  : pro Sest ., 56-58). Lors de
l’ouverture du théâtre de Pompée, il avait quitté la scène : il voulut y
remonter dans cette occasion, mais la mémoire lui manqua ( ad famil . 7, 1).
Il laissa son immense fortune à son fils Clodius, qui la dévora rapidement (Smith. Dict . V° Æsopus . – Pauly’s Real Encycl. ibid.)
    Q. Roscius Gallus naquit dans l’esclavage à Selontum, près Lanuvium (vers
625 [139 av. J.-C.]). Il acheta sa liberté, eut une sœur mariée à Quintius ( pro
Quint ., 24, 25), et devint le comique favori des Romains. On a vu, par l’épigramme
citée plus haut, qu’il était beau de visage et bien fait de corps. Son talent
fit l’admiration de tous. Son caractère lui avait concilié l’amitié des plus grands
parmi les Romains, Sylla, Cicéron, etc. Comme Ésope, il suivit les plaids du
Forum, les leçons des rhéteurs, et s’exerçait à la déclamation avec les grands
avocats. Entre lui et Cicéron surtout l’intimité était des plus étroites ( amores
et deliciae ). Chacun aussi connaît le procès civil qu’il eut à soutenir
contre Fannius et que plaida le même Cicéron, vers l’an 686 [-68] ( pro
Roscio ). Il était savant ( doctus  : Hor., epist . 2, 1, 82)
et écrivit un Traité où il comparait l’éloquence et l’art du comédien. Il avait
le débit plus rapide qu’Ésope ( citatior , Quintilien, Inst. or . 11,
3, § 111), excellant dans les rôles à mouvement et à passion, sans jamais
cesser d’être noble. Le decere était pour lui la perfection de l’art. Il
mourut vers 692 [-62].]
    [1524] [Les danseuses et les femmes-mimes étaient le plus
souvent, comme chez nous, modernes, de riches courtisanes. On cite encore parmi
les nobilissimae meretrices de l’époque, les mimes Arbuscula , Origo ,
etc. (Hor., Sat ., 1, 2, 55, 57). Hortensius, à cause de sa mollesse
efféminée, avait été nommé par dérision du nom de Dyonisia .]
    [1525] [Selon la tradition allemande, M. Mommsen
critique chez nous un état de choses qui n’est plus exact. La montre de notre
auteur retarde ; et chacun sait que le théâtre français actuel n’a plus ni
son Talma , hélas ! ni ses abonnés de l’École classique. – Je
reconnais d’ailleurs que la farce absurde a envahi les scènes de second
ordre : mais les Allemands et princes allemands ne sont-ils pas des premiers,
et chez eux et chez nous, à courir en foule aux représentations de la Grande
Duchesse  ? Et le compositeur de la musique n’est-il point un Allemand ?
Ce n’est point le lieu d’en dire plus ici.]
    [1526] [La traduction de M. Mommsen est fort libre. Voici
le texte de la pièce intitulée : in annales Volusii :
    Annales de Volusius, sale papier pour le cabinet, à vous de
payer pour le vœu de ma belle. Elle l’a promis à Vénus sainte et à Cupidon !
Si je lui suis rendu, si je cesse de lancer mes iambes ardents, elle va livrer
au Dieu boiteux du feu les écrits les plus choisis du plus mauvais des poètes, elle
les brûlera au bûcher de malheur !…… Mais c’est vous qu’il faut jeter au
feu, Annales de Volusius, pleines de rustiques balourdises, sale papier pour le
cabinet ! (Cat., 36).
    Du Volusius à qui s’adresse l’épigramme on ne sait
rien. Il est question dans les lettres de Cicéron d’un Cnœus, ailleurs d’un Quintus
Volusius qui l’aurait accompagné en Cilicie (703

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