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Hitler m'a dit

Hitler m'a dit

Titel: Hitler m'a dit Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Hermann Rauschning
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Ludendorff ni de personne d’autre. Je n’obéirai qu’à la loi d’airain de notre évolution historique. Quand l’Allemagne sera réarmée, tous ces petits États s’offriront spontanément à nous comme des alliés. Il ne s’agit pas de fabriquer mesquinement une Paneurope pacifiste, avec le bon oncle allemand au centre qui écourte agréablement le temps des études à ses braves neveux. Nous n’avons pas l’intention d’engraisser nos propres héritiers. Ce qu’il faut, une fois pour toutes, c’est qu’une Europe germanique crée les bases politiques et biologiques qui seront les facteurs perpétuels de son existence. Mes chers camarades, nous ne pensons pas tout d’abord en économistes. Bien entendu, nous utiliserons les céréales, l’huile et les minerais des pays voisins. Mais notre pensée primordiale est d’instituer notre domination pour toujours et de l’ancrer de telle sorte qu’elle doive durer au moins mille ans. Pour y arriver, ce ne sont ni les traités politiques, ni les accords économiques qui nous y aideront, comme se l’imaginent von Papen et Hugenberg. Ce sont des enfantillages de libéraux, qui conduisent tout droit à la banqueroute de la nation. Nous sommes placés aujourd’hui devant l’implacable nécessité de créer un nouvel ordre social. Si nous réussissons à le créer, nous pourrons alors, mais alors seulement, mener à bien la grande tâche historique qui est celle de notre peuple.
    » La Société sans classes des marxistes est une folie. L’ordre implique toujours une hiérarchie. Mais la conception démocratique d’une hiérarchie basée sur l’argent n’est pas une moindre folie. Une véritable domination ne peut naître des bénéfices hasardeux réalisés par la spéculation des gens d’affaires. Le secret de notre succès est précisément d’avoir rétabli au centre de la lutte politique, la loi vitale de la véritable domination. La véritable domination ne peut naître que là où se trouve la véritable soumission. Il ne s’agit point de supprimer l’inégalité parmi les hommes, mais au contraire de l’amplifier et d’en faire une loi protégée par des barrières infranchissables comme dans les grandes civilisations des temps antiques. Il ne peut y avoir un droit égal pour tous. Nous aurons le courage de faire de ceci non seulement la maxime de notre conduite, mais encore de nous y conformer. C’est pourquoi je ne reconnaîtrai jamais aux autres nations le même droit qu’à la nation allemande. Notre mission est de subjuguer les autres peuples. Le peuple allemand est appelé à donner au monde la nouvelle classe de ses maîtres.
    » Le rôle de la bourgeoisie est terminé. Il est terminé à tout jamais, mes chers camarades, et ne vous y trompez point, même si vous voyiez par hasard un courant galvanique provoquer encore quelque ultime soubresaut dans ce muscle mort. Quant aux classes dirigeantes historiques, quant à cette noblesse d’almanach, quant à ces rejetons dégénérés de la vieille aristocratie, ils n’ont plus qu’une seule tâche, celle de mourir en beauté. Ce n’est pas par les moyens ridicules de leurs clubs et de leurs castes que ces clubmen et leurs semblables pourront arrêter le cours de l’histoire. Il est évident que je ne détruirai aucune force de domination là où elle se trouve encore à l’état pur. Mais où y en a-t-il encore ? Et s’il y en a une, elle se ralliera à moi.
    » Non, mes camarades, on ne discute pas sur la création d’une nouvelle « couche supérieure ». On la crée, et pour la créer, il n’y a qu’un seul moyen, c’est le combat. La sélection de la nouvelle élite des Führer sortira de « mon combat », de ma lutte pour le pouvoir. Celui qui se rallie à moi est élu du fait même de son ralliement et de la qualité du concours qu’il m’apporte, c’est la grande signification révolutionnaire de notre long et tenace combat pour le pouvoir, qu’il implique la naissance d’une nouvelle classe de chefs, appelés à diriger, non seulement les destinées du peuple allemand, mais encore celles du monde entier.
    » Le nouvel ordre social qui doit naître en même temps qu’une nouvelle classe de chefs, ne sera pas le fruit de rêveries spéculatives ni d’expériences de laboratoire : il jaillira d’un seul processus historique. Nous sommes précisément au centre de ce processus. Nous vivons au milieu du bouleversement révolutionnaire qui naît de

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