Hitler m'a dit
l’abdication des vieilles classes sociales et de l’ascension des nouvelles. Mais, messieurs les marxistes se trompent quand ils s’imaginent que c’est le prolétaire qui remplacera le Junker à la tête du nouvel ordre social. Une telle idée traduit assez bien la ridicule lâcheté de la bourgeoisie capitularde, qui voit dans l’ouvrier d’usine une sorte de sauveur mystique apportant le salut social. Le prolétariat, dans sa signification politique actuelle, est un des symptômes provisoires d’un ordre social agonisant exactement comme la noblesse et la bourgeoisie.
» Quel aspect prendra le futur ordre social, mes camarades, je vais vous le dire : il y aura une classe de seigneurs, provenant des éléments les plus divers, qui se sera recrutée dans le combat et trouvera ainsi sa justification historique. Il y aura la foule des divers membres du parti, classés hiérarchiquement. C’est eux qui formeront les nouvelles classes moyennes. Il y aura aussi la grande masse des anonymes, la collectivité des serviteurs, des mineurs, ad æternam. Peu importe que dans la ci-devant société bourgeoise, ils aient été des propriétaires agricoles, des travailleurs ou des manœuvres. La position économique et le rôle social d’autrefois n’auront plus la moindre signification. Ces distinctions ridicules seront fondues dans un seul et unique processus révolutionnaire. Au-dessous encore, nous verrons la classe des étrangers conquis, de ceux que nous appellerons froidement les esclaves modernes. Et au-dessus de tout cela, il y aura la nouvelle haute noblesse, composée des personnalités dirigeantes les plus méritantes et les plus dignes de la responsabilité. De la sorte, dans la lutte pour le pouvoir et pour la domination à l’intérieur et à l’extérieur de la nation, il se créera un ordre nouveau. Mais cette transformation ne s’effectuera pas, comme le pensent nos professeurs et autres rats de bibliothèque, par une constitution qu’ils auront agencée et que promulguera quelque décret gouvernemental.
» Oui, je suis d’accord avec ce que vient de dire notre camarade Darré. C’est dans l’Est que nous trouverons notre grand champ d’expériences. C’est là que naîtra le nouvel ordre social européen. Telle est la grande signification de notre politique de l’Est. Un dernier mot pour conclure. Il est certain que dans la nouvelle aristocratie que nous créerons, nous admettrons également les représentants d’autres nationalités, qui se seront montrées sympathiques à notre combat. Sur ce point encore, je pense exactement comme Darré et comme Himmler. Le racisme biologique n’est qu’un des aspects de notre système. D’ailleurs, d’ici peu, nous déborderons les frontières de l’étroit nationalisme d’aujourd’hui, car les grands empires naissent bien sur une base nationale, mais ils la laissent très vite derrière eux.
» Et j’en arrive ainsi à ce que l’on appelle la culture ou l’éducation. Aussi sûr et certain que les plans que nous avons discutés ce soir doivent rester ignorés des simples militants du parti, il n’est pas moins sûr qu’il faut en finir une fois pour toutes avec ce que l’on appelle l’instruction générale. L’instruction générale est le poison le plus corrosif et le plus dissolvant que le libéralisme n'ait jamais trouvé pour sa propre destruction. Il ne peut y avoir qu’un degré d’instruction pour chaque classe, et dans la classe, pour chaque échelon. La liberté totale de l’instruction est le privilège de l’élite et de ceux que l’élite admet dans son sein. Tout l’appareil de la science doit rester sous un contrôle permanent. La science est l’instrument de la vie, mais elle n’en est pas l’essence. Conséquents avec nous-mêmes, nous accorderons à la grande masse de la classe inférieure le bienfait de l’analphabétisme. Mais nous, nous nous libérerons de tous les préjugés humanitaires et scientifiques. Et à cet effet, je ferai prêcher, dans les collèges de Junkers que j’ai l’intention de créer et que devront fréquenter tous les futurs membres de notre aristocratie, l’Évangile de l’homme libre, de l’homme maître de la mort et de la vie, s’élevant au-dessus de la crainte humaine et de la superstition, de l’homme qui s’entraîne à devenir maître de son corps, de ses muscles et de ses nerfs, aussi parfaitement que le simple soldat, mais qui dominera en outre les tentations
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