Bücher online kostenlos Kostenlos Online Lesen
Indomptable

Indomptable

Titel: Indomptable Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Elizabeth Lowell
Vom Netzwerk:
en
    acquiesçant. Dominic est l’homme le plus féroce que j’aie
    jamais vu pendant un combat, car il considère que la guerre
    est un manque d’intelligence qu’il faut taillader aussi vite
    que possible. Il est toujours beaucoup plus utile d’être en
    paix, voyez-vous.
    — Non, je ne vois pas.
    — Moi non plus, admit Simon.
    Les deux hommes se regardèrent et se mirent à rire.
    Dominic se retourna au son de l’éclat de rire masculin. Il
    vit Duncan et Simon et secoua la tête.
    — Que se passe-t-il ? demanda Meg.
    — Mon frère et le Fléau Écossais.
    Meg le regarda, perplexe.
    — Ils rient ensemble comme des amis, expliqua
    Dominic. Pourtant, ils étaient à un doigt de se tuer l’un
    l’autre dans l’église.
    — Peut-être est-ce la raison pour laquelle ils rient. Ils
    sont vivants, et c’est le printemps. De plus, un banquet
    attend dans le grand hall. Que pourraient-ils attendre de
    plus de la vie en ce moment ?
    Des yeux gris se concentrèrent sur Meg. Doucement,
    Dominic hocha la tête alors qu’il réfléchissait à ce qu’elle
    avait dit.
    — Vous êtes très sage, pour une jeune femme.
    Elle lui adressa un regard vert et dit d’un air
    pince-sans-rire :
    — Plus sage que beaucoup d’hommes, je vous l’assure.
    Un coin de la bouche de Dominic se releva en un
    sourire.
    — Je m’en souviendrai.
    112
    INDOMPTABLE
    Dominic et Meg poursuivirent leur chemin dans la cour
    parmi la foule de vassaux, progressant lentement. Il sem-
    blait que chaque locataire, paysan, propriétaire foncier et
    serf voulait s’assurer en personne du bien-être de Meg.
    Eadith attendait plutôt impatiemment aux confins de la
    cohue, désirant manifestement atteindre sa maîtresse.
    — Qu’y a-t-il, Eadith ? finit par demander Meg. Venez
    par ici.
    Les vassaux se séparèrent pour laisser passer la ser-
    vante. La lumière du jour ne convenait pas aussi bien à ses
    vêtements qu’à ceux de Meg. La pauvreté d’Eadith, et celle
    du château de Blackthorne lui-même, se voyait clairement à
    son manteau usé jusqu’à la corde car trop porté.
    — Lord John ressent vivement les tensions de la
    journée, dit Eadith. Il aimerait porter le toast pour les noces
    rapidement.
    Meg ferma les yeux pendant un instant. Elle appréhen-
    dait d’avoir à faire face à John.
    Dominic remarqua la réticence de Meg. Il posa son bras
    autour de sa taille sous son manteau. La chaleur et la fer-
    meté de son corps sous le tissu argenté projetèrent un éclair
    de feu en lui.
    — Dites à John, dit Dominic, que nous le rejoindrons
    d’ici peu.
    Surprise, Eadith regarda Dominic. Son expression lui fit
    comprendre qu’il valait mieux qu’elle s’habitue à recevoir
    ses ordres. Elle hocha la tête précipitamment et traversa
    péniblement la foule. L’orange pâle de sa robe et le chatoie-
    ment de ses longs cheveux blonds contrastaient nettement
    avec les pierres humides du château tandis qu’elle grimpait
    l’escalier pour rejoindre l’avant-corps.
    113
    ELIZABETH LOWELL
    Dominic plongea dans les yeux ombragés de Meg et
    devina la raison de son malaise.
    — Vous êtes ma femme. Je protège ce qui est mien. Les
    ambitions de votre père ne vous importuneront plus.
    De longs cils auburn s’abaissèrent un instant, cachant
    les yeux de Meg. Elle se demandait si Dominic continue-
    rait à vouloir la protéger de la même manière lorsqu’il
    comprendrait qu’il avait été piégé dans une union avec une
    Druide de la Vallée à la fertilité douteuse.
    — Mais n’essayez pas de me décevoir à nouveau comme
    vous l’avez fait dans la fauconnerie, ajouta-t-il froidement.
    Nul ne peut me duper deux fois.
    — Vous m’avez surprise. Je n’étais pas habillée décem-
    ment pour faire la connaissance de mon futur époux. Et
    puis, mon père avait interdit que nous nous rencontrions
    avant le mariage lui-même.
    Meg ne regardait pas Dominic, néanmoins elle pou-
    vait sentir qu’il pesait ses mots avec autant de soin qu’un
    meunier pèse les graines de blé qu’il doit enterrer dans le
    sol. L’inquiétude se répandit en elle. Il était un homme très
    puissant ; s’il choisissait de la battre, elle ne pourrait rien
    y faire, il n’y aurait aucun endroit où fuir. Elle se trouvait
    dans la même situation que sa mère.
    Piégée.
    Au bout d’un moment, Meg posa sa main sur le bras de
    Dominic et leva les yeux, maîtrisant ses émotions une nou-
    velle fois. Son but le plus important avait

Weitere Kostenlose Bücher