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Interdit

Interdit

Titel: Interdit Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Elizabeth Lowell
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de son
    épée et de sa sagesse. Il n’était plus Duncan de Maxwell.
    Il était Duncan, seigneur de Stone Ring.
    — C’est un cadeau inestimable que vous me faites, dit-il
    en se tournant vers Dominic.
    — C’est un cadeau inestimable que vous me faites,
    répondit Dominic doucement en descendant de son cheval.
    — Moi ? Que vous ai-je donné si ce n’est une longue
    route et des doutes quant à mon honneur ?
    — Vous m’avez donné ce que je désirais plus que tout.
    La paix pour Blackthorne.
    — La paix ?
    — Vous êtes revenu seul au château de Stone Ring. Si
    vous l’aviez voulu, vous auriez pu remonter le pont-levis et
    m’envoyer au diable avec mes chevaliers.
    — Jamais je ne… commença-t-il.
    — Je sais. Au-delà de tout doute, au-delà de toute tenta-
    tion, vous êtes un homme de parole. Et vous me l’avez
    donnée.
    Duncan soupira lentement. Il avait l’impression qu’on
    lui avait enlevé un poids des épaules.
    — Avec vous au nord, dit Dominic, jamais je ne crain-
    drai pour la sécurité de mes terres de Carlysle.
    — Vous avez ma parole.
    — Et vous avez la mienne, Duncan de Stone Ring. Si
    jamais vous avez besoin de défendre ce qui vous appartient,
    faites-le-moi savoir. Le Loup des Druides de la Vallée
    viendra combattre à vos côtés.
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    ELIZABETH LOWELL
    Les deux hommes scellèrent leur serment en tant
    qu’égaux en se tapant dans la main.
    — Je pense que je vais avoir bientôt besoin de votre
    aide, dit Duncan. Dès qu’Ambre arrivera à Winterlance,
    Erik se mettra en route avec plus de chevaliers que je n’ai
    d’hommes armés.
    — Ambre ?
    — Oui, dit-il d’un air grave. La sorcière ne va pas perdre
    une seconde à crier au monde votre venue et mon nouveau
    nom.
    — Retournez-vous, Duncan. Dites-moi ce que vous
    voyez.
    Perplexe, il se retourna. Ambre galopait vers eux,
    entourée par les hommes armés qu’il avait envoyés.
    Le soulagement et la colère s’affrontaient en lui. Il
    attendit que le groupe de cavaliers passe le pont-levis. Puis,
    de sa main gantée, il attrapa les rênes de Whitefoot, arrêtant
    la jument.
    — Vaquez à vos occupations, dit-il aux hommes d’un
    ton brusque.
    Ils partirent sans se retourner. Leur départ précipité
    indiquait clairement qu’ils étaient ravis de ne pas être près
    de Duncan lorsqu’il semblait si enragé.
    Même Ambre, pourtant préparée à sa colère, frissonna
    lorsqu’il la regarda de ses yeux aussi durs que de la pierre.
    — Pourquoi êtes-vous venue ici ? demanda-t-il.
    — Où irait une femme si ce n’est auprès de son mari ?
    Duncan se figea.
    — Ou bien aviez-vous oublié que nous sommes mariés ?
    demanda-t-elle avec un sourire doux-amer.
    — Je n’ai rien oublié, sorcière .
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    INTERDIT
    Le frisson d’Ambre redoubla de force, comme si des
    ongles de glace s’enfonçaient dans son échine.
    — Alors, mon époux, relâchez Whitefoot pour qu’un
    écuyer puisse s’occuper d’elle.
    Duncan tourna suffisamment la tête pour voir Dominic,
    sans pour autant quitter Ambre des yeux.
    — Dominic, dit-il. Je suppose que, durant vos mois
    passés en tant que seigneur de Blackthorne, vous n’avez
    pas oublié comment fermer des portes et remonter un
    pont-levis ?
    Le Loup des Druides de la Vallée se mit à rire.
    — Bien. Si vous aviez l’amabilité de vous acquitter de
    ces tâches mineures pour moi…
    Avant même qu’il n’ait fini sa phrase, Dominic faisait
    fonctionner le mécanisme qui relevait le pont-levis, jusqu’à
    ce qu’il se dresse comme une barrière lourde en travers de
    l’entrée du château. Les verrous s’enclenchèrent les uns
    après les autres, liant le pont aux épais murs de pierre. La
    porte intérieure suivit bientôt, accompagnée du fracas du
    bois rencontrant le bois.
    L’intérieur du mur d’enceinte semblait bien sombre sans
    la lumière du soleil qui filtrait par la porte.
    — Vous auriez dû fuir tant que vous le pouviez, dit
    mielleusement Duncan à Ambre.
    — Et dans quel but ?
    — Pour ramener Erik, bien sûr.
    — Alors, la mort aurait à coup sûr frappé, dit-elle. Tant
    que je suis dans le château, Erik n’attaquera pas.
    — Qu’il vienne ! rugit Duncan.
    Ambre porta son regard au-delà de Duncan, sur
    l’homme qui portait le Loup des Druides de la Vallée.
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    ELIZABETH LOWELL
    — Est-ce ce que vous souhaitez, monsieur ? demanda-
    t-elle. La guerre ?
    — Ce que je veux importe peu, dit Dominic. Le château
    et tout

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