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Indomptable

Indomptable

Titel: Indomptable Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Elizabeth Lowell
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été accompli. Le
    château de Blackthorne avait échappé à une guerre désas-
    treuse. Pour le reste, elle s’attaquerait simplement à chaque
    difficulté au fur et à mesure de leur survenance, et elle
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    INDOMPTABLE
    prierait pour que Dominic montre autant de modération
    dans le reste de sa vie qu’au combat.
    Dominic et Meg montèrent ensemble l’escalier en pierre
    abrupt. Ensuite, ils se tournèrent afin de répondre à un der-
    nier chœur de bons vœux de la part du peuple. Une fois à
    l’intérieur de l’avant-corps obscur, Meg se tourna, hésitante,
    vers Dominic.
    — Allez-vous vous rendre à notre banquet nuptial en
    cotte de mailles ? demanda-t-elle.
    — Oui.
    Lorsque Meg eut l’intention de parler à nouveau,
    Dominic posa délicatement le pouce sur ses lèvres. Étonnée,
    elle se tint tranquille, le regardant avec des yeux lumineux
    même dans la semi-obscurité du bâtiment principal du
    château. Sa robe scintillait de lumière, comme si le mysté-
    rieux vêtement avait été tissé de brume, de clair de lune et
    d’étoiles.
    — N’ayez pas peur, jeune épouse, dit Dominic avec
    intensité. Je ne porterai pas de haubert ni d’épée dans la
    chambre nuptiale.
    Le souffle de Meg diffusa une vague de chaleur sur
    le pouce de Dominic. Un sourire étrange transforma son
    visage, le rendant à la fois beau et irrésistible.
    — En fait, peut-être une épée, dit-il d’une voix rauque.
    Elle sera bien dure, mais elle n’aura aucun bord tranchant.
    Elle glissera en douceur dans votre chaleureux fourreau.
    Meg fut tellement surprise par la transformation que le
    sourire sensuel avait opéré sur le visage de Dominic qu’il
    lui fallut quelques instants avant de saisir le sens de ses
    mots. Lorsqu’elle comprit, la chaleur lui monta au visage. Il
    remarqua qu’elle avait rougi et rit doucement.
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    ELIZABETH LOWELL
    — Nous allons bien nous entendre, tous les deux, dit
    Dominic avec une satisfaction évidente. Je m’attendais à
    devoir accomplir mon devoir avec ma femme, mais je ne
    m’attendais pas à apprécier cela. Je remarque que je me suis
    trompé. Planter ma graine en vous sera en fait une tâche
    très plaisante.
    — Plaisante pour qui, monseigneur ?
    — Pour chacun de nous.
    — Ah, je vois que vous désirez des héritiers.
    — Bien sûr que je veux des héritiers, dit-il. Il n’y a pas
    d’autre raison de se marier.
    — Les terres et un château ? suggéra Meg avec un sou-
    rire froid. Ne valent-ils pas un mariage ?
    — Sans héritiers, les terres sont une charge exigeante et
    le mariage, un canular cruel, dit Dominic de manière
    succincte.
    Avant que Meg ne puisse reprendre la parole, Simon
    et Duncan entrèrent dans le bâtiment principal. Lorsque
    Duncan vit Meg, il s’arrêta brusquement. Simon regarda
    Dominic qui fit signe à son frère d’entrer seul dans le châ-
    teau. Mais lorsque Duncan s’adressa à Meg, Dominic parla
    en premier.
    — Avant que vous ne réprimandiez ma femme , dit
    Dominic d’un ton glacial, sachez que vous jouissez de la vie
    uniquement grâce à sa souffrance.
    Duncan jeta à l’autre homme un long regard, prit une
    profonde inspiration afin de calmer sa colère et dit :
    — Meggie n’a rien à voir avec nos projets.
    — J’ai juste servi de pion, dit-elle avant que Dominic ne
    puisse parler.
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    Les deux hommes regardèrent Meg, surpris. Il y avait
    quelque chose de tranchant dans sa voix, ce qui était inhabi-
    tuel chez elle. Elle continua à parler sur le même ton amer.
    — Mon père — à moins qu’il ne soit mon oncle par
    alliance, ou peut-être que nous n’avons aucun lien du
    sang — a passé énormément de temps à planifier les façons
    de m’utiliser. Pourquoi Duncan devrait-il s’excuser d’avoir
    agi de même ?
    Le Fléau Écossais bougea, mal à l’aise. Ce que disait Meg
    était la vérité, cependant l’entendre à voix haute rendait la
    chose désagréable.
    — Meggie, dit-il d’une voix profonde, je ne vous aurais
    pas fait de mal. Vous devez certainement le savoir ?
    — Est-ce pour cette raison que vous aviez planifié de
    déclarer la guerre alors qu’elle se tenait au centre du champ
    de bataille ? demanda Dominic d’un ton sarcastique.
    — Mes hommes avaient reçu des ordres, rétorqua
    Duncan. Si un seul d’entre eux n’avait ne serait-ce que bous-
    culé Meggie, je l’aurais tué.
    — Et mes hommes ? Quels ordres leur aviez-vous
    donnés ? demanda

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