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Jack Nicholson

Jack Nicholson

Titel: Jack Nicholson Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Patrick McGilligan
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« Vraiment, Jer ? » répliqua Nicholson avec son exaspérant sourire. « La plus puérile ? » (Larner semble se raconter l’histoire à moitié pour lui-même.)
    Nicholson aimait faire monter la pression, titiller et provoquer. Personne ne prenait plus grand plaisir à se montrer provocateur. Il était impossible d’avoir le dessus sur lui. Il réussissait toujours à reprendre la main, imprégnant ses mots d’une indiscutable autorité.
    Nicholson s’était adapté, une chose qu’aucun membre de son cercle n’aurait jamais pu imaginer. Le stress qu’il endurait devait être énorme. Ses capacités à gérer la gloire et la fortune étaient impressionnantes. Il se faisait dorer sous le feu des projecteurs, était devenu un aimant pour toutes sortes de besoins, mais semblait pourtant, tout bien considéré, maîtriser la transition.
    Pourtant, il n’avait pas été épargné par le côté négatif de la Big Wambassa.
    Elle était loin, déjà, l’époque où Nicholson pouvait allumer un joint en public, dans un restaurant ou devant un journaliste sympathique. L’acteur regrettait également de ne plus pouvoir écouter de la folk au Troubadour ou boire un verre à la Barney’s Beanery. Partout où il allait, les gens le reconnaissaient ; ce qui avait des côtés positifs, et négatifs. « Je ne peux même plus sortir pour aller chercher des petites poules égarées », déclarait-il à un journaliste de Playboy en 1972.
    Sa maison devint son château, et il pouvait compter sur certains de ses serviteurs pour lui faire venir des plaisirs et des personnes de l’extérieur – de la drogue et des femmes, notamment le harem de mannequins très en vue qu’il commença à se constituer, l’équivalent des majorettes avec qui il n’avait jamais réussi à sortir lorsqu’il était adolescent dans le New Jersey.
    Le « New Age Rat Pack » était toujours entouré de grandes quantités de marijuana, de haschisch, et de Quaalude, et certaines des connaissances de Nicholson avaient même essayé l’héroïne. Mais c’était désormais la cocaïne que les gens recherchaient. D’après une source, Nicholson était connu pour avoir toujours deux types de cocaïne – une variété qui restait au rez-de-chaussée pour les visiteurs et les connaissances, et une variété de meilleure qualité qu’il rangeait à l’étage et qu’il n’offrait qu’à ses meilleurs amis et ses partenaires sexuelles.
    Si la cocaïne était in à Hollywood, c’était parce que « ça plaisait bien aux gonzesses pour le cul », expliqua Nicholson à un journaliste de Playboy. « La propriété de cette drogue, c’est que si elle engourdit certaines zones, elle enflamme les membranes des muqueuses, comme celles des parties génitales de la femme. C’est là qu’est son véritable intérêt. »
    Citant une phrase tirée de l’autobiographie (My Wicked, Wicked Ways) d’une autre star du cinéma célèbre pour ses mœurs dissolues, Errol Flynn, Nicholson poursuivait en expliquant que « mettre un peu de cocaïne au bout de sa queue pouvait avoir un effet aphrodisiaque ». Cela pouvait se révéler très utile, déclarait l’ancien éjaculateur précoce au journaliste du magazine érotique, surtout quand on « avait la gâchette facile ».
    Si l’on cherchait à écrire la véritable histoire interne du Hollywood des années 1970, on pourrait donner à cette décennie post- Easy Rider le surnom suivant : « Les années cocaïne ». L’usage de la cocaïne était très répandu dans le milieu du cinéma, la blanche étant devenue la drogue préférée des privilégiés qui cherchaient à tromper l’ennui. C’est cette ambiance que l’ancienne productrice Julia Phillips décrit dans ses Mémoires, You’ll Never Eat Lunch in This Town Again.
    C’était une ambiance à laquelle Nicholson participait. Et on pourrait même dire, dans une certaine mesure, une ambiance qu’il définissait.
    En 1987, encore, Nicholson reconnaissait publiquement qu’il aimait bien être défoncé. S’il se plaît à déclarer ne jamais avoir avoué publiquement qu’il faisait un usage excessif de cocaïne, il a en revanche un jour dit à un journaliste de Playboy qu’il lui arrivait à l’occasion de sniffer de la blanche, et des articles publiés dans People et dans Life, entre autres respectables magazines américains, font régulièrement mention de sa consommation de drogue.
    À Hollywood, la rumeur disait qu’il

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