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Interdit

Interdit

Titel: Interdit Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Elizabeth Lowell
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frisson qui est chaud plutôt que froid, murmura-
    t-elle. Cela me donne envie de…
    Sa voix se brisa tandis que la caresse remontait vers le
    sommet de ses cuisses, effleurant le buisson si tendrement
    qu’elle voulut crier de frustration.
    — Qu’avez-vous envie de faire ? l’encouragea Duncan.
    — Vous mordre la main de me tourmenter ainsi.
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    Il rit et se pencha vers elle, soufflant sur son ventre, puis
    plus bas, lui prouvant que, jusqu’alors, il ne la tourmentait
    pas. Le remous chaud de son souffle entre ses cuisses éleva
    en elle des flammes qui fouillèrent son corps.
    — Duncan, je vous en prie !
    — Qu’y a-t-il ? Vous devez me le dire, précieuse Ambre.
    Je ne suis pas un sorcier, je ne peux connaître votre âme par
    le toucher.
    — Je brûle.
    — Où cela ?
    — Là où vous me tourmentez.
    — Et où est-ce ? demanda-t-il.
    — Entre mes… mes jambes.
    — Ah.
    Un sourire aux lèvres, il descendit le long de ses jambes
    jusqu’à ce que son souffle baigne ses chevilles.
    — Mieux ? demanda-t-il.
    Elle laissa échapper un son inarticulé qui ressemblait à
    une négation.
    — Non ? dit-il en souriant. C’est peut-être ici que vous
    brûlez.
    L’exhalation chaude et taquine de son souffle remonta
    sur ses genoux.
    — Ici ?
    — Non, fit-elle d’une voix rauque.
    Mais elle aussi souriait, car en changeant de position,
    Duncan l’avait accidentellement effleurée. Bien que le
    contact ait été très léger, il la traversait comme l’aurore dans
    la nuit, touchant tout en elle, lui apprenant tant sur son mari
    que sur elle-même.
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    ELIZABETH LOWELL
    Duncan profitait de sa femme de manières qui le sur-
    prenaient lui-même. Bien que son désir soit une douleur
    ardente, il était enchaîné par le besoin plus grand encore
    d’explorer la sorcière si sensuelle qui l’observait de ses yeux
    brûlants.
    Sachant cela, Ambre se sentit plus à l’aise pour se laisser
    aller à ce jeu érotique dont elle ignorait les règles. Et elle ne
    craignait plus que Duncan ne la prenne pas.
    Le besoin de Duncan se trouvait redoublé par la retenue
    qu’il exerçait sur son propre désir.
    — Êtes-vous bien sûre que ce n’est pas là ? demanda-t-il.
    J’ai entendu dire que les genoux d’une femme sont très
    sensibles.
    Ses mots s’accompagnèrent d’une nouvelle caresse
    immatérielle qui la fit haleter, car elle sentait aussi bien le
    souffle de Duncan entre ses genoux que sa moustache.
    — Vous aimez cela ? s’enquit-il.
    Elle acquiesça d’un mouvement de tête. La lueur des
    bougies vacillait et s’enroulait dans sa longue chevelure tel
    un amant.
    — Je ne vous entends point, dit-il.
    — Et moi, je ne vous sens point, répliqua-t-elle en le
    regardant à travers ses paupières à demi closes.
    — Négociez-vous avec moi, femme ?
    — Oui.
    — Alors, dites-moi précisément où vous brûlez, et je
    vous apaiserai.
    Elle se mit à parler, mais elle avait la bouche sèche.
    — Je… je ne peux pas, murmura-t-elle.
    Duncan vit la couleur monter de sa poitrine à ses joues
    et comprit.
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    INTERDIT
    — Je ne cesse d’oublier, dit-il doucement. Vous vous
    envolez si haut, si vite, et pourtant, vous étiez vierge il n’y a
    que quelques heures. Pardonnez-moi.
    — Seulement si vous me touchez.
    Duncan leva la tête, regarda sa femme dans les yeux et
    vit son propre désir s’y refléter.
    Alors qu’il ne la touchait pas.
    — Vous avez envie de moi, dit-il.
    La surprise qui pointait dans sa voix donna à Ambre
    l’envie de rire et de le cogner à la fois.
    — N’est-ce pas ce que je vous disais à l’instant ?
    — Mais je pensais que c’était mon désir qui vous
    envahissait.
    — Parfois, sombre guerrier, vous avez vraiment la tête
    dure.
    Duncan sourit et du revers de la main, il effleura le
    triangle de boucles d’or foncé.
    — Est-ce ici que vous brûlez ? demanda-t-il, le souffle
    court.
    Le soupir que poussa Ambre était défait. Elle plia les
    genoux, comme pour l’inviter à encore plus d’intimité.
    Pourtant, Duncan voulait plus. Il en avait besoin. Il
    devait être absolument sûr qu’Ambre était séduite par son
    propre désir plutôt que submergée par le sien.
    — Si vous me voulez dans votre donjon, vous devez
    vous-même en ouvrir la porte.
    Elle sembla hésiter, puis elle soupira et ouvrit ses
    cuisses.
    Il dénoua sa cape et la jeta à terre.
    — Encore, murmura-t-il.
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    ELIZABETH LOWELL
    Ambre bougea de nouveau,

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