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Interdit

Interdit

Titel: Interdit Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Elizabeth Lowell
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malgré son embarras
    évident.
    Rapide et impatient, Duncan délaça sa chemise et la
    laissa choir sur le sol. Le regard désireux et consentant que
    lui jeta sa femme ne fit rien pour calmer la ruée de sang qui
    secouait son corps.
    Ni la vision de son épouse reposant à demi ouverte
    devant lui, sa peau brillant comme une perle sur la
    fourrure.
    Mais cela ne suffisait toujours pas.
    — Encore, souffla-t-il.
    — Duncan…
    Le mot était à la fois une protestation et une supplica-
    tion pour qu’il arrête de la tourmenter.
    Elle bougea lentement, ses jambes pâles et élégantes,
    tremblant tant elle se sentait vulnérable.
    Alors que Duncan se penchait pour la caresser, il vit à
    l’intérieur de ses cuisses de faibles marques sur sa peau
    pourtant si parfaite. Lorsqu’il comprit comment elle avait
    obtenu ces marques, sa bouche se pinça d’un air amer.
    — Votre donjon est encore trop bien gardé, dit-il. Les
    portes doivent être grandes ouvertes.
    Les joues d’Ambre étaient désormais incandescentes.
    — Pourquoi ? murmura-t-elle.
    — La dernière fois, je vous ai forcée à ouvrir les jambes,
    dit-il à voix basse.
    — Non, dit-elle.
    — Si ! répondit-il sauvagement. Je vois les marques lais-
    sées par mes mains.
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    — Mais…
    — Si vous voulez que je vienne entre vos jambes, vous
    devez m’y faire une place volontairement, avec votre seul
    désir.
    La passion s’empara d’elle à l’idée que Duncan repose à
    nouveau entre ses cuisses, à l’idée de sentir l’extase le ravir
    alors qu’il se dépensait en elle.
    Une pulsion de plaisir battit en elle à cette idée. La cha-
    leur monta tandis qu’une pluie secrète l’adoucissait. Avec
    un son inarticulé, elle s’ouvrit totalement, ne connaissant
    que son propre désir.
    L’éclat des yeux de Duncan était une caresse intime. Elle
    poussa de nouveau un cri étrange tandis que le filet de feu
    se refermait sur son corps, le modifiant pour recevoir
    Duncan. Ses jambes bougèrent de nouveau, comme si
    Duncan était en elle, partageant son corps avec elle.
    — Vous êtes si belle que je n’ai pas de mots pour le dire,
    murmura-t-il.
    — Alors, touchez-moi, et je le saurai.
    — Oui. Et moi aussi.
    Tandis qu’il parlait, il avait glissé sa main jusqu’à elle.
    Son long doigt la pénétra doucement, profondément, véri-
    fiant la véracité de son désir. Elle se raidit et gémit comme
    s’il l’avait fouettée.
    Mais c’était le désir, et non la peur, que Duncan donnait
    à Ambre, il le savait aussi bien qu’elle. Une chaleur déli-
    cieuse se mut autour de son doigt avant de couler dans sa
    paume.
    Son désir à elle, sa réaction, son besoin.
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    ELIZABETH LOWELL
    Ceux d’Ambre. Pas les siens.
    Il poussa un râle de désir et de soulagement. Lentement,
    il se retira du corps consentant d’Ambre.
    — Non, dit-elle. Duncan, je…
    Sa voix se brisa lorsque ses doigts effleurèrent les doux
    pétales qui n’étaient plus dissimulés derrière les boucles
    blondes. Elle s’était ouverte à lui comme une fleur, et comme
    une fleur, elle était magnifique à ses yeux. Le parfum et la
    substance de son désir enchantèrent Duncan. Il l’explora
    encore et connut de nouveau le feu liquide de son désir.
    Puis, il cessa de la toucher et se retourna. Ambre était
    seule, torturée par ce désir non satisfait. Elle cria sa
    protestation.
    — Patience, dit-il, la voix rauque. Je veux être aussi nu
    que vous.
    Mais les mains de Duncan montraient peu de patience
    en retirant ses vêtements, observées par des yeux aussi
    dorés que des flammes.
    Ambre ouvrit de grands yeux lorsqu’il se retourna vers
    elle. Son excitation était totale, extraordinairement virile, et
    son corps tout entier brillait de désir pour elle.
    — Ambre ?
    — Étiez-vous ainsi, à Stone Ring ? demanda-t-elle d’une
    petite voix.
    — Oui.
    Elle laissa échapper un souffle qu’elle n’était même pas
    consciente d’avoir retenu.
    — Je vois. Alors, nous irons très bien l’un dans l’autre
    cette fois-ci aussi, ajouta-t-elle doucement. Bien que je ne
    voie pas comment.
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    Avec un son qui aurait pu être un rire ou un grogne-
    ment, Duncan s’approcha d’elle.
    — Je vais m’en occuper, dit-il. Un guerrier est un mau-
    vais guerrier s’il ne peut glisser correctement une épée dans
    son fourreau.
    Lorsque Duncan s’installa entre les jambes d’Ambre,
    effleurant son corps, les lourds courants de sa

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